☼ [b]As-tu un Don de naissance ? : Oui, héréditaire.
☼ Depuis combien de temps es-tu au pensionnat ? : 2 mois
☼ Pourquoi es-tu venu au Pensionnat Phoebe ? : L'envie d'une nouvelle expérience
☼ Quel est ton rêve le plus secret ? : Aucun pour l'instant.
☼ Serais-tu prêt à mourir pour quelqu'un ou quelque chose ? : Ses principes.

Tout autour de lui était le néant, était-il réveillé ou endormis, il l'ignore. Il ne sait pas où il est ni même comment il s'appelle. Il aurait voulu bouger, mais ses membres refusaient de lui obéir. Un silence oppressant régnait, un silence quelques fois perturber par des bruits de rochers s'entrechoquant lointain. Une odeur caverneuse chatouillait ses narines, il devina qu'il devait être sous terre.. Une odeur qui pourtant parti bien vite, il se sentait de plus en plus faible et un froid inhabituel et profond s'insinuait en lui. Un froid réconfortant, mais pourtant une voix lointaine en lui le mettait en garde contre ce froid. Il devina alors qu'il était en train de partir... Partir sans savoir qui il est.. Non, il se concentra, un nom il lui fallait un nom. Ce qu'il eut après de bonnes minutes, Garion ! Puis, tout ses souvenirs affluent dans son esprit aussi rapidement. Il revit ses parents, ses frères. Ses parents qui lui expliquèrent, qui tentaient de lui expliquer comment faire jaillir des flammes de sa main. Un don héréditaire, que tout le monde arrivait à utiliser sauf lui. Ensuite, ses muscles se contractèrent lorsqu'il revit ses parents et ses frères mort. Il se souvint ensuite, son combat contre Tom. Il avait fait écrouler les fondations du château sur lui ! Tom était encore en vie. Une chaleur emplie maintenant Garion, une énergie ensuite qu'il ne reconnaissait pas. Il ouvrit alors les yeux et observa ses alentours. Une lumière lointaine animait les traits à peine perceptible des décombres. Garion, dégagea sa jambe d'un rochet et rampa, luttant contre la douleur de tout son corps. Il rampa, se laissant guider par l'air frais. Il posa sa main sur la paroi rocheuse qui barrait sa route et après un moment d'hésitation il retira un rochet. La paroi rocheuse s'effondra en face de lui et à sa grande surprise rien ne tomba sur lui. Il leva la tête et remarqua que le pilier porteur empêchait les décombres de tomber sur lui. Il regarda en face de lui, un rayon de lumière entrait dans son "tunnel rocheux". Il rampa jusque cette lumière, entendant les rumeurs d'un combat. C'est alors qu'il vit le combat se terminer, Amaras tomber à terre, Tom, son regard devenu fou rire aux éclats. Garion écarquilla les yeux, une nouvelle rage s'emparant de lui. Une rage qu'il n'avait jamais eue mais qu'il lui manquait pour battre Tom. Une rage meurtrière. Il posa sa main sur la paroi rocheuse en grognant, des volutes de fumer en sortaient. Il hurla ensuite, il hurlait de rage et frappa de son poing la barrière rocheuse qui le séparait de Tom, qui était dehors. Elle éclata, des flammes entouraient les bras de Garion et ses jambes. Il sortait, marcha avec une haine infinis vers Tom. Lui le regardait avec surprise et un mélange de peur. Garion s'élança sur lui et lui assena plusieurs coups. Des coups dont les flammes augmentaient la puissance et brûlaient Tom. Il frappait sans pouvoir s'arrêter, puis lorsque sa rage meurtrière se calma, il laissa le corps meurtris de Tom. Un corps sans vie, les flammes disparurent et Garion marcha jusque Amaras et tomba à genoux devant son corps. Il haletait, d'épuisement, de douleur et de haine. Il vit alors Amaras ouvrir les yeux, lui sourire puis elle murmura :

<< Tu as effacé la tyrannie de Tom de cette ville, tu as vengé ta famille et les autres victimes de Tom... A moitié, tu as été le pire ennemi de Tom et la meilleure des vengeances et que tu sois en vie, que tu profites de cette vie, que tu t'épanouisse comment l'enfant que tu étais...

Garion ouvrit sa main, une flamme y apparut. Il pouvait maintenant contrôler le feu, cette magie qu'héritait les membres de la famille Fordring, il fixa ensuite Amaras.

- Je le ferai... Dit-il en souriant.

Elle sourit, puis ferma les yeux. Dans un dernier soupir, elle rendue l'âme. Garion serait les dents, ne voulant pleurer. Il se releva et regarda autour de lui, il remarqua alors les regards braqués sur lui. Des regards reconnaissants et à la fois triste. Un homme s'avança vers lui et posa sa main sur son épaule, il avait un regard bon et sage. Il lui sourit puis dis :

- Nous nous sommes tous convenus et nous t'aiderons aussi. Nous avons une dette envers toi.

Un autre homme s'approcha, lui aussi souriait.

-Nous t'envoyons au Japon, dans un pensionnat qu'un de mes amis m'a parlé, il y parait qu'il est très bien. Je suis sûr que la-bas, tu pourras reprendre une nouvelle vie.

Tous souriaient en regardant Garion, lui il les regardait d'un air gêné puis enfin il leurs sourit, il hocha affirmativement de la tête et accepta d'être amené dans ce pensionnat.

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