Qui dit nouveau départ, dit nouvelle vie [PV Haru]

Oui mam, je t'appelle dès que je suis installée, oui promis ! La voiture arrive devant le portail je dois raccrocher ! Oui moi aussi je t'aime maman.

Reira appuya sur le bouton pour éteindre la conversation téléphonique qu'elle entretenait avec sa mère. Pendant la conversation qu'elle avait eut avec sa mère, la jeune fille en avait profité pour regarder le paysage. Cela faisait maintenant plus d'une heure qu'elle et son père étaient partis de la maison et sa mère commençait déjà à lui manquer. Mon dieu que cela allait être dur de vivre ici, surtout que c'est la première fois pour elle qu'elle s'en va aussi loin de ses parents... Elle sortie de ses pensées, quand elle vit que le paysage défila beaucoup moins vite. Elle regarda son père du coin de l'oeil. Apparemment ils venaient d'arriver au pensionnat. La jeune fille détacha sa ceinture et descendit de la voiture en direction du coffre pour prendre ses affaires.

Père : Prend bien soin de toi ma chérie
Papa, je ne suis plus une enfant

Finit-elle par dire à son père en souriant. Elle se blottit dans les bras de celui-ci pour lui dire au-revoir. Celui-ci déposa un doux baiser sur le front de sa fille. Quelques larmes coulèrent le long des joues de la jeune demoiselle. Après avoir dit un dernier au-revoir à son père, Reira franchit le portail pour se retrouver dans l'allée central du pensionnat. Comme à son habitude la jeune demoiselle prenait le temps d'admirer les fleurs qui se trouvaient sur le bas-côté. Les plantes étaient toujours très bien entretenues par les jardiniers, ils faisaient vraiment un agréable travail. Elle arriva enfin devant le palier. Elle posa sa valise et prit une grande inspiration. Voilà sa première année au pensionnat qui allait commencer dès qu'elle foulerait le carrelage du hall d'entrée. Elle tournée la poignée, légèrement nerveuse et poussa la porte pour entrer dans le hall d'entrée. Elle referma la porte une fois entrée et elle ne pu s'empêcher de regarder le hall très... vaste. Elle soupira et finit par s'installer sur une chaise pas très loin d'elle. Elle posa sa valise à ses pieds et envoya rapidement un message à une de ses amies lui disant qu'elle était bien arrivé au pensionnat et qu'elle était en quelque sorte émerveillée par ce qu'elle vvenat de voir. Alors qu'elle allait appuyer sur "Envoyer" un bruit attira son attention, elle tourna donc la tête et se mit à regarder partout pour voir d'où provenait ce bruit.

Lorsque la limousine noire arriva devant les grilles du pensionnat, plusieurs passants s’arrêtèrent dans la rue pour voir ce qu’il se passait. Mais ce qui allait arriver risquait de les décevoir : Il n’y eut qu’un valet qui en sortit, pour tirer des valises du coffre. Les personnes reprirent la route, sans savoir qu’ensuite, un étrange jeune homme sortit de la voiture. Celui-ci était de petite taille, et portait des habilles extravagants sans être non plus trop étranges, pour une fois : En haut il avait une chemise blanche cassée et une cravate à carreaux bleus, le même motif que sur son chapeau, à la différence près que ce dernier avait en plus une bande rose. Son pantalon n’avait rien de particulier, celui-ci était bleu et allait à merveille avec les baskets du garçon, ce qui pouvait déclencher de l’étonnement était plutôt dans le fait qu’il portait des bracelets de toutes les couleurs, du vernis à ongle noir et de petites boucles d’oreille de la même couleur. Après avoir fait un signe d’adieu à l’automobile, il s’en alla, emportant avec lui les deux valises toutes aussi étranges que lui : L’une accueillant un arc en ciel sur une de ses faces et l’autre étant noir avec de nombreux bouts de tissus de toutes les matières accrochées dessus. C’est avec cet accoutrement et ses bagages, que Haru entra à Phoebe.

D’abord il passa les grilles, puis il dépassa rapidement la végétation qui envahissait l’allée centrale et arriva dans une immense pièce, aussi belle qu’elle était grande aussi large qu’elle était profonde. Dans un premier temps, le nouvel étudiant fut émerveillé par le hall, et en errant d’œuvre d’art à œuvre d’art, il fut bousculé par quelqu’un. Cette personne était plus grande qu’Haru et comparée au blondinet, était rousse. D’après l’allure, la tête et la position de cette dernière, elle attendait certainement à ce que le garçon lui fasse des excuses, mais celui-ci ne dit rien, trop occupé à regarder qui il y avait devant lui, car le jeune homme qu’il avait bousculé était accompagné de plusieurs amis. Voyant que le blond ne s’excusait toujours pas, il finit par dire, d’une voix plutôt fatiguée :

« Excuse-toi, tu viens de me bousculer ». Mais c’est à peine si Haru le regarda, ne voulait tout de même pas se faire des ennemis dès le premier jour, ce dernier répondit tout de même, d’une voix plutôt forte, comme s’il était déjà en colère :
« C’est à toi de t’excuser ». Devant-lui, il put voir que certaines personnes riaient et le garçon regretta presque de s’être inscrit. Pas par ce qu’ils riaient de lui, ça il pouvait le supporter sans problème, mais par ce que l’école avait l’aire d’avoir une ambiance plutôt mauvaise, enfin à première vue. Et si cela était le cas, et bien, ce pensionnat ne changerait pas des autres.
« Excuse toi ! » S’emporta le roux qui lui faisait toujours fasse. Haru se contenta de soupirer, cette réaction ne parut pas plaire à son interlocuteur et celui-ci commença à sortir un couteau de sa poche. Le blond ne le vue pas tout de suite et il fut surprit lorsque la lame commença à passer devant lui, mais rapidement il se ressaisit et tordit l’arme de telle sorte que celle-ci entour le poignet de l’inconnu. Heureusement, son adversaire n’eut pas le temps de répliquer car quelqu’un cria quelque chose ressemblant à : « Cassez-vous les gars, il y a l’surveillant qui arrive »

Si le surveillant était une jeune fille d’un peu près l’âge d’Haru, alors effectivement, le groupe d’ami avait bien fait de s’en aller, mais celle-ci ne semblait pas l’être, à moins qu’un membre du personnel débarque en cours d’année avec des valises ? Cette hypothèse était aussi envisageable, mais vu l’expression qu’elle arborait, peu probable. Il profita du fait qu’elle ne l’ait pas vue pour l’observer puis quand elle s’assit, l’étudiant prit ses valises et trottina jusqu’à elle, une scène qui pouvait être assez comique en raison de la petitesse d’Haru. Aussitôt, il se présenta, de manière beaucoup plus polie que le rustre qui l’avait abordé :

« Heyeyey ! Je peux dès maintenant dire que tu es nouvelle et que tu te nommes Reira…. Reira Tsuki.. tsuki machin truc. Tsukima voilà ! Moi c’est Haru, yushuu terrestre, je viens d’arriver, enchanté de faire ta connaissance. »

Comment avait-il pu savoir qu’elle se nommait comme cela ? Sûrement car le nom était marqué sur la valise, et qu’il lui avait suffit d’un seul coup d’œil pour l’apercevoir, enfin en parti, car il avait dût s’y reprendre à deux fois avant de discerner le nom. Décidant de ne pas en rester sur ces quelques phrases, il continua, toujours avec la même énergie et le même sourire :

« Je suis sûr que tu n’as pas encore admiré toute les œuvres qui sont dans cette salle, je pourrai t’en faire un compte-rendu, pour que l’on découvre encore plus vite l’internat ensemble, mais il y en a tellement, que même un compte-rendu serait long… et puis je n’ai pas finit de les voir, donc passons directement à l'étape où on découvre l'internat.»

Haru venait d'employer une façon particulière pour inviter les gens à l’accompagner, mais bon, toutes les manières sont bonnes tant qu’elles marchent, encore fallait-il que la jeune fille devant lui veuille bien l’accompagner dans sa fabuleuse découverte du pensionnat. Préparez vos chaussures de marches, la visite n’allait pas être de tout repos avec le garçon comme guide, qui ne savait même pas où se trouvait le reste de l’école. Enfin, si elle acceptait cette proposition, car peut-être que la mademoiselle devant lui voulait juste rester ici, à envoyer des messages, ce qu’elle était en train de faire avant qu’Haru ne vienne l’interrompre.

Spoiler:

Elle regardait partout sans vraiment savoir d’où provenait ce grincement, mais elle ne vit rien… Enfin si, elle vit un jeune homme débarqué, un blond aux yeux… turquoise ? Elle fut légèrement étonnée sur le coup mais elle reprit ses esprits et posa son regard sur son téléphone. Elle n’avait toujours pas envoyé le message à son amie, tss t’es pas douée ma vieille. Elle soupira légèrement et appuya enfin sur le bouton « envoyer ». Elle attendit calmement d’avoir l’accusé de réception quand elle vit une ombre près d’elle. En tournant la tête elle pu voir que c’était le jeune homme qu’elle avait vu entré tout à l’heure. Que lui voulait-il donc ?

« Heyeyey ! Je peux dès maintenant dire que tu es nouvelle et que tu te nommes Reira…. Reira Tsuki.. tsuki machin truc. Tsukima voilà ! Moi c’est Haru, yushuu terrestre, je viens d’arriver, enchanté de faire ta connaissance. »

Hein ? D’où il connaissait son nom lui ? Elle rigola légèrement quand elle vit qu’il avait eu du mal à dire son nom de famille puis elle jeta un regard furtif à ses valises et remarqua que son nom était inscrit dessus, elle n’y avait même pas fait attention en partant de chez elle… Alors allait lui répondre quelque chose mais il prit de nouveau la parole.

« Je suis sûr que tu n’as pas encore admiré toute les œuvres qui sont dans cette salle, je pourrai t’en faire un compte-rendu, pour que l’on découvre encore plus vite l’internat ensemble, mais il y en a tellement, que même un compte-rendu serait long… et puis je n’ai pas finit de les voir, donc passons directement à l'étape où on découvre l'internat.»

Non mais il allait lui laissez le temps de lui répondre oui… Un vrai moulin à parole ce type. Elle soupira légèrement et se décida à faire un sourire au garçon. Elle se mit à le regarder de haut en bas. Il avait quand même un style vestimentaire assez particulier mais cela ne gênait pas du tout Rei. Enfin pas pour le moment du moins. Elle prit une grande inspiration et se redressa pour faire face au jeune garçon.

Enchantée aussi de faire ta connaissance Haru et en effet je suis bien nouvelle ici. Ensuite pour répondre à ta seconde réplique, en effet je n’ai pas eu le temps d’admiré toutes ces œuvres, donc si tu veux bien être mon guide pour la journée je te suis ;)

Finit-elle par dire en lui faisant un sourire radieux. Oui elle aime sourire, sans commentaires… Elle prit ses valises et son regard se posa sur le jeune homme en attendait un mouvement de sa part.

Ainsi donc, tout comme il l’avait pensé, elle était bel et bien nouvelle, et semblait être aussi perdue qu’il l’était dans cet établissement. Mais, que ce soit dans son attitude, dans son expression, ou dans ses mots, Haru ne laissa pas paraître qu’il était paumé, après tout, il venait de proposer à son interlocutrice une visite du pensionnat, donc mieux valait qu’il se montre un peu responsable et faire semblant de connaître les lieux. Lorsqu’elle accepta sa proposition, il lui adressa un de ses beaux sourires, et tout en prenant ses valises à son tour, commença à marcher dans le hall.

« Dans ce cas allons-y ! »

Après avoir prononcé cette phrase, le yajuu terrien se stoppa net, pas à cause de quelque chose de dérangeant, ni par ce que quelque chose l’avait choqué, mais tout simplement car il ne savait pas où aller. En effet, devant lui se dressait un escalier et trois portes, qui devaient toutes conduire à plusieurs endroits différents. Ne sachant pas laquelle choisir, il emprunta la plus près, c’est-à-dire celle de droite, et se retrouva dans un autre bâtiment, où se dressait à nouveau des escaliers. Ne sachant pas trop quoi faire, il décida d’attendre Reira, pour avoir son avis. C’est à ce moment-la qu’il vît les garçons de tout à l’heure revenir dans le hall, alors sans plus s’attarder, il courut vers les escaliers et les monta en triple vitesse, sans se soucier de la jeune fille. Ce n’est pas qu’il avait peur de se battre, bien au contraire, mais Haru savait tout de même que combattre cinq personnes en même temps était suicidaire, et préférait donc fuir devant le groupe.

« Les dortoirs sont par là, on pourrait peut-être aller découvrir chacun où est notre chambre pour pouvoir poser nos valises puis faire le tour du pensionnat ensemble, qu’en dis-tu ?

Enfaite, ce n’était pas vraiment pour poser ses valises qu’il voulait se rendre au dortoir, c’était plutôt car il avait peur que les pensionnaires de tout à l’heure ne le voit. Mais, ne voulant pas montrer cela à Reira, il avait préféré utiliser cette excuse bidon, qui pouvait très bien passer auprès de la jeune fille vu la situation actuelle. S’il avait enfin sût se repérer, ce n’était pas grâce à son prodigieux sens de l’orientation, il n’en avait tout simplement pas, c’était grâce au panneau en bas, expliquant où se situait les chambres des yajuus aquatiques, terriens et terrestres. En attendant que son interlocutrice ne se décide à répondre et à monter, il déplia l’enveloppe que lui avait envoyé le pensionnat Pheobe, où étaient marqués le numéro de sa chambre, de sa classe et un bref résumé de comment devait se dérouler son arrivé. Le jeune homme replia le papier et après l’avoir rangé tourna sa tête vers Reira :

« Je suis chambre 9 du dortoir Gaïa et toi ? »

Ses valises en main, Rei attend maintenant un geste ou un mot de la part du blond qui se trouve en face d’elle. Il se mit à marcher dans le hall puis il se stoppa. Rei manqua même de lui rentrée dedans, vu qu’elle était concentré à regarder les différents tableaux qui étaient présent sur les murs du hall. Elle regarda pendant de longues minutes le jeune garçon sans rien lui dire, après tout qu’y avait-il à dire ? Absolument rien. Ils étaient devant un escalier et plusieurs portes, 3 pour être exact. Puis il marcha à nouveau se contentant de prendre la porte qui était la plus près de lui, Reira le suivit sans broncher.

Une fois la porte passé, ils se trouvaient à nouveau des escaliers. Elle souffla légèrement et se mit aux côtés d’Haru. Sans comprendre ce qu’il se passait, elle vit Haru monter rapidement les escaliers. Elle resta un bon pendant de longues minutes à regarder Haru sans vraiment le comprendre. En tournant la tête elle vit un groupe de garçon qui marchait dans sa direction. Puis son regard dévia pour regarder Haru. Avait-il eu peur de ces cinq garçons qui venaient de faire leur apparition ? Elle haussa les épaules et se mit à gravir les marches des escaliers pour rejoindre Haru.

Une fois fait, elle posa un instant ses valises et s’adossa au mur en attendant un geste ou encore un mot de la part du blond. Il finit par prendre la parole afin de lui dire que les dortoirs étaient dans cette direction et qu’ils pouvaient aller découvrir leur chambre et en profiter pour déposer leur valise, puis ensuite ils iraient faire le tour du pensionnat.

Cela me va

Elle posa de nouveau son regard sur Haru et sortit une enveloppe de sa poche. En l’ouvrant elle pu découvrir le dortoir ainsi que le numéro de sa chambre. Elle referma l’enveloppe et la rangea dans sa valise en soupirant légèrement. Avec qui allait-elle tomber dans sa chambre ? Excellente question, peut-être qu’elle allait les rencontrer dans peu de temps. Elle reprit ses valises en main et commença à se diriger vers les chambres quand Haru lui dit qu’il était dans la chambre 9 du dortoir Gaïa et il lui demande dans quelle chambre elle était. Elle se stoppa dans sa marche, se tourne légèrement et pose son regard sur Haru en lui souriant.

Tu vas devoir me supporter pendant plusieurs années Haru, je suis dans la même chambre que toi.

Elle lui tapota sur l’épaule en lui souriant puis elle se remit en route en direction des chambres. Après plusieurs minutes de marche et de silences entre les deux adolescents, ils arrivèrent enfin devant leur chambre. Elle tourna la poignée et poussa la porte et elle se tourna vers Haru.

Après toi

Durant le temps qui précéda l’arrivé à la chambre, le jeune homme se mit à observer Reira, ce qu’il n’avait toujours pas fait pour l’instant. La raison ? Lorsqu’on cohabite avec quelqu’un, que ce soit voulu ou pas, il vaut mieux en connaître un minimum sur lui. Ainsi, il pu remarquer que l’étudiante était de taille normale, avait une corpulence normale, et possédait une belle chevelure brune. Enfin, cela était seulement la vision qu’il avait en regardant l’adolescente de dos, la suivant depuis quelques minutes et n’ayant pas plus fait attention à son visage tout à l’heure, il ne pouvait pas décrire exactement comment elle était de face. Tout ce dont il se souvenait, était qu’elle avait des yeux violets, chose étonnante. Lorsque elle s’arrêta devant la chambre pour le laisser passer, Haru fut si excité par sa futur découverte, qu’il ne prit pas plus le temps d’examiner Reira plus attentivement, et entra directement dans la pièce, un grand sourire aux lèvres.

La chambre était grande, spacieuse, et baignait dans une douce lumière, produit par les grandes fenêtres ouvertes sur l’extérieur de l’académie. La présence de quatre lits différents parut d’abord étonner le nouveau pensionnaire, qui avait l’habitude d’avoir des chambres de deux. Mais la surprise passée, il se précipita vers le matelas le plus proche et en lâchant ses valises par terre, s’affala dessus, tête dans la couette. Aussitôt, il bascula, et se mit sur le dos, pour paraître un peu moins impoli, et finit par se relever, quittant à regrets le confort que prodiguait le lit. Pour justifier son geste, il sourit à sa colocataire et prit la parole :

« Mon voyage à été épuisant et puis… je devais me dépêcher de choisir mon lit, avant que tu ne prennes le meilleur ! »

Il alla ensuite à la porte, pour attendre Reira, tout en observant le couloir, si jamais les gens de tout à l’heure avait la bonne idée, ou plutôt la malheureuse idée, de passer par ici. C’est avec un soupire de soulagement, dû au non passage des pensionnaires de tous à l’heure, qu’il partit de l’encadrure de la porte, lorsqu’il fut le temps d’aller à la découverte du pensionnat. Après avoir déambulé jusqu’à la fin du couloir, tout en s’assurant d’être toujours suivit, Haru descendit les escaliers, et se dirigea vers l’une des deux portes de toute à l’heure. Là, il fit une légère courbette, et laissa entre son accompagnatrice avant, en la suivant presque aussitôt.

Derrière cette porte-là, se trouvait un réfectoire, aussi immense qu’était le hall. A cette heure, il ne semblait pas y avoir grand monde, mais des gens se pressaient tout de même dans une file, pour attendre de se servir. La salle était remplie de tables, presque entièrement vides, pouvant accueillir cinq ou six personnes, et malgré le peu de personnes présentes dans la pièce, des sacs trainaient un peu partout par terre. Le chiita repassa devant sa camarade et en ouvrant les bras, tourna une fois sur lui-même :

« Et voici.. le self, la cantine, le restaurant, le réfectoire, le seul et l’unique ! Enfin, appelle ça comme tu veux, je ne vais pas te dévoiler ce que c’est vraiment, cela serait trop facile ~ »

Il fallait déjà que Haru sache vraiment ce qu’était cette endroit, car pour l’instant, il ne savait rien de lui, mis à part qu’il s’agissait d’un lieu pour manger. Il baissa les bras et s’avança un peu, jusqu’à passer entre deux tables, où il s'arrêta, pour se tourner vers Reira.

« Les tables peuvent abriter jusqu’à six personnes, et malgré leurs laideurs, s’avèrent très fonctionnels aux heures de pointe.. enfin.. je suppose. Lorsque tu marches avec ton plateau pour te rendre à une table, fait attention à ne pas te prendre les pieds dans les sacs par contres ! »

Haru, guide improvisé, qui ne connait rien au fonctionnement du pensionnat mais qui faisait semblant de savoir comment celui-ci marchait ~

Une fois la porte de la chambre ouverte, Reira laisse passer Haru qui se précipite immédiatement dans la chambre afin de choisir son lit, ce qui fit d’ailleurs sourire Rei. Elle entra à son tour dans la chambre, choisissant le lit qui été à côté d’Haru. Elle posa ses affaires sur le lit et s’assied pendant un instant et porta son regard sur la fenêtre histoire de voir ce qui se passait dehors, mais il n’y avait rien d’intéressant à regarder, ce qui fit longuement soupirer Rei, la journée allait être longue, très longue même. Elle tourna légèrement la tête en direction de son camarade qui était tranquillement allongé sur son lit. Il se redressa ensuite posant son regard sur elle en disant que son voyage avait été épuisant et qu’il devait se dépêcher de choisir son lit avant qu’elle ne prenne le meilleur. La dernière phase prononcée par Haru la fit émettre un léger rire.

Alors qu’elle allait lui répondre quelque chose elle le vit se diriger vers la porte regardant désormais dans le couloir. Reira aussi les épaules et sortie à son tour de la chambre prenant le soin de la fermer à clé derrière elle. Haru se mit en route en direction dont ne sait où, Reira n’avait pas d’autre choix que de le suivre gentiment sens rien dire. Après quelques minutes de marche, les deux adolescents arrivèrent de nouveau aux escaliers qu’ils avaient empruntés il y a de celui quelque minutes. Haru descendit le premier, Reira à sa suite, prenant le temps de regarder les tableaux qui ornaient les murs du pensionnat. Arrivant devant la porte, son camarade de chambre l’ouvre et la laisse passer, elle le remercie d’un signe de tête et entre dans ce que l’on peut nommer, le réfectoire.

Il était plus grand et peu de personnes étaient présentent. Elle marchait tranquillement en écoutant Haru que d’une oreille, bien trop occupée à regarder l’endroit plutôt qu’à écouter son camarade… Et la politesse Reira ? Ta mère ne t’a pas éduqué ainsi que je sache… Elle tourna légèrement la tête vers Haru et acquiesce comme pour lui dire qu’elle avait entendu et compris ce qu’il lui avait dit. Et le mensonge ? Reira depuis quand tu mens ? Ben bravo… Elle se stoppa quand Haru se mit face à elle et elle lui fait un sourire. Il lui expliqua que les tables pouvaient contenir jusqu’à six personnes et il ajouta qu’il fallait faire attention en allant apporter son plateau de ne pas se prendre les pieds dans les tables, les chaises ou encore les sacs que les élèvent laissaient souvent traîner. Elle se mit à rire légèrement, Haru en guide ? Le plus étonnant c’est qu’il devait arriver lui aussi… Alors faire croire à Reira qu’il connaissait tout n’était pas vraiment la meilleure des solutions, mais c’était plutôt sympa de sa part de prendre cette initiative.

Hum… Le réfectoire est pas très intéressant, si on allait fait un tour dehors ? Il y a plus de chose a voir en plus, non ?

Elle prit appuie sur un dossier des choses et se mit à regarder Haru de haut en bas. Des blonds aux yeux turquoise ça ne court pas les rues à dire vrai. Il était de petite taille, enfin dans la moyenne. Légèrement plus petit que Reira pour dire vrai, m’enfin ce n’était pas très important. Lui faisant un autre sourire, Reira se mit en marche en direction de la porte afin de sortir du réfectoire et une fois fait elle s’adossa au mur à côté d’elle et attendit qu’Haru sorte, enfin s’il voulait sortir…

« Il y a plus de chose à voir en plus, non ? »

Question piège ~. Bien que se faisant passer pour un guide, Haru n’en était pas un. Ainsi, même s’il avait eu un bref aperçu de ce qu’il y avait à l’extérieur, tout ce que le nouvel étudiant savait, était qu’une forêt et une rue marchande côtoyaient le pensionnat. D’après la brochure qu’il avait reçue avec la paperasse d’inscription, l’école possédait aussi des espaces privées pour chaque type de yajuu, aquatique, aérien et terrien, permettant à chacun de s’entraîner à sa guise. C’était bien peu pour pouvoir juger si oui ou non, le dehors contenait des choses intéressantes à voir. Il ne put donc répondre à la question de Reira que par un « Oui », peu convaincant, malgré l’enthousiaste que le blondinet avec essayé d’y mettre. Voilà comment sa couverture de guide fut démasquée, ou plutôt, voilà comment il donna raison aux probables suppositions de son interlocutrice quant à son statut de guide. Enfin, de toute façon, il n’aurait pas tenu le rôle très longtemps, son sens de l’orientation étant à la limite du médiocre, le jeune homme se serrait fait griller très vite.

Profitant du moment où l’étudiante s’appuya sur un dossier pour l’examiner, le pensionnaire en fit de même. Car, bien qu’il l’ait observé lors de leur marche vers la chambre, il ne l’avait pas vraiment vue de face, ou si, mais sans y faire plus attention. Tout comme Haru s’en était rappelé, sa colocataire possédait des yeux violets, envoutants et fascinants, dont il avait du mal à détourner le regard. Lorsqu’il réussit à reporter son attention sur autre chose, ce fut pour regarder le visage de Reira, qui détenait de traits fins et gracieux, lui donnant ainsi une beauté non négligeable. Puis, jugeant qu’il avait été assez impoli de la dévisager de la sorte, bien que celle-ci ait fait pareille, il se mit à scruter la nourriture proposée. Il avait l’habitude des aliments ressemblant à des choses tellement informes qu’on les confondait avec tout et n’importe quoi, mais ici, les repas semblaient un peu près potables, au grand soulagement de Haru, qui aimait manger. Goinfre, lui ? Mais pas du tout, voyons ~.

Se rappelant soudainement qu’ils devaient aller dehors, le garçon suivit sa camarade, avant de la dépasser. Tous deux repassèrent dans le hall, pour atteindre l’extérieur, et ils arrivèrent dans la cour. Après quelques minutes de marche, en silence, Haru étant trop préoccupé par ce qu’il voyait pour faire la conversation, ils arrivèrent dans la rue marchande, où se trouvait une multitude de magasins et commerces divers, presque tous désertés, puis ce qu’en ce moment, les étudiants étaient sensés avoir cour. Mais dans certains, on pouvait quand même trouver des adolescents, qui séchaient sûrement les cours, en train de faire des achats, de bavarder ou même, de manger. Se tournant vers Reira, dont il n’avait plus fait attention, il lui dit, d’une voix enjoué :

« Alors, que souhaites-tu visiter ? Quoi que ce soit légèrement trop tard pour te demander ton avis, vu qu’on est ici… Enfin bon, j’ai vu une forêt et… et… d’autres choses d’intéressants à voir si la rue commerçante ne te plait pas !»

La jeune brune vient de s’adosser au mur qui se situe près du réfectoire et elle attend maintenant Haru, qui est en fait son colocataire pendant toutes ses années au pensionnat. Le pauvre, elle le plaint déjà. Elle voit Haru passer devant elle et elle se met à lui suivre non sans prendre la peine de poser son regard sur les différents tableaux qui ornaient les murs du hall d’entrée. Les voilà maintenant à l’extérieur du hall, dans la cours en gros… Elle lève les yeux au ciel en laissant le vent s’engouffrer dans sa chevelure avant de suivre Haru, toujours sans rien dire.

Après plusieurs minutes de marche, les voilà désormais dans la rue marchande. Le regard de la brune se mit à parcourir les différentes vitrines qui étaient présentes sur le chemin, s’attardant plus particulièrement sur les magasins de vêtement, de bonbons et de chocolat. D’ailleurs rien que de regarder les confiseries elle commence à avoir le ventre qui gargouille. Faut dire qu’elle n’a guère eu le temps de manger quelque chose depuis qu’elle est arrivée aussi. Elle tourne la tête lorsque son nouvel ami lui adresse la parole en lui demandant tout simplement ce qu’elle voulait visiter. Elle hausse un sourcil en pensant intérieurement qu’il aurait du mieux fait de lui poser la question avant de l’embarquer ici en ville. Elle prend une mèche de ses cheveux et comment à l’enrouler autour de son index tout en regardant le blond en face d’elle

Ben écoute vu qu’on est là autant continuer la visite nan ? En plus je commence sérieusement à avoir faim… Je te paye un truc Haru ?

Elle reprend sa marche passant son bras en dessous de celui-ci du garçon et elle l’entraîne avec lui, lui montrant de temps à autres des boutiques plus sympa les unes que les autres. Elle s’étire un peu avant de s’arrêter devant une boutique de chocolat en laissant un peu Haru en plan mais elle lui fait quand même signe d’entrée dans la boutique avec elle. Dans le genre gourmand je pense qu’on ne fait pas mieux que Reira. La voilà qui navigue dans les allées en prenant pas mal de boîte avec différents chocolats (blanc, praliné, noir, noisette…). Elle passe ensuite à la caisse avant de sortir de la boutique et de s’installer sur un banc pas très loin, puis elle propose un chocolat au blond.

Bon alors on va dans quelle boutique ensuite ?

Lui demande-t-elle avec un grand sourire avant de piocher dans la boîte et de prendre un chocolat et de le mettre dans sa bouche tout en posant son regard sur Haru.

Au mot “faim”, le ventre de Haru lui rappela presque immédiatement qu’il n’avait pas mangé depuis ce midi, presque trois heures si l’heure du panneau était juste. Ce n’était peut-être pas grand-chose, mais dernièrement le blondinet avait prit l’habitude Américaine : c’est-à-dire celle de manger à n’importe quelle heure de la journée lorsque la faim se faisait ressentir. Mais malgré son régime alimentaire il avait réussit à ne pas prendre de kilos, ou en tout cas, cela ne se remarquait pas. Pour l’instant du moins.

« Ouep, mon estomac commence à crier famine aussi, merci ! »

Un bruit de gargouillement vint jusqu’aux oreilles du chiita, venant ainsi confirmer ce qu’il venait de dire. Si cela n’avait pas été sa colocataire, Haru aurait sûrement refusé l’offre, pour ne rien devoir à la personne. Mais comme il allait être amené à vivre avec elle pendant plusieurs années, jusqu’à la sortie de sa scolarité exactement, acheter des choses l’un à l’autre allait être assez fréquent. Ce sera aussi la même chose avec ses deux autres colocataires. En parlant de ceux-là, le jeune homme espérait fortement tomber sur des personnes sympas. Et surtout, il espérait ne pas être dans une chambre entièrement de filles, et donc en infériorité numérique. Pas que cela ne le déplaise, mais être le seul garçon dans une chambre de quatre ne devait pas s’avérer facile tout les jours.

Bras dessus-bras dessous, les deux jeunes gens parcoururent la rue commerçante, chacun regardant avec attention les vitrines. Jusqu’à ce que Reira disparaisse. Oui, oui, parfaitement, jusqu’à ce qu’elle disparaisse, comme ça, d’un coup, sans prévenir. Il faut avouer que cela était aussi de la faute de Haru, qui, au moment où elle entrait dans la boutique de chocolat, admirait les glaces du magasin d’à côté. Mais enfin, cela ne se fait pas de disparaitre comme ça sans prévenir ! Enfin, de toute façon, le jeune homme était bien trop occupé en ce moment-même pour remarquer cette disparition. En effet, saliver devant une vitrine est un travail à plein temps.. ou pas. Quoi qu’il en soit, au bout d’un moment, il remarqua l’absence de sa camarade. Certes, seulement lorsqu’elle ressortit avec son paquet de chocolat, mais au moins, Haru l’avait retrouvé. (Peut-on vraiment retrouver quelqu’un si on ne s’aperçoit pas de sa disparition ? Il faut croire que oui…)

Haru suivit la brune jusqu’au banc et s’y assit en même temps qu’elle, prenant par la même occasion plusieurs chocolats dans sa main. Et tout finissant sa première friandise, il répondit, la bouche encore à moitié pleine :

« Hum, magasin de déguisements ! Je me demande à quoi tu ressemblerais si tu portais des oreilles de neko.. quoi que non, les oreilles de neko ne t’iraient pas… Alors, peut-être autre chose. Enfin, j’en sais rien, p’t’être qu’elles t’iraient bien finalement. »

Sautant du banc, Haru vint se mettre devant Reira, histoire de l’imaginer avec divers costumes, des oreilles de neko à un chapeau de sorcière en passant par l’uniforme des maids, de pirate et d'autres choses tout aussi farfelues. Finalement, haussant les épaules, le chiita vint se rassoir à côté de sa colocataire en rajoutant que c’était comme elle voulait, si elle préférait plutôt aller dans un magasin de vêtements ou de chaussures.

« Tu crois que les deux autres personnes qui vont venir habiter avec nous seront comment ? Imagine, qu’il y ait un rebelle, la chambre deviendrait peu sûre, ou encore, une personne célèbre, et on n’aurait pas la paix… » Puis, Haru continua dans sa lancé, en pensant tout haut. « Le mieux, se serait qu’il y est moitié garçon, moitié fille, ce serait parfait ! »

Oui, à ce moment-là, Haru ne savait pas qu’il allait avoir trois filles dans sa chambre ~

**Dossier du Pensionnaire**

» Un nouveau départ, en pension. [Libre]
» * Haru ~
» * Illiana Haru
» Ne jamais déranger un animal qui mange. [PV Haru]
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