J'avais longuement et tellement marcher que je ressentais une lancinante douleur au niveau de mes jambes. Les indications laissé par ma mère sur la position du pensionnat était assez vague et je m'était plusieurs fois trompé de chemin avant d'enfin arriver à destination. D'ailleurs la première chose que je fis en voyant le pensionnat, avant même de rentrer dans le Hall de celui-ci, fut de m'asseoir sur un banc se trouvant sur mon chemin pour pouvoir posé mes jambes fatigués. Je fermais les yeux pour me reposer quelques secondes, je repartirais un peu plus tard.

Quand je rouvris les yeux, le soleil qui jusque là était haut dans le ciel avait beaucoup descendu. Il me fallut un certain temps pour me rendre compte que je m'étai endormis et que au moins 4 heures étaient passées. Je me levai avec empressement et remis mon sac sur mon épaules. Mes vêtements, composé d'une chemise blanche et d'un jean, étaient assez froissé à cause de ma sieste non prévu mais je n'y prêtais pas attention. C'était pas croyable, alors que je l'avais enfin trouver il avait fallu que je m'endorme, me faisant perdre beaucoup de temps. J'inspirai une grande goulée d'air frais puis me lançai énergiquement en direction du pensionnat, plus précisément du Hall de ce pensionnat.

Une fois que je fus à l’intérieur de celui-ci, j'eu tout le loisir de l'observer. C'était une pièce peu remplie mis belle. Chacun de ses murs étaient décorés de tableaux et au sol se trouvait un tapis bordeaux magnifique. J'entendit soudain un bruit sur ma gauche et me retournai vivement dans cette direction et y vit une jeune fille.

La jeune fille avait de long cheveux rose ainsi que de magnifiques yeux bleus. Elle était aussi plus petite mais très belle, du moins de mon avis. Cette jolie demoiselle s'approche justement de moi jusqu’à arriver en face de moi avant de m'interpeller.

- Tu es qui ? un nouveau ? c'est quoi ton nom ?

Je sentait une légère impatience émaner d'elle ce qui me faisait légèrement sourire. Elle était plutôt curieuse apparemment mais j'avais envie de garder le silence encore un petit peu, pour la taquiner. Je tenu quelques instant ainsi, face à elle, les yeux malin, toujours aussi peu présentable avant d'ouvrir la bouche.

-Je m'appelle Akise Aru et je suis bien un nouveau. Maintenant, puis-je savoir le tien?

je m'étirai légèrement, tentant de réveillé mes muscles toujours légèrement endormis puis lui sourit de nouveaux. C'était désormais à son tour de répondre à mon question et j'avoue ressentir moi aussi une certaine impatience à l'idée de rencontrer ma première personne dans ce pensionnat.

-Justement, sais-tu où je dois me rendre pour connaitre ma chambre?

Soudain, un immense gargouillement s’échappa de mon estomac, amenant par la même occasion le rouge à mes joues. C'est vrai que je n'avais pas mangé depuis tôt le matin et que c'était normal que mon ventre me le rappelle mais bon. Je lui fit un sourire gêné, résumant parfaitement mon état actuel.

- Je suis Kelly Gurîne enchanter Akise.

Donc... elle s’appelait Kelly Gurîne. Un joli nom ma fois. Je lui adressai un nouveau sourire, content qu'elle me l'ai dit aussi vite car elle aurait très bien pu faire exprès d'attendre un moment comme moi. Par pur vengeance ou par envie. Je l'observai de nouveau et remarquai une chose qui ne m'avait pas tout de suite sauté à l'oeil. Elle était habillé d'une tenue de nuit, ce qui n'était pas très étonnant à cette heure.

- Je peux t'emmener au dortoir mais, tu préfères peu être passer au réfectoire avant, pour calmer ta faim.

Elle m'attrapa le bras en m’entraîna sa suit, surement en direction du réfectoire. Même si elle ne montrait pas une attitude très ouverte, elle était gentille à mon avis et puis je ne sentait aucune émotions néfaste émaner d'elle. Je me laissai donc entraîner en silence, un léger sourire lèvres et une douleur l'estomac. D’ailleurs, ce petit voyage improvisé m'appris la position du réfectoire soit juste derrière le Hall, avec deux portes sur chaque côté de l'escalier pour y accéder. En parlant du réfectoire, on pouvait y voir plusieurs tables de 6places il me semble et à cette heure de la journée, il était totalement vide.

-merci de m'y avoir emmené Kelly.

Je m'avançai vers les étagères de ce réfectoire et y trouvait une pomme qu'y me plut immédiatement. Je la pris et commençai mon repas. Pendant que je mangeais ma pomme, je me tournai de nouveau vers la jeune fille et me décidai lui faire la conversation au lieu de manger dans un silence de mort qui risquait d'être endormant.

-Tu es au pensionnat depuis longtemps?

Je lui sourit, espérant qu'à force de parler, elle finirait par se montrer un peu plus sympathique à son égard. Ma pomme ne tenu pas longtemps et quand je l'eu finit, mon estomac grondait toujours, mais moins. Je pris une autre pomme pour compléter mon repas. Je ne voulais pas manger de trop alors que j'allai surement aller me coucher dès que je saurai ma chambre.

- Je me souvient plus très bien ça dois faire un peu moins d'un an.

Pendant que je mangeais ma deuxième pomme, je lui lançais des regards fréquent et à chaque fois je voyais qu'elle m'observai. En plus de cela je sentait une certaine curiosité émaner d'elle et j'eu bien vite la conviction qu'elle se posait une question et qu'elle allait peut-être pas tarder à la poser. Je preportais mon attention sur ma pomme, pressé de rassasier mon estomac.

- Tu es quoi ? Un aérien ?

Je souris. Alors c'était ça la question qu'elle voulait me poser. J'aurais été ravi de lui répondre de suite mais ma bouche était bien trop accaparé par la délicieuse pomme que je tenais entre mes mains à ce moment là et je risquai de lui sortir une réponse incompréhensible. Je la vis prendre une pomme à son tour, ce qui me fis de nouveau sourire. Je lui avait donné envie d'en mangeais une semblait-il. Je terminai ma pomme d'une dernière bouché et essuyai avec ma langue le jus qui commençai à couler le long de ma lèvre. Une fois le tout avalé, je lui répondis.

-Oui je suis un aérien. Un mimizuku plus exactement et toi?

Je pris les deux trognons de pommes, rongé au maximum, et les emmena dans la poubelle du réféctoire. Une fois ceci fait, je m'assis sur une table, la regardant entamer à son tour une de ces juteuse pomme dont le pensionnat était dotés.

- Je suis une Hagutaka.

Une hagutaka. Un vautour. Elle était vraiment mignonne pour une hagutaka, ce qui m"étonnais vu leur réputation de fauteurs de troubles pour la plupart. En tout cas je l'aimais bien et je lui montrait un sourire amicale, preuve que le fait qu'elle soit un vautour ne me gênait pas plus que ça. Mon sourire eut l'air de l'étonner un peu, ce qui je dois l'avouer m'amusa légèrement.

- Vient je vais te montrer les chambres.

En un temps record, la jeune fille mit son trognon de pomme dans la poubelle, me prit le bras et m’entraîna à sa suite. On repassa par le Hall d'ailleurs, ce qui était logique et à partir de ce moment je fit attention au chemin qu'elle empruntait, pour pouvoir le reprendre sans me perdre. Une fois le Hall passé, on partit dans des couloirs assez longs pour dire. Elle me tira encore un moment quand elle s’arrenta brusquement. Je ne m'attendais pas à cela et n'eu pas vraiment le temps de freiner. Je butai légèrement dans elle mais rien de très grave. Je dit patienter quelques instants avant de savoir la raison de son brusque arrêt, cause de notre collision.

- C'est quoi le numéro de ta chambre ?

J'ouvris de grand yeux. J'en avais aucune idée pour tout dire vu que ce n'était pas marqué sur le papier que m'avait laissé ma mère. Elle se remit à marcher alors je lui suivit mais j'étais vraiment embêté d'avoir oublié quelques chose d'aussi important que de demander le numéros de ma chambre. Je me passai la main dans les cheveux et fit une petite grimace, profitant qu'elle ne me regardait pas. Il fallait bien que je lui réponde tout de même alors je pris une grande inspiration.

-Hum... A vrai dire... je ne le sais pas.

Voilà. C'était dit. Je n'avais plus qu'à attendre sa réaction, positive ou négative avec appréhension. Mais je ne pensai pas qu'elle soit du genre à s'énerver pour quelque chose comme cela, au contraire, j’espérai qu'elle en rirait mais se n'était pas sur qu'elle réagisse ainsi. Je me décidai à lui en expliquer les raisons.

-C'est juste que sur le papier qu'on m'as remit on m'a juste dit de me rendre ici.

Je lui adressai un sourire un peu gêné, attendant sa réponse en silence cette fois ci.

Elle me fit poireauter. Surement pour se venger du nombre de fois où je le lui avait fait depuis que nous nous étions rencontrer. Je pense que je ne lui ferais plus jamais cela, par crainte qu'elle me le rende de nouveaux. Bref, j'était assez gêné, il émanait d'elle un léger amusement qu'on pouvait aussi apercevoir sur son visage et elle me faisait patienter, me plongeant encore plus dans me gêne. Je devais bien avouer que ça pouvait vraiment être insoutenable, cette façon de faire tenir le suspense. Elle se tourna enfin vers moi, ce qui me promettait une réponse dans eu de temps.


- Si tu ne le sais pas tu vas rester dormir dans le couloir, moi je retourne me couchais dans ma chambre.

Elle repartit en direction d'une chambre, me faisant, je dois bien l'avouer paniquer. Cette jeune fille me faisait tourner en bourrique! Une fois à la porte de sa chambre, la 12, elle se retourna une dernière fois dans ma direction, créant un sentiment d'espoir au fond de moi, un espoir qui porta ses fruit si on peut dire mais qui fut remplacer par une inquiétude.

- c'est la chambre 17 bonne nuit ou plutôt bonne chance on t'a donner la chambre hanter du pensionnat.

La chambre hanter du pensionnat? le pire c'est que je savais qu'elle disais la vérité et que c'était justement cela qui rendait le tout flippant. Mon dieu, avec qui avais je bien put tomber!! J'avais la désagréable impression que mes nouveaux colocataires étaient des "cas". Je la vis ouvrir a porte, sans me donner plus de détail.

-Attend pourquoi cette chambre s'appelle com...

Trop tard. Elle avait refermé la porte derrière elle, me laissant dans le doute absolu. Je patientais quelques instants devant sa porte, espérant qu'elle allait ressortir et m'expliquer le nom de cette chambre mais je me rendis vite compte qu'elle ne reviendrait pas. Je pris une grande inspiration et me dirigeais vers la chambre 17 où mon nom se trouvait. Je ris mon courage à deux mains et entrai dans la chambre hanté du pensionnat.