3hoo - Une heure où la plupart des élèves étaient en cours. Les rares qui n’y étaient pas avaient soit un mot d’excuse, soit avaient des heures de troue, soit séchaient, tout simplement. Mais alors que ceux qui étaient excusés étaient au fond de leur lit, ou en dehors du pensionnat, que ceux qui avaient des heures de troue trainaient on ne sait trop où, ceux qui séchaient étaient plutôt rares, pour ne pas dire inexistants. Il était facile d’en rencontrer un : La plupart du temps, ils trainaient dans les couloirs après l’intercours, et se rendaient ensuite dans des endroits isolés ou personne ne se rendait jamais. Pour les reconnaitre, il suffisait de les fixer dans les yeux, et d’attendre que leur regard ne fuit. Cette méthode ne marchait pas avec les habituels sécheurs, ceux-ci ayant plus que l’habitude de ne pas venir en cours, mais avec les autres, elle marchait.

En ce moment au Pensionnat, on pouvait rencontrer un des sécheurs dans les couloirs, en train de ce balader. Il était plutôt petit, blond et chose rare, ne portait pas de chapeau. Ce qu’il faisait là, à marcher tranquillement ? Il n’était sûrement pas en cours. Son action avait été préméditée plusieurs heures plus tôt dans la journée. Ce même jour, il devait avoir deux fois histoire. Pas à la suite, mais espacés de 4 heures. Lorsque le professeur lui avait demandé d’allumer le projecteur, avant de tout de suite ajouter lorsqu’Haru s’était levé que, je cite : « Non, enfaite, demande plutôt à un de tes camarades, tu es trop petit », Haru avait décidé de ne pas venir à son deuxième cours d’histoire de la journée. Ainsi, actuellement, il errait comme une âme en peine dans les couloirs. Et comme si cela ne suffisait pas, le chiita blond se plaquait contre un mur dès qu’il entendait un bruit suspect.

Le pire fut lorsqu’Haru se mit à fuir des bruits de pas. Oui, oui, parfaitement des bruits de pas. Le garçon ne savait absolument pas ce que cela pouvait bien être, mais il préférait ne pas les croiser. De un, il ne voulait pas croiser un professeur ou un membre du personnel, de deux, il ne voulait pas se prendre des heures de colle. En plus, il n’avait aucune excuse valable, et il allait sûrement s’embrouiller tout seul s’il tentait d’en fabriquer une un peu près potable. Donc, la meilleure solution restait la fuite. Oui, oui, Haru est bel et bien un chiita. Mais face à certaines situations, la plus lâche peut être la mieux. Et surtout, se battre contre un professeur ne ferait qu’aggraver la situation, qui n’était pas si mauvaise que ça pour l’instant, comparé à ce qu’il allait se passer.

Au fil de sa course effrénée à travers couloirs et escaliers, l’étudiant se retrouva face à un énorme problème : Devait-il monter les escaliers montant au toit ? Ou devait-il bifurquer à droit ou à gauche ? Cruel dilemme. Les bruits de pas se rapprochant encore d’avantage, ce problème ne se posa pas trop longtemps, et presque directement, Haru choisit la première solution. Peu après, il se retrouvait sur le toit, et comme il continuait dans son élan, toujours pour fuir un ennemi invisible, il n’arrêta pas tout de suite sa course. Peut-être est-ce qui expliqua que le blond se retrouva à moitié suspendu dans le vide avec pour seul point « d’attaches » la barrière qu’il attrapait avec ses bras ? Quoi qu’il en soit, cela reste Haru, et c’est peut-être ce fait qui explique pourquoi il se retrouve dans cette situation particulière alors qu’elle n’arrive jamais à personne ? Oui, cela doit être ça.

Il valait mieux demander de l’aide à son ennemi invisible aux bruits de pas, qui le suivait depuis tout à l’heure que de mourir bêtement, tombé du toit de son pensionnat, non ?

Petit résumé de la situation actuelle : Après avoir couru inutilement à travers les couloirs pour fuir un ennemi invisible, Haru pendait dans le vide, sur le toit, retenu seulement par ses mains, qui glissaient de plus en plus. Puis, l’ennemi invisible en question était arrivé, il s’avérait même que celui-ci était un perroquet, et au grand soulagement du blondinet, il allait l’aider à sortir de cette situation précaire, qui pouvait s’avérer mortelle. Enfin.. une fois que le volatile aura finit son petit numéro de voltige, qui certes pouvait s’avérer amusant et intéressant à regarder, mais qui n’était pas du tout, mais alors pas du tout, fait au bon moment. Aucun commentaire d’Haru ne se fit là-dessus, autant de ne pas vexer son potentiel sauveur, ce serait extrêmement bête si celui-ci décidait de laisser le chiita se débrouiller tout seul finalement. Surtout que le blond était suspendu depuis un petit bout de temps déjà, et que maintenant, il n’avait plus la force de se tracter sur le toit, c’est à peine s’il pouvait encore tenir accroché. Il serrait temps de manger moins de pâtisseries et confiseries, pour se consacrer à de l’exercice Haru ~

Tendant la main, le chiita fut rapidement mis en sécurité sur le toit, au côté du perroquet. Là, il souffla un bon coup, allongé sur le dos, ne réalisant absolument pas ce qu’il venait de se produire. En effet, Haru aurait pu perdre la vie. En effet, il aurait pu être retrouvé mort, écrasé trois-quatre étages plus bas, et les élèves en cours se seraient précipités vers les fenêtres pour le voir, interrompant ainsi le quotidien écolier du pensionnat. Mais, rien ne tout cela n’était arrivé, et malgré tout ce qui aurait pu se passer, le jeune homme ne prenait pas réellement conscience qu’on venait de lui sauver la vie. Peut-être que cette pensée lui traversera l’esprit plus tard, lorsqu’il serra en train de s’endormir par exemple, mais pour l’instant, rien. Pour paraître un minimum poli avec Pampa, Haru se redressa, en position assise, toujours par terre.

«Yosh Pampa. Moi c’est Haru. Haru Kazma. Qui n’a rien à faire ici s’il ne veut pas se faire attraper. Hum.. Étant donné que tu m’as sauvé d’une situation périlleuse, si jamais tu as besoin d’aide, n’hésite pas à me le demander. »

[Désolé, c'pas top, je ferrai mieux la prochaine fois, mais en ce moment, j'suis pas motivée pour rp, m'enfin, comme tu attendais ta réponse depuis longtemps .]