Petit. C’est l’adjectif qui vient en premier quand on voit Haru pour la première fois. Il n’est pas plus petit que la moyenne, mais rien que sept centimètres en dessous de la moyenne se remarquent à son âge, pour son plus grand dam. Plusieurs personnes le titillent d’ailleurs sur ce sujet, et même si le garçon cognent presque tout ceux qui se moquent de lui, il y en a toujours qui continuent. Heureusement, l’étudiant détient une corpulence correct, voir plus musclé que la normale, qui rattrape presque sa petitesse. Finalement, même si ses séances de musculation ne l’ont pas fait grandir, ce qui était le but au départ car on peut être prêt à tous des fois, elles ont portés leurs bénéfices.

Ajoutez à sa petite taille des cheveux blonds et des yeux bleus et Haru aura l’air encore plus enfantin. Malheureusement pour lui, il a bel et bien une chevelure dorée, qui est loin d’être aussi hideuse qu’il le prétend. Celle-ci est constamment en bataille, et retombe à moitié sur les yeux de son propriétaire, qui essaye désespérément de les retenir avec des barrettes noirs –tant qu’à mettre des barrettes, autant qu’elles se voient, non ?-. Avec sa tignasse d’or, il détient aussi une paire d’yeux, bleu pervenche, à la limite du turquoise, s’accordant à merveille avec ses cheveux. Mère nature l’a donc bien doté, même s’il faut avouer que s’il était un objet et que s’il existait les catégories « objets mignons » et « objets beaux », on le rangerait plutôt avec les choses mignonnes, en raison de son visage enfantin. Car mis à part ce qui a été dit plus haut, Haru a aussi le même nez qu’ont les enfants, c’est-à-dire un nez en trompette, même si celui-ci est un peu plus évolué que ceux des mômes.

Pour contraster avec son look d’enfant, Haru a un style vestimentaire très particulier. Pour commencer, il ne porte jamais exactement la même tenue, à chaque fois, il faut qu’il change au moins un élément, que ce soit des gants, un chapeau, un jeans ou autre. Ensuite, il porte souvent un chapeau, que celui-ci soit en paille, en tissu, en papier, en soie, en jean, il faut presque toujours que le jeune homme ait un chapeau sur sa tête -sans doute est-ce pour cacher les barrettes ?-. Et au niveau vêtements, cela est presque impossible à décrire, tellement son style est extravagant, par exemple, il peut porter un t-shirt, un sweat et mettre un costume par-dessus, même si Haru aura plié les manches cela restera assez… particulier.

Il n’y a pas que les femmes qui se mettent du vernis à ongle, la preuve, Haru en a presque tout le temps. Certains diront que cela est bizarre, mais qui à dit que les hommes ne pouvaient pas en porter ? Personne, et ce n’est sûrement pas l’étudiant qui dira le contraire. Celui-ci a du vernis à continuellement du vernis à ongle noir sur ses ongles, jamais vous ne le verrez sans, c’est comme si, ce vernis faisait partit intégrale de lui. Il n’y a pas que cela que Haru ose faire, parfois on pourra aussi le voir avec de l’eye-liner, ce dernier dit que c’est pour renforcer le regard, en un sens il n’a pas tord, les comédiens en mettent lorsqu’ils vont sur scène. Dernier point à savoir sur l’apparence du jeune homme : Il y a souvent des bracelets et des colliers à ses poignets et à son cou, pour donner « une touche » en plus à sa tenue.

Avec cet description, vous avez dût comprendre qu’Haru est quelqu’un d’extravagant, et bien cela est vraie, s’il s’habille comme ça, en mettant et en portant des choses faites pour les femmes, c’est pour se démarquer des autres personnes qui portent tous la même chose ~.

Quant à sa forme animale, celle-ci n'a rien de particulière, mis-à-part peut-être que sous cette forme, Haru se sent... grand. Oui, sous cette forme, il dépasse ses congénères, au lieu de faire la taille d'un guépard il fait presque la taille d'un lion, sans faire leur taille non plus. De corpulence moyenne, il n'y a rien d'autre à noter, à part qu'au lieu d'avoir de grosses tâches noirs sur sa fourrure jaune paille, il y a des lignes. En effet, le jeune homme a l'apparence d'un guépard royale, ceux-ci possèdent des taches nettement plus grandes qui forment des lignes par endroits, avec une bande noire sur le dos se prolongeant de la tête à la queue.

Si le retour dans le passé était possible et que l’on mettait le Haru actuelle à côté de l’Haru enfant, on pourrait voir qu’au niveau caractère, rien n’a changé. Le jeune homme a toujours un caractère aussi enfantin : à la moindre remarque sur lui, il réagit en montrant les poings, alors que parfois il suffirait de répondre verbalement. Surtout qu’il n’y a rien de dur dans le fait de répondre à des provocations, mais même si le blond peut prononcer des mots tranchants pour mettre fin à un échange verbal, il préfère se battre. Peut-être est-ce son côté chiita qui a déteint sur lui ? Oui sans toute, mais il y aussi le fait que Haru soit irréfléchi. Il ne pense jamais aux conséquences de ses actes avant que ceux-ci ne se soient produits, ce qui lui vaut beaucoup de bleues et de blessures divers.

Il y a bien des fois où il réfléchit avant de parler ou d’agir, cela est peut-être plus rare, mais elles existent. La plupart du temps, si l’étudiant prend la peine de réfléchir, c’est qu’il va faire quelque chose de gros, pour s’amuser bien entendu. Car même s’il à l’habitude de se bagarrer, l’ennuie le guette constamment, et pour y remédier, Haru a décidé de créer des situations saugrenues où il pourrait soit participer soit observer ce qu’il se passe. On ne peut pas appeler ça de la manipulation car ce n’en ait pas vraiment, vu qu’il n’en tire aucun profit, mis à part peut-être celui de tuer le temps, et puis le garçon n’est qu’un petit joueur comparé à d’autres gens. Ce qui prouve que même Haru a une cervelle, c’est juste que la plupart du temps, il ne veut pas s’en servir. Pourtant, il devrait l’utiliser plus souvent, car dessous sa personnalité immature, le jeune homme est quelqu’un d’assez intelligent.

On peut retrouver son intelligence dans son extravagance par exemple, après tout, faire autre chose que ce que font les autres est un signe d’intelligence, non ? Oui, il ne fait jamais les mêmes choses que les autres, jugeant qu’il est inutile de faire comme tout le monde alors que l’on peu faire les choses différemment. Ou alors il fait comme les autres, mais en plus grand. Ne réussissant pas à suivre les règles à cause de cela, ce trait de caractère lui a souvent valu des heures de colle, et même après de nombreuses années, le jeune homme n’a pas changé sa manière de faire et d’être. Son extravagance se trouve souvent mêler à son imprévisibilité, en effet, il est presque impossible de déduire les actions d’Haru : inutile de lui dicter quoi que ce soit, il fera l’inverse, inutile de lui dire que chacun à une destinée, il vous dira que c’est lui qui fait la destinée et non l’inverse. Il peut être en train de faire quelque chose et la minute d’après en train de faire l’inverse de cette chose, n’essayez pas de le manipuler, cela risque de se retourner contre vous.

Mais on peut aussi trouver à Haru quantité de qualités. Par exemple, le garçon est courageux, peut-être un peu trop téméraire et imprudent, mais courageux quand même. Optimiste de nature, il ne baisse presque jamais les bras, et ne part jamais vaincu, même lors d’une bagarre où son adversaire fera vingt centimètres de plus que lui, et puis surtout, il déteste perdre, il puisera toujours dans ses dernières forces pour triompher lors d’un combat. Le blond est aussi une personne souriante, il aura presque toujours un sourire accroché aux lèvres. Et malgré son côté bagarreur, le garçon est quelqu'un d'assez amicale, il ne frappera jamais quelqu'un sans raisons valables, et sera toujours ouvert à tous. Sinon, il n’y à rien d’autre à dire sur lui, à part peut-être que parfois, Haru s’enferme dans ses souvenirs, et devient à la fois distant et froid…

Passons maintenant aux gouts de Haru. Celui-ci aime tous, il peut absolument manger de tous, mais préfère manger des sucreries, surtout du nutella, que ce soit en crêpe ou en tartine. Il aime aussi faire du violon et pourrait passer des heures entières à en faire, juste pour le plaisir de faire de la musique, et sûrement aussi pour se rappeler de son frère, qui faisait du pianos lorsqu'il en jouait. Sinon, il aime aussi faire du sport, particulièrement du handball et de l'escrime ainsi que chanter. Et ce qu'il n'aime pas, ce sont les yajuus aériens, certes, il peut les supporter mais il part du principe qu'ils sont tous méchants, donc il à du mal à être en leur présence. Et pour finir, la seule chose à quoi il tient est sa sœur, Elyna, seule reste de sa famille.

Ses valises étaient arrivées peu avant lui. Il n’y en avait que deux, et chacune était aussi bizarre que l’autre : la première était entièrement en cuir marron, et avait des badges de toutes les couleurs accrochés à lui, le deuxième était en tissu rouge, et avait des plumes de toutes les couleurs sur ses rebords. Haru arriva un peu après dans le hall, il portait un débardeur avec des motifs de marinière et un pantalon noir, qu’il avait retroussé jusqu’en dessous des genoux. A cela, il avait ajouté une veste de sport rouge, des chaussettes blanches rayés noirs arrivant jusqu’au dessus des mollets, de grosses chaussures de sport, blanches, des mitaines rouges, un chapeau noir et divers accessoires tel que des bracelets, des colliers et des bagues. Quand Elyna arriva à son tour dans la pièce, elle ne parut même pas surprise de l’accoutrement qu’avait son frère et ne lui fit aucune remarque quant à son style vestimentaire, ce qu’elle avait l’habitude de faire lorsqu’ils se voyaient, à la place de cela, elle souriait tristement, comme si quelque chose de grave était arrivé. Après un long regard avec Haru, elle courut jusqu’à lui et l’enlaça, celui-ci ne comprit pas pourquoi elle montrait un si brusque mouvement d’affection, puis, quand il vue les photos de sa famille et les nombreux paniers de fleurs, il comprit ce qu’il se passait. A son tour, il enlaça sa sœur, la serrant encore plus.

« Je suis désolée Haru… ils-ils sont morts sans même que je m’en aperçoive, ça c’est passé de nuit, alors que je dormais chez une amie. »

A moitié en sanglot, elle s’écarta de son frère, et monta les escaliers de marbre conduisant au premier étage, laissant Haru seul, avec cette nouvelle. Celui-ci partit vers les photos et après en avoir prit une de son frère, s’affala sur un fauteuil. Sa contemplation de la photo dura plusieurs minutes, mais c’est seulement lorsqu’il la posa que des goutes commencèrent à couler sur ses joues. D’abord espacées, les larmes furent de plus en plus nombreuses à s’écraser sur le carrelage noir et blanc. « Idiot ». Le garçon eut beau se traiter d’idiot, mais rien n’y fit, les larmes continuèrent de couler toutes seules. Au bout d’un moment, il s’essuya violemment les yeux avec sa manche et se mit à crier, de désespoir sans doute. Sous ces cris, la maison se mit à trembler et plusieurs objets dans la pièce se cassèrent en même temps, l’escalier commença à se fracturer et les colonnes à se fissurer. Sans même s’apercevoir de ce qu’il se passait, Haru avança, et emportant avec lui la photo de son frère, il sortit de la maison, peut après, le premier étage s’effondra, ensevelissant le hall où se trouvait des valises, des meubles et autres objets divers. Mais le garçon n’y faisait toujours pas attention, et était à présent assis sur les marches menant à l’entrée, avec le regard vide et les yeux rouges. Peu après, il s’évanouit, sans doute à cause de l’effort qu’il avait dût fournir en libérant son pouvoirs à pleine puissance.

Lorsqu’il rouvrit les yeux, ce fut un plafond blanc qu’il vue en premier, puis le visage de sa sœur apparut ensuite dans son champs de vision. Ce dernier paraissait à la fois inquiet et préoccupé. En se relevant, Haru put voir qu’on l’avait emmené dans une chambre d’hôpital, et qu’il était resté inconscient pendant quatre jours, d’après la date inscrite sur le calendrier. Il commença par demander à sa sœur ce qu’il s’était passé et à son grand regret la mort de son frère n’était pas quelque chose de fictif, comme il l’aurait espéré. Cette fois, il ne re-pleura pas, jugeant qu’il avait déjà assez été lâche, à la place, il adressa son plus beau sourire à sa sœur et prononça d’une voix endormie :

« Je suis vraiment désolé pour le manoir »