Eh oui, ce jour-là, la malchance semblait poursuivre le jeune Kaze. Et cela depuis le matin même. Il y a des jours comme ça… La rouquin aurait mieux fait de rester au lit, pour la journée entière, du moins, c’était ce qu’il s’entêtait à penser maintenant qu’il était assis dans le couloir, entièrement trempé par la pluie.
Tout avait commencé durant la matinée. Kaze ouvrit les yeux et bailla, encore engourdit par cette bonne nuit de sommeil. Tiens ? Il semblait faire jour. Voilà qui lui paru pour le moins étrange. Il était sensé se lever à l’aube, comme tout les jours de la semaine non ? Son réveil n’avait-il donc pas sonné ? Il n’en avait aucune idée, peut être que oui peut être que non… Dans tous les cas, il ne l’avait pas entendu. En y jetant un coup d’œil, il réalisa qu’il était dix heure trente. Dix heure trente ?! Effectivement, il avait fait une bonne grasse matinée. Seulement, on était mercredi. Et le mercredi est prisé par les cours, du moins, durant le matin.
Le jeune homme se leva précipitamment. Avait-il une chance d’être accepté en cours avec ce retard ? Il ne s’occupait pas vraiment de ce détail pour le moment, préférant privilégier le choix de sa tenue.
Ca ne dura pas bien longtemps, et Kaze sortit du dortoir Gaïa vêtu d’une chemise noir, et d’un pantalon blanc. Il pensait n’avoir nullement besoin de sa passer un coup de brosse, et repoussa ce supplice au lendemain, sachant pertinemment qu’il ne le ferait pas non plus. Et puis ses cheveux n’étaient pas dans un si terrible état. Du moment qu’ils n’étaient pas tous dressés sur sa tête en un immense épi, ça pouvait aller.
Il ne prit pas la peine de déjeuner, il n’avait pas faim, et puis de toute façon, il était bien trop tard.
Il sortit du bâtiment en trombe. Une fois arrivé dehors, il réalisa qu’il pleuvait à grosses goutes. Sans oublier qu’il y avait du vent. D’ailleurs, ce dernier ne tarda pas à faire des siennes. Une bourrasque fit s’envoler plusieurs feuilles qui se trouvaient dans la sacoche de Kaze. Le neko tenta de les rattraper, tout en pestant sur ce mauvais temps et en tentant d’éviter les nombreuses flaques de boue. Il réussit à en avoir quelques unes, mais le reste s’envola au loin.
Pas de chance… Voilà ce qu’on gagnait à ne pas ranger ses feuilles et les laisser en vrac dans son sac... Bref, il ne se lamenta pas plus longtemps sur son sort, et prit en courant le chemin des salles de cours.
Qui plus est, il détestait l’eau, ce n’était vraiment pas de chance.
Il arriva dans les couloirs entièrement trempé, quelques feuilles dégoulinantes à la main. Il aurait pu passer à la piscine, et faire un plongeon entièrement habillé, le résultat n’aurait pas été moindre.
Mais il n’allait tout de même pas se présenter en cours ainsi ?! Trempé, et complètement débraillé. Il était plus semblable à un clochard qu’autre chose en fait…
Et qui plus est, il n’avait mais alors aucune envie d’aller en cours. Bon… Alors c’était décidé! Pas de cours aujourd’hui! En espérant que personne ne l’ait vu rôder dans les couloirs. Il trouverait une excuse le lendemain et le tour sera joué! Après tout, il n’était même pas sûr d’être accepté, vu son immense retard… Et puis on peut être bon en classe et sécher les cours de temps à autre non ?
Il décida de ne plus penser à ça, et de faire demi-tour avant que quelqu’un ne l’aperçoive. Mais bien sûr, la malchance ne l’avait toujours pas lâché, loin de là…
Etant resté immobile un certain temps, une flaque s’était formée. Une flaque sur laquelle Kaze glissa.
Le rouquin releva la tête. Il put apercevoir que d’autres feuilles étaient tombées dans l’eau, ce qui les rendaient complètement illisibles. Le jeune homme se releva, et s’assit un petit instant à terre.

« Eh oui… quand la malchance vous poursuit… »

Il avait pensé à voix haute, et en était parfaitement conscient. De toute manière, il était seul dans ce couloir. Il semblait désert, mais pour combien de temps encore ?

Le couloir était désert. Du moins, pour le moment.
Kaze ne voulait croiser personne, pas dans cet état-là en tout cas. Sa fierté en aurait prit un coup si quelqu’un l’aurait aperçu ainsi… Ce fut en pensant à cela que le jeune homme décida de bouger d’ici.
Il s’ennuyait déjà… Nullement besoin de retourner dans sa chambre, il savait bien qu’il n’y trouverait rien à faire. Et avec ce temps, aucune chance qu’il aille dehors non plus. Par ailleurs, s’il voulait sortir d’ici, il devait impérativement passer par l’extérieur. Et avec la malchance qui le poursuivait depuis ce matin, il ne doutait pas une seconde qu’une autre catastrophe aurait lieu…
Kaze jeta un coup d’œil à ses feuilles. Complètement illisibles… Elles lui seraient donc inutiles, tout comme celles qu’il venait de perdre dans la tempête.
Il en récupérerait bientôt quelques-unes. Ce sera quelqu’un qui viendrait le trouver ici et qui les lui tendraient. Cette personne serait au courant de son nom, car ce dernier était inscrit sur les quelques feuilles récupérées. Comment savait-il tout cela ? Eh bien grâce à son don tout simplement… Ce dernier lui permettait de voir certaines choses du passé mais aussi du futur. Ca pouvait d’ailleurs s’avérer bien pratique, mais malheureusement, ses visions avaient toujours été très floues. Et aujourd’hui ne faisait pas exception. Si Kaze savait que ces feuilles lui reviendraient bientôt, il n’avait pu voir quelle personne les lui rendrait. Ainsi que ce qui aurait lieu avant cela… Mais il avait apprit que ça se passerait ici même, dans ce couloir.
Il décida alors de rester encore quelques instants ici, la personne ne tarderait sûrement pas à arriver. Le jeune homme s’assit plus confortablement, dos contre mur, et attendit.
Son don ne lui avait pas tout montré… Un moment plus tard, Kaze crut entendre un léger frémissement. Il tourna la tête et regarda tout autour de lui, interloqué. Il n’y avait personne… Était-ce son imagination qui lui avait joué des tours ? Pas du tout… Mais il n’eut pas l’idée de lever les yeux vers le plafond, et ne vit donc pas l’oiseau qui survolait le couloir. Ce dernier était coloré… Il devait s’agir d’un perroquet, ou bien de quelque chose comme ça… Ce n’était pourtant pas très courant d’apercevoir un perroquet dans une école. Alors il devait s’agir d’un élève ? Un Oumu ?
Cependant, le jeune Neko ne l’avait toujours pas vu. Alors imaginez un peu sa surprise lorsque ce dernier lui tomba dessus! Et pas sous sa forme de perroquet, mais plutôt sous sa véritable forme! Un poil plus lourde que la première…

Aie... Sorry Kaze... Tu vas bien au moins?

Le rouquin porta la main à sa tête. Il allait avoir une bosse, aucun doute là-dessus. Mis à part ça, rien de grave. Il posa son regard vert sur le jeune Oumu. De part sa taille, Kaze en conclu qu’il devait être un peu plus jeune que lui. Peut être quinze ou seize ans ? Des cheveux bruns, plutôt courts, des yeux gris, et le visage souriant. Il lui rendit son sourire et allait lui répondre.
Mais attendez, comment connaissait-il son nom ? Ils ne s’étaient jamais vus. C’était bel et bien la première fois qu’ils se rencontraient…

- Ça va rien de cassé ? Kaze, j'ai récupéré certaines de tes feuilles...

A sa droite se trouvait une jeune fille. Cette dernière possédait des cheveux noirs, ainsi que des yeux bleus.
Bon, encore une fois, son don lui avait été bien utile… Il savait comment la jeune fille connaissait son nom, mais pour l’autre garçon, c’était un mystère…
Lui qui espérait ne croiser personne, il était servit… Mais il n’était pas dans un si terrible état après tout.Et puis il était heureux de rencontrer d’autres personnes ici.

« Ca va aller… »

Il tourna la tête vers la jeune fille et tendit la main.

« Merci pour mes feuilles, c’est gentil d’en avoir rattrapé quelques-unes. »

Kaze se releva, et rangea ses cours dans son sac. Il s’occuperait du rangement de ce dernier plus tard.
Il fit un large sourire à ses deux interlocuteurs avant d’ajouter à l’intention du jeune homme:

« Voilà qui est étrange… Dis-moi, comment connais-tu mon nom ? »

Bon… Reprenons depuis le début… Premièrement, pour je ne sais quelle raison, son réveil ne sonne pas. Le résultat se fait alors compter en heure, plus aucune chance qu’il soit accepté en cours à présent… Il décide de tout de même tenter le coup, et se pointe dehors, alors que la tempête bat son plein. Une bourrasque fait malheureusement s’échapper quelques feuilles de sa sacoche. Un moment après, sachant que courir dehors pour tout rattraper serait peine perdue, il entre dans un couloir. Assis à terre, il se demande à présent ce qui pourrait lui arriver de pire. Eh bien il n’a pas tout vu.
Un perroquet survole le couloir, et bien sûr, reprend sa forme humaine juste au-dessus de lui. Kaze se prend donc un jeune Oumu en pleine face.
Oh que oui… cette journée était pour le moins spéciale… Cependant, grâce à la jeune fille, il avait récupéré quelques unes de ses feuilles, au moins une bonne nouvelle… De plus, il ne pouvait nier que le fait d’avoir un peu de compagnie ne lui déplaisait guère…
Ces deux jeunes personnes connaissaient son prénom. Du côté de la fille, ce n’était pas étonnant, puisque cette dernière lui avait rapporté ses feuilles. Feuilles où était inscrit son prénom… C’était plus mystérieux du côté du garçon. Ce dernier n’ayant pas eut les feuilles en main, il lui était impossible d’être au courant…
Mais au lieu de se torturer les méninges, mieux il valait le lui demander, et Kaze n’y manqua pas.
Un léger silence se fit entendre. Après quoi, le jeune Oumu répondit en ces termes:

"Bah heu... C'est à dire que... Comment dire ça d'une manière qui vexe pas... J'ai... ton dossier complet dans mon ordi...

Son… dossier… ? Dans son ordinateur… ? Kaze ne fut pas sûr de comprendre… Mais s’il avait son dossier, et qui plus est, au complet, peut être travaillait-il au pensionnat ? Impossible, il était bien trop jeune… Alors qu’est-ce que son dossier fichait dans son ordi ? Non pas qu’il était vexé, pour tout dire, il s’en fichait. Il fut seulement surpris, et quoi de plus normal après tout ? Il esquissa un léger sourire, espérant masquer la surprise qui devait sûrement se lire sur son visage.

« Eh bien… c’est quelque peu étonnant je l’avoue… »

Ca l’avait réellement surpris, mais il ne s’attarda pas plus longtemps sur ce détail… Quoi que… Il était tout de même assez curieux. Pourquoi son dossier à lui ? A moins qu’il en ait d’autres ? De plusieurs élèves ? Oui, sûrement… Parce qu’il ne voyait pas vraiment pourquoi seul son dossier se trouvait dans l’ordinateur de ce jeune homme. Peut être travaillait-il pour l’administration ? Bon, il n’en avait pas finit avec des « peut être que… »
Ce que le rouquin n’avait pas remarqué, c’était qu’ils se trouvaient en réalité tout près de l’aboutissement du couloir. La pluie tombait devant eux sans qu’ils ne soient touchés, puisqu’ils étaient encore abrités. Mais pas pour longtemps. Le vent changea de direction, et par conséquent, les gouttes aussi. Kaze eut le temps d’en sentir quelques-unes contre son visage avant que la jeune fille n’ouvre son parapluie.

- Ça vous arrive souvent d'être en retard ?

Tiens ? Elle aussi était donc arrivée à la bourre ? Et sûrement que le garçon aussi…
Remarquant que la jeune fille luttait, et disputait le parapluie au vent, Kaze prit la relève. Il fit du mieux qu’il put pour placer le parapluie non seulement au-dessus de lui, mais fit aussi en sorte que ses deux interlocuteurs en profite.
Il était vrai que le vent était très fort. D’ailleurs, une feuille lui passa juste sous le nez. Tiens ? Ne s’agirait-il pas de l’une des siennes ? Il n’en avait aucune idée..

Un coup de tonnerre ? Non… Pourtant il était persuadé d’en avoir entendu un… Il eut la réponse un peu plus tard, lorsqu’il remarqua la même feuille qu’à l’instant lui passer encore une fois sous le nez. Décidément, son don s’avérait bel et bien utile aujourd’hui…
Bon… Ils n’auraient sûrement pas le temps de traverser la cour, l’orage éclatera d’une minute à l’autre.

« Si vous ne voulez pas être encore plus trempés, je vous conseille de rester encore un peu dans le couloir, du moins, c’est-ce que je vais faire moi…
Un orage ne va pas tarder à éclater, et je doute qu’un aussi petit parapluie puisse tous nous protéger… »

Comme pour accompagner ses dires, un coup de tonnerre éclata. Kaze abaissa le parapluie, et le replia avant de le rendre à la jeune fille. Après quoi, il s’éloigna un peu, faisant signe aux deux jeunes gens de le suivre. S’il devait rester là encore un peu, afin d’être à l’abri c’était bien mieux avec de la compagnie! Il s’assit, dos contre mur, les incitant à en faire de même. Puis, tournant la tête vers la jeune fille:

« Au fait, je n’ai toujours pas répondu à ta question. Pour ma part, on ne peut pas dire qu’il s’agit là de mon premier retard, et ça ne sera pas non plus le dernier… Néanmoins, je pense que si ça ne se fait sentir sur les résultats scolaires, il n’y a rien à craindre… »

Si vous ne voulez pas être encore plus trempés, je vous conseille de rester encore un peu dans le couloir, du moins, c’est-ce que je vais faire moi…
Un orage ne va pas tarder à éclater, et je doute qu’un aussi petit parapluie puisse tous nous protéger…

Le vent rabattait la pluie dans le couloir en l'inondant en même temps… Kaze ferma mon parapluie et partit en retraite dans la partie du couloir la moins inondée. Je suivis son mouvement. Je regardais Pampa en lui fessant signe de venir à nos côtés. Il ne dut pas comprendre car il s'élança dans le déluge qui se déroulait à l'extérieur de ce couloir. Kaze ignora son mouvement et il répondit à ma question précédente mais sa voix était peu perceptible avec le bruit qui provenait de l'extérieur :

Au fait, je n’ai toujours pas répondu à ta question. Pour ma part, on ne peut pas dire qu’il s’agit là de mon premier retard, et ça ne sera pas non plus le dernier… Néanmoins, je pense que si ça ne se fait sentir sur les résultats scolaires, il n’y a rien à craindre…

Pampa dit quelque chose mais la foudre tonnait, se qui couvrait tout les bruits autres. Soudain, se qui devait arriver arriva, Pampa fut foudroyer sur place… Je le vit s'écrouler et il déclara :

Ouch, ça fait mal, ça..

Je le vis qui ne se relevais pas… Je me précipitais pour le ramasser et le ramener à l'intérieur du couloir. J'écoutais alors son coeur mais tout avais l'air d'aller parfaitement. Seul le choc de l'impact dut l'assommer. Je regardais Kaze et lui dit :

Tout va bien, il a juste été assommer avec l'impact…

Le vent et la pluie perduraient, encore et toujours… C’était à se demander si ça allait s’arrêter au bout d’un moment! Mais dans tout les cas, ça ne serait pas pour maintenant… Quel sale temps quand même… A première vue, on se serait sans doute cru en plein mois de novembre, alors qu’on était en fait en été.
Bon… de toute manière, se morfondre n’arrangerait rien… quand bien même il aurait aimé voir un peu le soleil au bout de plusieurs jours de pluie…
Kaze était à présent assis au fond du couloir, espérant que la tempête se calme bien vite pour pouvoir mettre un pieds dehors. Parce que pour le moment, ce n’était pas la peine d’y penser. Comme il l’avait vu quelques instants plus tôt, les éclairs vinrent s’ajouter à la pluie et au vent. Vent qui soufflait toujours de plus en plus fort.
Le rouquin lâcha un soupir de lassitude. Quelle journée… Et qu’est-ce qui allait se passer maintenant ? Le toit allait lâcher sur eux peut être ? Avec la malchance qui le poursuivait, ça ne l’aurait même pas étonné… Mais bon… ‘fallait quand même pas exagérer non plus hein? Surtout que cette fois-ci, il n’eut aucune vision quant à leur futur. Il crut alors naïvement que rien n’arriverait. A ce moment-là, il ne savait pas à quel point il avait tort… Eh oui… ils ne seront sûrement pas encore tranquilles avant un bon moment.
Bref, Kaze venait de répondre à la jeune fille sur la question des retards. Après quoi, plus par simple curiosité qu’autre chose, il leur demanda à chacun leurs prénoms. Le jeune homme fut surprit de ne pas avoir de réponse. Il releva alors la tête, et scruta le paysage. La fille regardait dehors, étonné, Kaze se releva et en fit de même. Arrivé à son niveau, il aperçut ce qui semblait tant la sidérer. Il s’agissait en fait du jeune Oumu, qui, pour une raison encore obscure, se tenait dehors.

"AU FAIT, MON NOM EST PAM..."

Un immense bruit, suivit d’une lumière aveuglante.

"Ouch, ça fait mal, ça..."

Kaze aperçut le garçon, face contre terre. Il mit peu de temps avant de comprendre ce qui lui était arrivé. Un moment plus tôt, la foudre était tombée, et cela sur nulle autre que le jeune Oumu. Ce n’était pas de chance… Était-ce Kaze qui lui avait porté malheur ? Peut être bien… mais il y avait autant de chance pour que ce soit aussi bien le hasard. Et cette fois-ci, il n’avait eut aucune vision… Ah… c’était vraiment pas pratique ce don...
Ce fut un bruit précipité qui le tira de ses pensées. La jeune fille partit en trombe dehors, sans que Kaze n’ait le temps de réagir. Elle arriva au niveau du jeune garçon brun, le ramassa et revint avec lui, à vive allure, au fond du couloir.
Une fois cela fait, elle écouta son cœur.
Kaze, qui se tenait juste à côté, ni dit rien, et attendit impatiemment le verdict.

Tout va bien, il a juste été assommé avec l'impact…

Le rouquin fut soulagé. N’empêche que ça aurait tout de même put être dangereux… Heureusement qu’il n’était qu’assommé. Kaze posa son regard sur le jeune garçon. Effectivement, il ne semblait pas blessé.

« Je pense aussi… Bon, dans ce cas il n’y a plus qu’à attendre qu’il reprenne ses esprits. »

Après avoir dit cela, le jeune homme se rassit, et scruta l’Oumu. Ce dernier ne reprit pas connaissance, du moins, pas encore… C’était pas étonnant après tout… Il avait même, en quelque sorte, eut de la chance… Ca aurait pu être bien pire…
A présent, Kaze tourna le tête, et prêta attention à la jeune fille.

« Ben dis-donc… se faire frapper par la foudre comme ça… »

Il esquissa un léger sourire. Après quoi, il posa à nouveau son regard sur le garçon inconscient, et attendit patiemment que ce dernier se réveille.

"Ben dis donc, se faire frapper par la foudre comme ça..."

À mon réveil, je sentait quelque chose de... froid. Je ne pourrait pas vous décrire comment on se sent après avoir été frappé par un éclair. Mais ce que je sais, c'est qu'après m'être mis en tailleur pour les observer avec de grand yeux. J'avais une drôle d'impression. Celle de tout savoir, mais en essayant de s'en souvenir, tout oublier... Je vous jure, c'est trop horrible...

"Hé bien... Quand la malchance vous poursuit... ça peut faire des ravages... pu***n ma tête!"

Cette énorme migraine arrivait à point nommée. ça signifie que j'ai été sauvé par le déclenchement automatique de mon don! Ouah, j'ai eu de bol pour une fois.

"Heureusement que mon don était là pour me sauver! Ah, au fait, moi c'est Pampa. Enchanté de te rencontrer Kaze! Mais au juste, ton don est-il aussi approximatif que ça? Je pense que désormais plus jamais je ne sortirait pas temps d'orage."

Et, en soupirant, je vais m’asseoir au fond du couloir, complètement épuisé et ravagé par ma migraine

Hé bien... Quand la malchance vous poursuit... ça peut faire des ravages... pu***n ma tête!

Pampa venait de se réveiller, se qui me rassura. Apparemment, il avait mal à la tête… Il était toujours allongé dans le couloir mais n'était plus inconscient… Je regardais Pampa et Kaze, je pensais que cette journée était vraiment malchanceuse… Pampa repris la parole :

Heureusement que mon don était là pour me sauver! Ah, au fait, moi c'est Pampa. Enchanté de te rencontrer Kase! Mais au juste, ton don est-il aussi approximatif que ça? Je pense que désormais plus jamais je ne sortirait pas temps d'orage.

Il soupira puis se leva et paris s'asseoir plus loin dans le couloir. Des cernes apparut sous ses yeux devenant de plus en plus imposant. Je le regardais puis dit :

Tu as l'air fatiguer Pampa… Je m'appèle Mitsuki, enchantée Kaze

Je regardais Pampa puis je me rapproche de celui-ci pour me protéger de la pluie qui envahissait de plus en plus le couloir, l'eau avait déjà mouiller le bas de mon pantalon. Je regardais alternativement Pampa et Kaze et attendait qu'un des deux réagissent…

Kaze avait une sainte horreur de la pluie. Pas que de la pluie d’ailleurs, plutôt de l’eau en général… Ben oui, c’était un matou. En effet, tout comme les chats, il haïssait la flotte, et raffolait de tous les endroits chauds et douillets. Et ça ne s’arrêtait pas à là. A vrai dire, à peu près tous ses goûts se rapprochaient, de près ou de loin, à ceux d’un minou.
Bref, là n’était pas la question. Kaze, sûrement comme ses deux compagnons, n’avait qu’une hâte, que la pluie et les éclairs cessent. Ca devenait lourd à la longue! Et encore, il n’avait pas à se plaindre lui. Bon d’accord, il avait perdu la moitié de ses feuilles de cours dans la tempête, et il était à présent entièrement salit et trempé, mais au moins, il ne s’était pas prit la foudre! Contrairement au pauvre Oumu qui était encore dans les vapes. Le rouquin n’était peut être pas le plus malchanceux du groupe finalement…
La jeune fille et lui attendaient à présent son réveil. Heureusement pour eux, ils étaient abrités dans le couloir, quand bien même ce dernier commençait à être quelque peu inondé. Mais quelle journée pourrie…
Un léger mouvement tira Kaze de ses pensées. Lorsqu’il baissa son regard, il put remarquer que le jeune Oumu avait ouvert les yeux.

"Hé bien... Quand la malchance vous poursuit... ça peut faire des ravages... pu***n ma tête!"

Arf… pas de chance… une migraine en prime… Il avait trouvé quelqu’un de plus malchanceux que lui…
Il n’était même pas midi encore… qu’est-ce qui allait se passer ensuite ? Bon… mieux valait ne pas y penser… Kaze lança un regard compatissant à l’Oumu. Ce dernier ne tarda pas à enchaîner:

"Heureusement que mon don était là pour me sauver! Ah, au fait, moi c'est Pampa. Enchanté de te rencontrer Kaze! Mais au juste, ton don est-il aussi approximatif que ça? Je pense que désormais plus jamais je ne sortirait par temps d'orage."

Ce serait une idée judicieuse en effet. Lui aussi retiendrait la leçon pour la prochaine fois.
Le don du jeune Oumu avait donc sauvé ce dernier. Mais de quoi pouvait-il donc bien s’agir ? L’annulation peut être ? Ou bien autre chose ? Une sorte d’atténuation de la douleur ? Pour tout dire, il n’en savait rien. Dans ce cas, comment est-ce que Pampa connaissait le sien ? Il ne lui en avait pas parlé pourtant. Encore à cause de son dossier alors ? Il n’en avait aucune idée…

Tu as l'air fatigué Pampa… Je m'appelle Mitsuki, enchantée Kaze

Mitsuki posa son regard sur Pampa. Quelques instants après, elle se leva et alla rejoindre ce dernier, assis un peu plus loin dans le couloir. En parlant de couloir, l’eau commençait sérieusement à l’envahir celui-là.
Une gamelle dans la boue… un coup de tonnerre sur Pampa… et maintenant une inondation ?! Nan mais ça commençait à devenir flippant là… Ca allait en crescendo ou quoi ?! Bref, à son tour, Kaze se leva, et, ne désirant pas se retrouver plus trempé qu’il ne l’était déjà, prit place à côté de ses deux compagnons.
De là où il se trouvait à présent, il pouvait apercevoir le désastre de dehors. Un véritable déluge! Et s’il y avait tant d’eau dans le couloir, c’était pour la simple et bonne raison qu’il n’y avait pas de porte. Allez savoir pourquoi d’ailleurs… en tout cas, c’était pour cette raison que le couloir était si inondé, les gouttes d’eau, poussées par le vent, rentraient par là.
Tiens ? Mais la lumière s’est éteinte ? Une coupure de courant ? Sûrement… hé mais attendez, il y a des classes ici ? Un porte ne tarda pas à s’ouvrir, laissant apparaître le visage surprit d’un professeur. Kaze le connaissait celui-là, aïe… il était plutôt sévère… Ca n’allait pas être joli quand il apercevrait les trois élèves trempés au fond du couloir, que penserait-il ? Qu’ils séchaient ?
Le jeune homme posa son regard sur Mitsuki et Pampa. Après quoi, il leva les yeux. La lumière était allumée… Une vision ? Eh oui… Il tourna la tête et regarda Pampa, il n’avait toujours pas répondu à sa question.

« Pour tout te dire, mon don est assez approximatif, c’est vrai… Mais il peut aussi s’avérer bien utile par moment, comme pour maintenant par exemple. »

Il s’adressa à présent à ses deux interlocuteurs.

« Dites, vous pensez qu’avec la poisse qui nous colle on aurait une chance de traverser la cour sans que quelqu’un se prenne un autre éclair ou je ne sais quoi d’autre… ? Parce que si on reste là… dans quelque temps aura lieu une coupure de courant à cause de l’orage. Les professeurs présents dans les salles de cours sortiront voir ce qui se passe… Et nous on n’aura pas l’air très intelligents… surtout qu’on devrait être en cours à l’heure qu’il est… »

- Pour tout te dire, mon don est assez approximatif, c’est vrai… Mais il peut aussi s’avérer bien utile par moment, comme pour maintenant par exemple.
Dites, vous pensez qu’avec la poisse qui nous colle on aurait une chance de traverser la cour sans que quelqu’un se prenne un autre éclair ou je ne sais quoi d’autre… ? Parce que si on reste là… dans quelque temps aura lieu une coupure de courant à cause de l’orage. Les professeurs présents dans les salles de cours sortiront voir ce qui se passe… Et nous on n’aura pas l’air très intelligents… surtout qu’on devrait être en cours à l’heure qu’il est…

Pampa répondit du tac au tac dans un élan de joie inexplicable et qui restera à jamais un mystère :

- C'est là que j'entre en scène! Je vais pouvoir nous aider à décamper avant que ta vision ne se révèle exact. Mitsuki, ton parapluie je te prie... Merci. Voilà! Devant vos yeux ébahis le grand Pampazini va faire grandir ce parapluie et le rendre potable pour toute situation! Ghigh... Humf... Humf... Et voilà! Comme vous le voyez, notre petit parapluie est plus réistant, et mesure plus de deux mètres! Comble du bizzaroïde, il garde son poids d'origine. Néanmoins, il fait que je reste assez près du parapluie... Par conséquent, je vous laisse la charge de porter se parapluie en courant à toute vitesse là ou vous voulez aller, car je ne tiendrai pas longtemps l'amplification sous forme animale! J'ai été assez clair ?

Je n'avais pas tout compris mais j'avais intégrer le plus important Pampa avait agrandir le parapluie sans en changer le poids… Et le plus étonnant c'est que ne me soit pas ébahit devant cette métamorphose … Dans son élan de joie, il se transforma en sa forme yajuu et je compris que la seule chose à faire était de la suivre je saisis le parapluie et fis signe à Kaze de se lever et de venir sous le parapluie. dans cet élan je répondis à Pampa, qui attendait une réponse :

- tout compris chef ! Ton don est vraiment très intéressant et pratique en même temps. D'ailleurs, le tien aussi est très utile Kaze… Je sais pas si mon don pourrais nous aidez dans cette situation …

Je tenais toujours le parapluie et attendait qu'un des deux garçons réagissent … En même temps je réfléchissais en quoi mon don pourrait nous être utile dans cette situation… Je fis l'inventaire de mes poches : Je n'avais qu'un caillou que j'avais ramasser la veille quand le temps était clément, un petit carnet avec des feuilles de papier blanc et une feuille de bambou. Je les mis devant moi en les gardant dans mes mains… Je regardais le parapluie… La toile était déjà imbibé d'eau … on sera trempé avant même d'avoir mis un pied à l'extérieur du couloir … Soudain j'ai eu une idée… Le bambou est très imperméable … Et je pouvais utilisé mon don… Je m'exclamait :

- JE SAIS !! Pampa, le parapluie est déjà trempé, il ne nous servira à rien… cependant je peux utilisé mon don et vous abriter jusque là où vous souhaitez allez

Je souriais et attendait leurs réponses …

La question qui se posait à présent, c’était : que faire ? Quelle bonne idée ils avaient eut en se regroupant tous les trois ici… Maintenant, ils se retrouvaient coincés… Dehors, il pleuvait encore et toujours. A voir ces immenses gouttes d’eau tomber ainsi, on pouvait facilement penser que ça ne s’arrêterait jamais…
Kaze n’avait aucune envie de retourner à l’extérieur, du moins, pas sans abris. Il était un neko, ne l’oublions pas, et, ayant à peu près les mêmes goûts qu’un minet, il n’était pas fait pour l’eau… Il préférait rester ici, au risque de se faire mal voir par les professeurs, plutôt que d’aller se mouiller encore une fois. Mais malheureusement pour lui, cette idée était à présent à bannir, s’il ne voulait pas se prendre des heures de colles…
Restait maintenant à trouver un moyen pour sortir d’ici en vitesse. Ca semblait être bien simple comme ça, mais c’était en réalité loin d’être le cas. Avec la malchance qui les collaient depuis le matin, ils ne reviendraient sûrement pas indemnes de leur course sous la pluie…
Après avoir fait part de sa vision à Mitsuki et Pampa, le rouquin soupira ouvertement, et, baissant la tête, ne dit plus rien, laissant donc la parole à ses deux interlocuteurs. Presque aussitôt après, Pampa répliqua.

"C'est là que j'entre en scène! Je vais pouvoir nous aider à décamper avant que ta vision ne se révèle exacte. Mitsuki, ton parapluie je te prie... Merci. Voilà! Devant vos yeux ébahis le grand Pampazini va faire grandir ce parapluie et le rendre potable pour toute situation! Ghigh... Humf... Humf... Et voilà! Comme vous le voyez, notre petit parapluie est plus résistant, et mesure plus de deux mètres! Comble du bizarroïde, il garde son poids d'origine. Néanmoins, il fait que je reste assez près du parapluie... Par conséquent, je vous laisse la charge de porter ce parapluie en courant à toute vitesse là ou vous voulez aller, car je ne tiendrai pas longtemps l'amplification sous forme animale! J'ai été assez clair?"

Kaze fut, dans un premier lieu, plutôt surprit. Il était vrai que cette idée était farfelue… Farfelue mais pas idiote pour autant! Bien au contraire… c’était ingénieux! Mais allait-ce fonctionner ? Ca semblait être risqué, et encore plus avec cette fichue malchance…
Il n’eut pas le temps de dire un mot, Pampa s’élança vers le bout du couloir, et Mitsuki ne tarda pas à le suivre. Ce fut au tour de cette dernière de se mettre à parler.

- Tout compris chef ! Ton don est vraiment très intéressant et pratique en même temps. D'ailleurs, le tien aussi est très utile Kaze… Je sais pas si mon don pourrais nous aider dans cette situation …

Le rouquin jeta à la jeune fille un regard surprit lorsque cette dernière se mit à faire, pour une raison qui lui était inconnue, le tri de ses poches.
Il était aussi curieux quant au don de la demoiselle, mais ne lui demanda rien. Sachant qu’il serait bien assez tôt au courant.

- JE SAIS !! Pampa, le parapluie est déjà trempé, il ne nous servira à rien… cependant je peux utiliser mon don et vous abriter jusque là où vous souhaitez allez.

Pour le coup, tout ça devenait réellement surprenant... Mais c’était amusant aussi! A eux trois, ils trouveraient sûrement un moyen pour sortir de cet infernal couloir! Le seul hic, c’était qu’il fallait se dépêcher. La coupure n’allait pas tarder, ce n’était plus qu’une question de secondes avant qu’ils ne se retrouvent au milieu de plusieurs profs, tous plus sévères les uns que les autres. Le problème qui se poserait alors ne serait pas comment sortir d’ici mais plutôt combien d’heures de colle ils auraient chacun…
Il sourit à ses deux interlocuteurs, et se mit parler.

« Moi je suis pour, mais on a intérêt à faire vite… »

Il désigna d’un signe de tête les salles de cours, après quoi, il rejoignit Pampa et Mitsuki. Une fois cela fait, il s’adressa à la jeune fille.

« Je ne sais pas encore en quoi consiste ton don, mais j’ai l’impression qu’il va nous être bien utile… »

Puis, à ses deux interlocuteurs cette fois:

« Bon, on y va ? »

Suite du RP:

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