C'est dans un magnifique tourbillon de sensations, de caresses, de baisers et de mots doux qu'Aléa perdit sa... comment pourrait-on dire.. sa pureté nous allons appelé ça.
Elle sentait son coeur battre à tout rompre, son corps revenir doucement à température ambiante.. Cela avait été.. MAGNIFIQUE !! Elle n'aurait jamais imaginé que cet acte puisse être aussi... doux, agréable.
Cela devait sûrement être dû au fait qu'elle éprouvait des sentiments très forts vis-à-vis de Komen, sinon elle n'aurait pas autant aimé..
Une main vint lui caresser la joue et les cheveux, un frisson de plaisir la parcouru tandis qu'un parfum de mer arrivait à ses narines.. Peut-être qu'elle allait aimer aller a la mer a présent.. Elle sourit tout en gardant les yeux fermés.
Un baiser sur son front, quelques mouvements saccadés plus tard, elle sentit que le drap avait reprit une position normale et qu'elle avait l'opportunité de bouger comme bon lui semblait sur le lit, elle sourit en se disant que le pauvre garçon avait dû bien s'amuser a remettre le drap correctement..
Aléa le sentit se couché près d'elle, n'osant pas trop bouger, elle se laissa faire lorsque Komen posa sa main sur sa hanche..
Après quelques minutes, la respiration du jeune homme se fit plus calme.. Il s'était endormi.. Aléa esquissa un sourire et décida d'enfin ouvrir les yeux et ce qu'elle vit devant elle la laissa sans voix..
Komen ressemblait a un ange comme ça, les yeux fermé, la bouche entrouverte laissant passer un petit souffle.
Elle s'approcha de lui, en prenant soin de ne pas trop bouger pour pas le réveiller, et posa sa tête sur un coussin, à quelques millimètres à peine du visage de son chéri..

- crois-tu que je ne le ferais pas souffrir juste parce que tu t'es amouraché de lui ??

Cette phrase résonna dans la pièce comme si elle était vide..ce murmure avait fait plus de bruit dans les oreilles d'Aléa que dans la réalité..
Voilà de nouveau le calvaire qui allait recommencer... Un frisson parcouru la jeune fille tandis que cette voix continuait, toujours plus faible, mais les mots tranchant de plus en plus Aléa dans son coeur

- serte, il embrasse bien, enfin rectification.. son baiser ma bien calmé, mais cela ne m'empêchera pas de lui lui faire payer son.. anesthésie

Ses derniers mots firent l'effet d'une douche froide à Aléa

- Pas Komen.. murmura-t-elle tandis qu'une larme coulait sur sa joue

Tu m'explique ou .... ?

Voilà, le moment était venu de dire la vérité et de voir si cela tiendrait entre Komen et elle.. Elle soupira se leva du lit pour prendre ses vêtements qu'elle remit rapidement, se moquant du regard que devait lui lancer le garçon, et une fois finit de se préparer, se tourna finalement et le regarda dans les yeux.. Si déjà elle devait lui parler d'elle, que cela se fasse dans les yeux.
Elle se rassit sur le lit sans pour autant détacher le regard de celui de Komen et après quelques minutes de silence, commença son récit.

[color=indigo]- ma mère est morte le jour de ma venu au monde.. mais elle est pas vraiment partie.. elle est rentrée je-ne-sais- comment dans ce pendentif que tu viens de lancer dehors. Ma grand-mère ma élevé, mais elle ne m'a donné mon collier qu'à mes 8 ans, quelques jours après que mamie est adopté un jeune garçon, Mickël.. Il devait me tenir compagnie.. sauf que les deux ensembles : mon pendentif et lui, ne firent pas très bon ménage.. /color]

Les larmes lui montèrent aux yeux mais elle les essuya d'un revers de mains, s'il devait la quitter, que cela se fasse en pleine connaissance de sa vie, et pas que de la moitié.

.. Au fur et à mesure que les années ont passés, le collier a commencé a me contrôler, j'ai fait beaucoup de mal.. mais jamais tuer quelqu'un.. Mickël devint mon mentor pour essayer de me débarrasser de ce collier.. Mais m'enfonçait plus qu'il ne m'aidait.. C'est lui qui m'a fait toutes les cicatrices que tu as dû sûrement voir sur mon corps.. à Mes 17 ans, Mickël voulu que je le suive et que je quitte mamie, il m'a monté la tête pour que je ne soit plus.. calme.. Je me suis énervé.. Le collier a réussi a me posséder comme jamais il ne l'avait fait et comme jamais plus il ne le refera et..

Aléa hésita quelques secondes.. devait-elle vraiment lui annoncer la suite.. Elle serra les poings, ferma finalement les yeux et retint ses larmes pour annoncer d'une voix tremblante et enroué

- J'ai mis le feu chez ma grand-mère.. Enfin ma mère.. non, c'était mon corps donc moi.. J'ai mis le feu et je suis sortie de la maison.. Quand je suis revenu à moi, tout était en feu, Mickël me souriait et regardait le spectacle.. Je couru pour chercher mamie, mais elle ne voulu pas de mon aide et décida de mourir brûler.. elle me donna toute sa fortune mais me fit promettre de venir ici pour essayer d'enlever ce collier et d'enlever ma mère de ma vie.. qu'elle soit morte pour de vrai dans tout les sens du terme. Ma grand-mère est morte a cause de moi, par moi elle est morte, mais je suis là pour essayer de trouver la paix et le moyen de me débarrasser de ce qui me rattache a mon passé et a ma mère.. Le collier reviendra autour de mon cou, cela est qu'un petit moment de répit.. Elle reviendra temps que je n'aurait pas trouvé le moyen de la faire sortir du pendentif et de la faire disparaître de ma vie a jamais..

Aléa rouvrit les yeux embué de larmes et attendit la réaction de Komen.. Elle l'imaginait reculer doucement et prétexter un rendez-vous pour partir.. courir pour s'éloigner d'elle..

Après avoir débité toute son histoire, Aléa se sentait totalement vidée. Elle releva timidement les yeux pour voir la réaction de Komen et quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit que ce dernier la regardait avec tristesse et un sentiment totalement opposé : du désir. Elle souleva un sourcil et pencha la tête comme elle avait l’habitude de faire quand quelque chose l’étonnait ou la mettait dans un état second..
Il vint s’asseoir prêt d’elle et elle sentit une crampe d’estomac commencer a se former.. Il était en colère.. Elle ne comprit pas pourquoi et le regarda dans les yeux , ne sentant pas le contact de sa mains prenant la sienne, pensant juste que son chéri venait d’être en colère en quelques secondes sans aucune raison.. A moins qu’elle ai oublié quelque chose.. Non, elle ne voyait pas.. Dans ses yeux, elle vit que lui aussi, même s’il ne disait rien, avait vécu des choses dur..
Aléa continua a le regarder tout en sentant sa crampe.

- Tu sais… Je… enfin je crois que… Je… Je

Elle le regarda hésiter dans ses mots et se dit qu’il était vraiment ce qui lui était arrivé de mieux dans sa vie. Elle soupira, serra la main qui se trouvait dans celle de Komen et lui sourit. Elle était vraiment dingue de ce garçon, son cœur ne se lasserait jamais de se battre pour lui, et elle ne se lasserait jamais de le contempler et de voir en lui l’homme de sa vie !
Bien entendu elle ne le dira jamais a voix haute mais ses pensées resteront dans sa tête jusqu’à ce qu’elles se réalisent, car elle en était sûr, elles se réaliseraient.

- Je t’aime.