Pensionnat Phoebe
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Pensionnat Phoebe

Ne serait-ce pas beau, un monde où nous serions tous amis ?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Dunk Low
64.99 € 129.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 « I'm a superhero !! » - Xerxes Silvano.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité

Anonymous
Invité

« I'm a superhero !! » - Xerxes Silvano.  Empty
MessageSujet: « I'm a superhero !! » - Xerxes Silvano.    « I'm a superhero !! » - Xerxes Silvano.  EmptyVen 31 Aoû - 17:19



CARTE D’IDENTITÉ

« I'm a superhero !! » - Xerxes Silvano.  150x2510

Prénom & Nom : Xerxes Silvano. Mais si un jour je vous sauve, n’attendez pas à ce que je divulgue ses informations. Cela doit rester con-fi-den-tiel.

Surnom : Le problème avec mon prénom voyez-vous, c’est qu’il est dur à prononcer. Qui a déjà entendu un « Au secours Xerxes ! » ? Personne, ce qui se montre bien embêtant. Alors, dites tout simplement « Au secours Xer’ ! » ou encore « Silvano, au secours ! ». Là n’était pas la question ? Ah, vous voulez un surnom. Appelez-moi Xer’, ou encore « le héro masqué », à vous de voir.

Age et date d'anniversaire : En temps normale, je ne l’écrirai pas, mais après, comment avoir des cadeaux d’anniversaire ? Problème bien difficile… J’ai actuellement 15 ans et je suis né le 6 Juin, pour les cadeaux, adressez-vous à l’administration, ils vont sûrement vous redonner ce qu’ils m’ont volé, sous prétexte je que je faisais n’importe quoi. Pff, les bougres.

Sexe : Quoi ? Comment ça ? Ce n’est pas assez clair ? Je sais que le masque m’amincit le visage, mais pas au point de poser cette question ! Pour ceux qui auraient des doutes, sachez que je suis bel et bien un garçon, il n’y a pas de doute à avoir. (PS : Non je ne porte pas de collants, c’est démodé pour les héros de nos jours, et même avec, je ne ressemblerai pas à une fille, c’est claire ?)

Orientation sexuelle : Ahah, je l’attendais celle-là. C'est une question piège, n'est-ce pas ? Une de ces questions qui se trouve dans le formulaire uniquement pour prouver que vous n'êtes pas parfait. Et bien moi, super-héro de premier ordre ne tomberait pas dans ce piège ! Comment ? En répondant par une phrase qui deviendra bientôt célèbre : Je n’ai qu’un amour, la Justice !

Type de Yajuu : Aquatique
Race : Ashika – Otarie.
Rang (élève, professeur, rebelle...) : Héro à plein temps. … « Ce n’est pas possible.. » Vous vous foutez de moi ? Je suis actuellement un HERO ! Bon, bon, oui, oui, je me calme. Donc, je vais reprendre : Je suis un élève, délégué, si possible.
Classe : N°7.

Don : Onde de choc.
Informations:





C'EST L'HEURE DE L'INTERVIEW.

As-tu un Don de naissance ? : Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours eu ce don en moi. Et mes parents qui ne me croyaient pas quand je leur disais que j’étais un super héro ! Il faut dire que ce foutu pouvoir ne se manifeste jamais quand il le faut aussi. Dès que je voulais leur montrer, POP, disparu, plus de pouvoir ! Je soupçonne presque la poule domestique du voisin de m’enlever ce pouvoir. Je l’embêtais peut-être un peu trop.. n’empêche, c’est déloyale, elle, elle peut encore me donner des coups de becs !

Depuis combien de temps es-tu au pensionnat ? : Mes parents me croyant fou, ils m’ont envoyé dans une clinique psychiatrique, mais un des médecins, avec qui je m'entendais bien et qui a eu pitié de moi, m’a inscrit au pensionnat Pheobe, lorsque j’avais 12 ans, soit il y a 3 ans.

Pourquoi es-tu venu au Pensionnat Phoebe ? : Le médecin qui me couvre face à mes parents (et qui à eu pitié de moi) veut m’avoir sous la main, si jamais ceux-ci veulent me voir à la clinique -ce dont je doute- donc, il m'a envoyé ici.
Quel est ton rêve le plus secret ? : Éradiquer tous les poulets de la terre.

Serais-tu prêt à mourir pour quelqu'un ou quelque chose ? : Cela est une question pertinente chez les gens de mon espèce. Car, voyez-vous, nous autre, super-héro, sommes prêt à mourir pour quelqu’un, mais en mourant, nous ne pourront plus sauver d’autres gens, qui mourront à leur tour.. En tant que héro, je n’ai pas peur de la mort, et serrait prêt à donner ma vie, si c’est pour la justice !




TOI ET JUSTE TOI.

Physique.

« Assise sur un banc, je contemplai l’immensité verte que m’offrait la prairie. Mes doigts pianotaient sur un crayon, cherchant en vain l’inspiration que j’espérais lumineuse, mais rien ne venait. Mon esprit restait vide, embrumé en cette heure matinale, ou tout simplement captivé par les brins d’herbe se penchant au gré du vent. Le paysage avait pourtant tout pour m’amener à exploiter mon talent d’écrivaine. Et pourtant.. et pourtant rien.

J’aurai pu rester des heures sur ce vieux banc, sans rien écrire, si Il n’était pas arrivé. Planté au milieu de la prairie, Il se dressait fièrement sur une bute de terre, parcourant de ses yeux insondables la vaste étendue verte. Le ruban rouge lui entourant les yeux voletait derrière lui, tantôt allant se stabiliser contre son dos, tantôt se mouvant dans les airs avec délicatesse. A cet instant, avec cette prestance et ce comportement, on aurait dit un héros. De ceux qu’on voit dans les bandes dessinés ou dans les films. A cette instant seulement.. la seconde d’après, toute l’admiration que je lui portais s’envola.

Il tomba soudainement. Toute l’image du héros que je m’étais faite de lui s’évapora, comme si cela n’avait été qu’illusion, un songe venu de mes rêves les plus secrets, intouchable et insaisissable à la fois. Le vent devait avoir ébranlé sa grande stature, je ne voyais que cette explication de plausible pour une telle chute. Camouflé à travers l’herbe, j’eus presque cru qu’Il s’était tué en tombant, mais rien de tel, Il avait seulement la fainéantise de bouger.

Craignant qu’Il ne fût blessé, j’abandonnai ma place pour venir vers lui. M’approchant pas à pas de sa position, je fus surprise lorsque je remarquai sa chevelure. De loin, celle-ci m’avait paru grise, acier, légèrement azurin. Peut-être avec quelques reflets bleutés. Mais rien d’aussi lumineux que ce qu’il se trouvait sous mes yeux. Bleu Céruléen, électrique ou azur. Ces trois adjectifs convenaient pour qualifier ses cheveux. Un autre nom s’imposait pourtant à moi. Bleu roi. Comme la couleur des rois Français dans l’ancien temps, lorsque la terre était peuplée d’être humains. J’étais à présent au dessus de lui, obnubilée par ses cheveux. Ils avaient l’air si soyeux, si doux.. ils donnaient envie d’être touché, pour sentir leur texture, leur volume… Mais mes mains restèrent le long de mon corps, plus pour ne pas me sentir honteuse que par politesse.

Comme Il était encore tout étourdi avec sa récente chute, ses yeux restaient fermés. Je pouvais donc l’examiner sans me montrer impolie envers lui. Son visage, aussi beau soit-il, était en parti mangé par un tissu rouge, faisant office de masque. Me penchant vers sa tête, j’entrepris de défaire ce ruban, qui même s’il lui donnait un certain charme, venait cacher son visage. Le nœud se trouvant dans sa chevelure, je pu par la même occasion sentir la douceur de ses cheveux. Le nœud défait, je lui enlevai délicatement le morceau de tissu. Sans ce dernier, Il était vraiment beau. Son visage portait encore quelques rares signes de son enfance, mais les traits étaient plutôt en train de devenir ceux d’un homme. D’un jeune homme. Ses lèvres, fines et légèrement rosées, laissèrent échapper des marmonnements. Aussitôt Il, passa une main dans ses cheveux, ajoutant un peu plus de pagaille encore.

Puis, par réflexe je pense, Il se frotta les yeux. Constatant que son masque n’était plus là, Il ouvrit les paupières, et fixa ma main, qui tenait son tissu rouge. Ses yeux, qui jusque-là étaient bleus ciel, se glacèrent encore plus. J’eus presque l’impression que vague de froid passa sur moi lorsqu’Il me dévisagea, comme si j’avais commis un blasphème en le lui enlevant. Et pourtant, malgré son regard froid, je ne pouvais m’empêcher de contempler ses yeux. J’affirmerai presque que du bleu azur ou turquoise sont venus se glisser autours de ses pupilles depuis qu’il a vu son masque défait entre mes doigts. Mais peut-être est-ce juste car je ne n’avais pas remarqué ces couleurs auparavant ?

Il se redressa, dévoilant sa faible composition. Si Il était grand pour son âge, il semblait plutôt frêle. Un peu de musculature ne lui ferra sans doute pas de mal. Surtout s’il se prend pour un héros, comme ça avait l’air d’être le cas. En me lançant un regard de pure haine, Il reprit ce qu’il lui appartenait, et déclara, d’une voix plutôt enfantine :

« Un héros ne doit jamais montrer son visage, jamais. »

Le ton se voulait dure, froid, mais son teint clair, lumineux, et les quelques dents blanches et brillantes que j’avais pu apercevoir contrastaient d’une telle façon avec le style qu’Il voulait se donner, que ses paroles ne firent que me survoler. Sur le moment, je ne m’interrogeai même pas de l’étrangeté de ses mots.

« Si tu parles de ce que tu as vu, je te trouverai, et j’effacerai ta mémoire, fois de Xerxes ♫ »

Ainsi, je venais de rencontrer Xerxes Silvano … »

Journal intime d'une fille inconnue.


Caractère.


« Il est fou ! Tout simplement fou ! Si j’avais sût que mon enfant serrait comme ça, j’aurai avorté. Pour son bien, bien sûr ! Vous croyez que je ne vois pas les autres enfants se moquer de lui ? Ou les mères de ses garnements poser un regard compatissant sur lui, comme s’il était atteint d’une grave maladie ? Non, non, et non, je ne peux tout simplement pas le supporter ! Bon.. peut-être qu’en jouant les super-héros, il a quelques-unes de leurs qualités. Xerxes peut se montrer très serviable, et honnête, mais croyez-moi, un enfant comme-ça, qui se prend pour un héro, se ferra avoir à tout les coups. Je ne veux pas qu’il sorte de la clinique psychiatrique, je ne veux pas qu’il affronte le monde, ce n’est tout simplement pas une vie pour lui. Le pauvre petit, il ferrait bien de se faire une raison, il n’est pas un super héro, et ne le serra jamais. »
Elodie Silvano – 37 ans

« Xerxes ? Oui, je vois de qui vous parlez, dur de ne pas le connaître au pensionnat. Je crois qu’il est arrivé en même temps que moi.. il y a 3 ans, c’est ça ? Qu’est ce que je pourrai dire de lui.. C’est un chic gars, il n’hésite jamais à venir à notre secours, mais il se croit invincible, plus d’une fois on l’a mit au tapis, le pauvre. Je ne vous parle même pas de toutes ses fois où on l’a manipulé, c’est tellement facile avec lui, il est si naïf ! Quoi ? Que ? Non, je ne le manipule pas, MOI. … Bon, OK, peut-être que je l’ai déjà fait une ou deux fois, mais je n’avais pas fait mes devoirs, et lui se proposait gentiment de les faire à ma place, ce n’est pas ma faute si ? »
Pensionnaire Anonyme – 16 ans


« Il est timbré. – Ah ! Vous avez déjà entendu plusieurs fois ça. Mis à part ce côté complètement déjanté de sa personnalité, Xerxes est gentil. Sérieu’, il pourrait être populaire facilement, son humour est pas trop mauvais, juste particulier, il est super sociable, amicale, et pas trop mal, si seulement il ne portait pas son bandeau rouge sur ses yeux… J’crois qu’il a quand même quelques amis qui arrivent à le supporter dans ses crises, mais, ils doivent pas être bien nombreux. L’administration le connait bien, j’sais pas si c’est par c’qu’il va souvent dans le bureau du principale ou par c’qu’on lui confisque des tas de gadgets. Y’a aussi une drôle de rumeur qui court sur lui… Comme quoi il serrait excellent en classe. Mais j’y crois pas trop. Une fille de son année m’a pourtant affirmé le contraire. ‘Fin, faut dire aussi que Xerxes, quand il fait un truc, il s’y implique à fond. Mais les notes ? C’est une autre affaire, son cerveau doit pas être préparé à ça. Vous voulez d’autres rumeurs sur lui ? On dit qu’il sort d’un hôpital psychiatrique, mais là non plus j’y crois pas trop, les médecins ne laisseraient jamais sortir un fou, non ? … Rassurez-moi, ils ne le ferraient pas, hein, hein ? »
Alice McOwell – 14 ans

« Ce mec est tout simplement géniale ! Le nombre de fois où il a fait sauter la salle de cours, où il nous a fait rater des heures ! La dernière fois, en cassant le tableau. A cause du prof’ qui lui a demandé d’éteindre la lumière… Tout simplement mortel !! »
Camarade Anonyme – 15 ans


« Je ne l’aime pas. Il est arrogant et use de son prétendu pouvoir à tout bout de champs. Quel super-héro afficherait un sourire en claquant des doigts pour exploser le mur ? Un sourire si méchant.. si cruel.. . Comme si il était le maître absolu de l’univers, vous voyez ? A moins que ce soit un sourire de béatitude... Je pense qu’il a vraiment sa place ici.. Pourtant, je suis sûr que l’hôpital l’a engagé pour nous divertir, j’en suis sûr. D’habitude, ils utilisent des clowns. C’est mieux les clowns. Aaah, un clown ! C’est horrible, horrible ! Je ne les aime pas, ils font peur, peur.. tellement peur.. »
Patient de l’hôpital psychiatrique atteint de bipolarité – 9 ans.



Histoire.

«Bonjour. Je m’appelle Xerxes Silvano, et je suis un super-héro. Et là, en dessous, il s’agit de mon histoire. Mon passé qui fait de moi ce que je suis aujourd’hui, qui influencera mes choix et le chemin que je vais prendre. Mais quand à ce dernier, il n’y a plus à hésiter : je vais œuvrer pour la justice dans ce monde corrompu. Et je battrai quiconque se mettra en mon chemin, car, après tous, on est un super héro, ou on ne l’est pas.

D’aussi loin que je me souvienne, ma vie a radicalement changé lorsque j’ai rencontré Lyna, en 2ème section de maternelle. A ce moment-là, j’avais déjà un super pouvoir, dont je n’avais pas perçu l’existence, mais qui résidait en moi depuis la naissance. Mais, c’est vraiment lors de cette année-la, que j’ai entraperçu mon avenir, et que j’ai su à quoi je devais consacrer ma vie. Cet avenir, c’est Lyna qui me l’a dévoilé. Nous n’étions alors que deux petites choses, qui s’amusaient à coup de bâton de bois dans la cours de récréation. Qu’est ce que nous étions innocent à l’époque. Et puis, un soir, c’est arrivé. Alors qu’elle et moi avions été mit à la garderie, nos parents travaillant durs pour gagner un salaire de misère, la scène qui a bouleversé ma vie est arrivée : Jules, un troisième section nous a volé notre gouté. Aucun animateur ne l’a vu dans l’accomplissement de son acte, et tout le monde avait trop peur pour le dénoncer. Mais moi, pas. J’ai joué les rapporteurs. Et, il a été puni. Je n’aurai peut-être pas dû agir ainsi ? Trop tard…

Le lendemain, même heure, même lieu, il a accompli sa vengeance. Bien trop faible pour s’en prendre directement à moi, il est allé tirer les couettes de Lyna. Elle ne pouvait se défendre, sa tête était tirée en arrière, c’est à peine si elle n’avait pas des larmes au coin des yeux. Alors, j’ai la chose la plus sensé qu’il m’est venu à l’esprit : J’ai tapé dans mes mains. Je ne sais pas si c’était pour l’applaudir quant à la violence gratuite qu’il exerçait ou si c’était pour attirer son attention, mais ça à marcher. Bien sûr, je n’en espérais pas temps. Mais lorsqu’il fut envoyé contre le mur, une certaine fierté me parcourut. J’avais réussit ! J’avais réussit à terrasser Jules, le troisième section de maternelle ! En un claquement de main.

« ‘Xes, t’es gentil ! Plus tard, tu deviendras un héro, j’en suis sûr ! »

Voilà la phrase qui changea mon existence, voila ce qui changea mon destin. Cette phrase si innocente, prononcée par Lyna, qui n’arrivait même pas à dire mon nom correctement, était ce à quoi que je m’efforçai de devenir pendant le reste de ma maternelle. Cela dura pendant les quatre premières années de primaire, où je ne quittai pas mon bandeau rouge, symbole de ce que j’étais. Quatre années pendant lesquels j’œuvrai pour le bien dans l’école. Quatre années pendant lesquels j’étais bien loin d’imaginer ce qu’il allait m’arriver surtout…

Pendant les grandes vacances d’été entre mon CM1 et mon CM2, j’ai décidé de faire mon coming out. Non, je ne suis pas gay, je ne sais même pas si je suis capable d’aimer autre chose que la justice. Lorsque je parle de « comming out », je parle ici de quand j’ai annoncé à mes parents que j’avais un pouvoir, et que je voulais devenir super héro. Ils ne m’ont pas cru. Je ne leur en veux pas, c’était normal de ne pas me croire, au début. Puis, j’ai décidé de leur faire une démonstration, et sans qu’ils ne soient mis au courant de cette démonstration, j’ai claqué des mains. Rien ne c’est passé. Mes parents ont crus que je leur faisais une farce, et n’ont rien dit. Même lorsque mes mains sont devenues rouges, ils ont continué de faire comme si cela n’était qu’une blague. Ce soir-là, nous mangions du poulet.

Pendant quelques jours, j’ai cru que j’avais perdu mon pouvoir, où que ce soit, chez moi, il ne marchait pas. Puis, nous avons finit les restes de poulets, et ma mère a oublié de racheter des œufs. Et il a remarché. Pour être bien sûr qu’il soit stable, j’ai attendu quelques jours encore, puis j’ai trouvé le bon moment. Un soir, nous étions dans le jardin, nous n’avions ni œufs dans le frigo, ni poulet ou poule au repas. Alors, j’ai essayé de claquer des mains. Rien ne c’est passé. J’ai hurlé, j’ai pleuré, j’ai supplié mes parents de me croire. Ils ne me croyaient pas. A ce moment-là, ils ont commencé à se poser des questions sur mon état mental qui pourtant va parfaitement bien. J’ai recommencé. Une troisième fois. Puis une quatrième fois. Mais personne ne me croyait jamais. Et mon pouvoir refusait de se manifester, n’arrangeant en rien mes affaires. A la fin de la cinquième fois, ils m’ont fait une scène, et le lendemain, j’eu le droit à un rendez-vous chez le psychologue. A ce moment-là, j’avais oublié que nous avions un nouveau voisin, qui avait une poule domestique.

Le rendez-vous chez le psychologue s’enchaîna avec une entrevue avec un spécialiste de l’autisme, qui, me jugeant fou, m’envoya balader dans un hôpital psychiatrique. Ces trois années furent les pires de ma vie. Alors que j’étais bel et bien conscient de mes actes, sain d’esprit, et surtout, surtout, dans le bon chemin, les autres pensionnaires étaient tous plus fous que les autres. Certains avaient atterris ici après avoir brulé leurs maisons, les pyromanes. D’autres pour essayer de se tuer quotidiennement, les suicidaires. Le pire était l’aile « judiciaire » comme on l’appelait. Là où étaient retenus les violeurs, les tueurs ou les êtres de leurs catégories. Ils n’étaient pas mélangés aux autres, et avaient des chambres, ou plutôt des cellules renforcées. On ne voulait pas qu’ils s’échappent. Moi, j’étais dans l’aile des autistes, mais je n’avais rien à faire ici.

Je crois qu’un médecin s’en aperçut. C’était quelqu’un que je connaissais pour l’avoir rencontré lors de ma première année, lors de mon arrivé. Il avait fait de mon cas une priorité et essayait de me soigner coûte que coûte. Je ne sais pas bien pourquoi, je ne le connaissais pas, mes parents subvenaient juste à nos besoins et avaient du mal à payer mes « soins » en plus, alors ils ne pouvaient pas me payer un médecin privé. Et pourtant, il cherchait à tous pris à me guérir d’une maladie que je n’avais pas. Au bout de trois années, il s’en rendu compte. Enfin. Mais mes parents refusèrent de me laisser partir de la clinique, prétextant que je n’étais pas près pour le monde extérieur. Que je serai mangé tout cru. Ce genre de choses que les parents radotent à leurs enfants, pour leur faire peur, ou pour ne pas qu’ils quittent le cocon familial. Alors, le Docteur Hauss décida de me faire sortir en douce. Il devint mon titulaire, sans que personne ne s’en aperçoive. C’est lui qui m’inscrivit dans un pensionnat. Le plus près de la clinique, car il ne pouvait me garder chez lui. C’est aussi lui qui paya mes frais d’inscriptions, et qui me verse une petite somme d’argent par mois. Je crois qu’il est en quelque sorte mon deuxième père.

Voilà comment je suis arrivé au pensionnat Pheobe, il y a trois ans. Voilà comment j’ai choisit de devenir un super-héro. »





MINI-RP

J’étais à présent en prise avec un curieux dilemme : Devais-je utiliser mon don pour casser l’arbre, puis récupérer le chat, ou devais-je simplement monter à l’arbre ? Hum.. Laissez-moi vous expliquer la situation avant.

Dans le parc du pensionnat, ou plutôt à la lisière de la forêt, j’avais entendu un chat miauler. N’en voyant pas souvent, et adorant ces petites félins miniatures, je me précipitais souvent vers eux dès que j’en voyais un. Malheureusement, au pensionnat, les occasions étaient rares. Ne serai-ce que par le nombre de pensionnaires, par la diversité des yajuus –peut-être que certaines races effrayaient les chats ?- ou encore, par la situation géographique de l’école. Et pourtant, il y en avait un devant moi. Un beau chat noir, au poil mi-long et aux yeux aussi bleus que les miens, ce qui était chose rare. Du moins, pour un chat.

Lorsque j’avais entendu ce miaulement, je n’avais donc tout simplement pas pu résister et je m’étais précipiter vers lui, tout heureux. Et là, était arrivé le problème : Le chat semblait coincer dans l’arbre. Quelle idée de monter dedans si on ne peut en redescendre ? Malgré toute l’admiration que je portais à ces êtres, cette question me laissait perplexe. Peut-être est-ce juste pour le plaisir d’être sauvé ? Puis pelotonné par un humain, comme quelque chose de précieux ? Dans ce cas-là, les chats se montreraient beaucoup plus sournois qu’on ne le penserait. Pour en revenir à mon problème, je ne savais toujours par ce que je devais faire. Le soleil commençait à se coucher, et les arbres étaient progressivement plongés dans l’obscurité. Je ne suis donc pas sûr que monter dans l’arbre, pour sauver ce chat, soit une bonne idée. Qu’à cela ne tienne, je n’ai qu’à claquer des doigts pour que l’arbre tombe, et le chat avec. Ou taper des mains, au choix. Et je n’aurai qu’à faire comme si je n’étais jamais passer par ici.. je ne pense pas que l’administration apprécie que je détruise des arbres pour sauver des animaux, aussi mignons soit-il.

Prenant une grande inspiration, chose inutile mais qui permettait de me concentrer, je montai en l’air ma main, et comme un geste religieux, sacré, je claquai mes doigts. Un bruit en sortit. Presque en même temps, un sillage dans le sol se créa. Sillage qui alla jusqu’à l’arbre, qui se déracina, comme s’il avait été frappé par un imposant objet. Et là, alors que je m’approchai pour récupérer le chat, celui-ci se transforma en un élève. Sans attendre, je fis demi-tour, histoire de ne pas être accusé de ce déracinement, sans lui adresser la parole et sans m'arrêter. Peut-être que je n’aurai pas dû vouloir sauver ce chat ? ... Trop tard ~



PETIT ÊTRE DERRIÈRE TON ORDI.

Prénom/pseudo : N’a pas.
Âge : 404 ans 8).
Comment as-tu découvert ce forum ? : Si je me souviens bien, par google, mon n’ami.
Qu'en penses-tu ? : Il est joli, agréable et semble assez actif.
Une remarque ? : Aucune.
Preuve de lecture du règlement :





Dernière édition par Xerxes Silvano le Lun 29 Oct - 22:21, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité

Anonymous
Invité

« I'm a superhero !! » - Xerxes Silvano.  Empty
MessageSujet: Re: « I'm a superhero !! » - Xerxes Silvano.    « I'm a superhero !! » - Xerxes Silvano.  EmptyLun 29 Oct - 22:10

Par ce que ma présentation est en cours depuis ... *compte* heu... 2 mois fufu
j'suis contente de dire que j'ai enfin fini ~
Bonne lecture ♥
Revenir en haut Aller en bas
Pampa Kaktu

Pampa Kaktu
Petit Kaktus ♥
Petit Kaktus ♥

« I'm a superhero !! » - Xerxes Silvano.  Empty
MessageSujet: Re: « I'm a superhero !! » - Xerxes Silvano.    « I'm a superhero !! » - Xerxes Silvano.  EmptyMar 30 Oct - 8:19

Salut mon petit héros ! ♥️

Ta fiche est bien, très longue, tu déforme la carte d'identité et parfaite, selon moi.

Marlgré tout, il à un point qui reste "trétré facheuuux", c'est l'orthographe. Je ne prétend pas être un champion (mais j'ai écrit orthographe du premier coup sans fautes, chui fier), mais certaines fautes piquent un peu les yeux. Comme me dirait Nono, en s'adressant à moi "Relit tes textes, et retire un maximum de fautes. :3". Si je me permet de faire ce commentaire, c'est parce que j'ai repéré certaines fautes que même moi je ne ferait pas, et qui me font un peu flipper. Par exemple... Tu confond l'anglais et le français !

" Xerxes peut se montrer très serviable, et honnête, mais croyez-moi, un enfant comme-ça, qui se prend pour un héro, se ferra avoir à tout les coups. "

Je ne relève que cette phrase, car j'ai la flemme de relever toutes les phrases où le mot "héros" apparaît au singulier. En anglais, on dit "an hero; many heroes", et en français on dit "un héros; plusieurs héros" Hé oui, le mot "héros" est invariable. J'avais juste envie d'étaler ma connaissance. « I'm a superhero !! » - Xerxes Silvano.  484997

A part tout ça, ta fiche me semble correcte, bonne chance mon Spendid Héros ! (c'est pas une faute, mais un jeu de mots éé)
Revenir en haut Aller en bas
Ikaku Kazumi

Ikaku Kazumi


« I'm a superhero !! » - Xerxes Silvano.  Empty
MessageSujet: Re: « I'm a superhero !! » - Xerxes Silvano.    « I'm a superhero !! » - Xerxes Silvano.  EmptyJeu 1 Nov - 20:29



BIENVENUE !

Eh oui, eh oui, tu es maintenant validé !

Avant de commencer à rp, il te faudra faire plusieurs choses : Tu devras tout d'abord aller recenser ton Don, puis faire de même pour ton avatar. Et ensuite, il faut que tu passes faire une demande de chambre, pour ne pas finir SDF ! Si tu veux un colocataire en particulier, n'hésite surtout pas à prévenir.
Ensuite, tu pourras aller faire une demande de tatouage, mais seulement si tu n'as pas de Don de naissance (puisque si tu as un Don de naissance, tu n'as pas besoin de tatouage pour l'activer). Tu pourras aussi faire une demande de rp. Tu trouveras forcément ton bonheur, il y a pleins de membres actifs qui n'attendent que l'arrivée de petit nouveau pour s'amuser avec eux. o/ Et n'oublie pas que, si tu es un nouvel arrivant, il faut passer par le hall d'entrée (mais tu peux faire sous forme de one shot). N'hésite pas non plus à intégrer un club (trois, maximum) que tu pourras retrouver ici. Par contre, si tu ne trouves pas ton bonheur, tu peux en créer, il n'y a aucun problème là-dedans, bien au contraire !


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



« I'm a superhero !! » - Xerxes Silvano.  Empty
MessageSujet: Re: « I'm a superhero !! » - Xerxes Silvano.    « I'm a superhero !! » - Xerxes Silvano.  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

« I'm a superhero !! » - Xerxes Silvano.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pensionnat Phoebe :: Administration et plus :: Votre personnage :: Présentations validées-