Pensionnat Phoebe
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Pensionnat Phoebe

Ne serait-ce pas beau, un monde où nous serions tous amis ?
 
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 Un peu de shopping entre hommes blonds, la folie des chemises. Pv[haru kazama]

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Sancto Sakaii

Sancto Sakaii


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MessageSujet: Un peu de shopping entre hommes blonds, la folie des chemises. Pv[haru kazama]   Un peu de shopping entre hommes blonds, la folie des chemises. Pv[haru kazama] EmptyLun 3 Sep - 16:16

Étrangement, la galerie marchande était si évidente à trouver... Que je l'avais trouve. Oui, surprenant, je ne m'étais pas paumés, après tout j'avais juste à me perdre dans la ville, et croiser des boutiques. Mais maintenant, en raison de mon don, on ne s'était pas fixé de rendez-vous, c'était à moi de le débusquer. Je faisais revenir l'odeur d'Haru Kazama en mémoire. Puis activais mon radar. Pfff, tout allait trop bien, son odeur était facilement repérable. Je le retrouvais donc à côté d'un pont, je découvrais encore une nouvelle tenue extravagante. Je trouvais sa marrant.

-Salut Haru. Prêt à me guider dans cette vague humaine ?

Je rigolais, mon fric dans ma poche me semblait lourd, ce n'était pas le moment de faire le radin, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre... Je me tenais les poings sur les hanches.

-bon, on y go ?

Je l'attendais, essayant de choper son regard sous son chapeau.

-moi il me faut des chemises, c'est ma priorité, si je vois d'autres trucs que je dois absolument avoir, jacheterais, mais je suis très radin-tune...

C'est sur que quand j'achète, je vois l'argent qui s'envole plus que le produit qui vient dans ma poche... J'achète que le nécessaire et ce qui pourrait me permettre de gagner encore plus, chaque achat est un investissement.
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Haru Kazama

Haru Kazama


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MessageSujet: Re: Un peu de shopping entre hommes blonds, la folie des chemises. Pv[haru kazama]   Un peu de shopping entre hommes blonds, la folie des chemises. Pv[haru kazama] EmptyLun 3 Sep - 18:21




Le placard grand ouvert, le regard scrutateur, Haru regardait les vestiges de ce qu’on pouvait appeler « une garde-robe ». Il y a encore une heure de cela, cette appellation était encore possible. Mais entre-temps, le blond avait décidé de faire du ménage, et à présent, la plupart du contenu était éparpillé au sol, côtoyant des chaussures fraichement achetées. On ne pouvait pas dire que le garçon manquait de vêtements, c’était plutôt le contraire, il en avait deux à trois fois trop, mais la moitié de ceux-là ne lui plaisait plus. Non, non, ne comparez pas ce genre de comportement à celui d’une fille, ce n’est absolument pas la même chose. … Ou peut-être un peu. Mais un tout petit peu alors. … Oui, en ce qui concernait les habits, on pouvait facilement comparer Haru avec une fille. Il arpentait frénétiquement les magasins, n’hésitait pas à acheter des choses hors de prix si cela était un coup de cœur, et pratiquait le lèche-vitrine. Seul avantage qu’il semblait avoir en plus de ces demoiselles : Il était plus raisonnable. Quoi que.. Combien de fois sa sœur l’avait-elle appelé en hurlant sur ses dépenses au téléphone ? Un nombre élevé de fois certainement. Trop, peut-être. Le comportement du chiita n’avait pas changé pour autant, il dépensait toujours autant d’argent dans les fringues. Tout en soupirant, Haru passa une main dans ses cheveux, et fixa le sol et ce qui le jonchait.

« Je vais encore devoir trouver à qui refiler ses fringues.. Est-ce que Angy’ serait intéressé ? En y réfléchissant bien.. non. Elle est trop grande.. Non, non et non ce n’est pas moi qui est petit ! C’est elle qui a trop mangé de soupe.. 'fin de toute façon, c'est une fille. Waii, mais alors, je pourrais les passer à qui… ? » Exaspéré de réfléchir, le guépard laisse tomber cette question et regarda plutôt l’heure, à sa montre. «Mince, mince, miinceuh, j’vais être à la bourre ! »
Ainsi, à 15h tapante, toute personne se trouvant dans le couloir du dortoir Gaïa, avait pu voir un petit blond se précipitant vers la sortit, car il devait être à 15h10 dans la rue commerciale. Si une de ses personnes se trouvait devant la chambre numéro 9, elle aurait aussi pu voir le tas de vêtement près du placard. Mais évidement, il n’y avait personne.

En pressant le pas, et en courant presque la moitié du trajet, Haru arriva à l’heure dans la rue commerçante. Ou plutôt, à côté de celle-ci, il faut croire que monsieur c’était encore perdu. Sur un pont, à côté plus exactement, Sancto arriva. Oui, ce que je ne vous ai pas dit, c’est qu’Haru devait rejoindre son camarade pour une séance shopping, ainsi, l’arrivée de son congénère guépard était tout à fait prévue.

« Yosh Sancto ! J’vais essayer de te montrer quelques boutiques.. Normales on va dire. »

Haru savait pertinemment que son propre look n’était pas celui qu’arborait beaucoup de monde. Rien qu’à voir sa tenue du jour. Pour une fois, il s’était habillé assez « simplement ». Et comme avec lui, toutes ces tenues simples se montraient assez complexes, il portait un pantalon à carreau et une espèce de veste-manteau-pull ? Rouge. Tout cela assortit à ses chaussures et à son habituel chapeau, qu’il ne quitta que rarement. Pour lui, « normale », voulait donc dire des boutiques que fréquentaient les gens de son âge habituellement.

« Tu devrais pourtant avoir assez d’argent pour t’offrir ce que tu veux, non ? »

Peu doué en manipulation, et donc en récolte d’informations, Haru ne savait toujours presque rien de Sancto. De sa vie, de son passé, de sa situation, et de toute ses petites choses qui font de quelqu’un ce qu’il est, il ne savait rien. Pourtant, même si cette absence d’information pouvait provoquer des indélicatesses, il s’en fichait. Lui préférait apprendre à connaître les gens. Dans le présent. Et non dans le passé. Tout en parlant, il s’était mit à marcher vers la boutique de vêtements la plus près. Là où se trouvaient déjà plusieurs personnes, des étudiants, pensionnaires de Pheobe pour la plupart. Même si son sens de l’orientation était assez mauvais, Haru venait tellement souvent ici qu’il lui était facile de retrouver son chemin parmi ce dédale de magasins. Se tournant vers son ami, il redressa légérement son chapeau, et annonça un "V'là" qui voulait tout dire. Ou pas

[Hum, est ce que tu voudras juste faire les magasins dans ce rp, ou alors, est-ce que je pourrai mettre un peu de piment la prochaine fois ? (Vole dans une boutique, bagarre ou quelque chose de plus simple comme une animation spéciale, spectacle de rue, ...) Et désolé de la qualité, c'pas top >.<]
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Sancto Sakaii

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MessageSujet: Re: Un peu de shopping entre hommes blonds, la folie des chemises. Pv[haru kazama]   Un peu de shopping entre hommes blonds, la folie des chemises. Pv[haru kazama] EmptySam 8 Sep - 16:56

« Yosh Sancto ! J’vais essayer de te montrer quelques boutiques.. Normales on va dire. »

Le mot Normal me fit tilter, c'est vrai que j'avais vu Haru bien plus haut en couleur qu'ici présent, mais je me dis qu'il devait surement se soucier de mes gouts en matière de vêtements, pas très riche, mais furieusement classique.


« Tu devrais pourtant avoir assez d’argent pour t’offrir ce que tu veux, non ? »

-Plus que tu ne le croies... Dis-je sur un ton mystérieux.

Je suis l'héritier des Sakaii tout de même. Même si je n'utilise pas l'argent de mon héritage... Je me dis toutefois que des vrais amis devaient bien se connaitre. Mais soudain il me venait à l'esprit la trahison de Kito... Non, on peut très bien être ami sans savoir le passé, ni la vie privée de quelqu'un. Je suivais donc Haru parmi le dédale de boutiques, où je le remerciais silencieusement de me mener, je me serais perdu si facilement... Haru s’arrêta, apparemment c'était ici.

-Il me faut des chemises, je ne peux pas sortir de ma chambre sans chemise. Voyons çà.

Il y avait pas beaucoup de chemises, pas de toutes les tailles, mais je trouvais a peu près mon bonheur, ignorant tout les pensionnaires qui semblaient nous observer, comme des chiitas en cages. M'aventurant dans les rayons, sans perdre de nez Haru. Puis soudain, les sens en alerte, j'accourais vers lui. Deux abrutis l’embêtaient. Ils voulaient le racketter son fric. Et l'insultaient activement. Je me fichais à coté d'Haru. J'interrogeais Haru des yeux sur la démarche à suivre. Nullement inquiet.

Alerté par mon sixième sens, je plongeais sous le coup de poing que me lançait le plus balèze, et lui balançais mon talon en pleine figure. Comme par magie, une foule de pensionnaires vinrent nous encercler, pour voir le combat, puis juste le temps que ma victime se relève; tout son gang arrivait. Pas très malin. Ils étaient une dizaine.

-Des vauriens comme vous j'en ai maté plein, vous n'avez aucune chance contre nous deux. J'ai vaincu des organisations plus puissantes et plus nombreuses que vous tout seul !

Du moins, pour moi, j'avais confiance en mon don, mais pour Haru ? Ba s'il sait se battre je serais partageur.

(Ya plus de qualités que moi ^^ Puis on est là pour jouer ^^C'est ma première baston)
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Haru Kazama

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MessageSujet: Re: Un peu de shopping entre hommes blonds, la folie des chemises. Pv[haru kazama]   Un peu de shopping entre hommes blonds, la folie des chemises. Pv[haru kazama] EmptyLun 10 Sep - 17:32




Réponse bien peu satisfaisante de la part du guépard. Enfin, Haru s’en fichait grandement, Sancto était assez grand pour se dépatouiller tout seul. S’il manquait d’argent, il n’avait qu’à en demander à sa famille, à trouver un boulot, ou pourquoi pas à trouver une petite amie riche ? .. Comme on le dit, tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins. Le blond n’avait pour sa part pas besoin de ses deux derniers moyens. Malgré la « crise familial » qu’il avait subit, sa sœur avait repris les reines de la société et lui envoyait un peu d’argent de poche, qui se comptait en plusieurs centaines d’euros.

Aussitôt arrivé, Haru se mit à la recherche de son futur coup de cœur du jour, fouillant par-ci par-là, que ce soit sur une étagère ou sur un présentoir, il ne laissait rien de côté. C’est au moment où il avait finit de regarder dans le premier rayon, qu’un type arriva pour lui barrer le chemin de retour vers la « salle » centrale du magasin on va dire. Aussitôt suivit par un deuxième types, pas plus commodes que le premier. Dans sa gentillesse légendaire, Haru faillit juste cogner une fois le moins balèze et s’en aller avant qu’on ne le rattrape. Faillit seulement. Si un des gars n’avait pas dit ce qu’il ne fallait pas dire, c’est ce qu’il aurait fait.

« Ouaiiche, file nous ton fric sans histoire, et ton laisse t’en aller, p’tit morveux. »

A vrai dire, la phrase avait été beaucoup plus violente verbalement, mais c’est un peu près ce qui avait été prononcé. Ces deux bonhommes ne devaient sûrement pas être du pensionnat, d’une, il aurait forcément remarqué qu’Haru y était pensionnaire et était un guépard en plus, de deux, ils n’auraient même pas essayé de le racketter. Et de trois, ils auraient vu qu’il n’y avait pas un, mais deux chittas, et se seraient donc tenus très, très loin. Ils avaient par contre sûrement remarqué qu’Haru portait des vêtements de qualités. Qu’il était petit. Et en avaient donc déduis qu’il serait une cible relativement facile. Pff, les imbéciles.

« … JE NE SUIS PAS PETIT ! »

Quand Sancto rappliqua, tout s’accéléra assez vite. Déjà, un des gars lui balança son poing, et ensuite une dizaine de ses congénères rappliquèrent. Le blond n’avait plus eu d’aussi grosse bagarre depuis longtemps, ses dernières années, il s’était plutôt assagi. Il allait donc devoir reprendre la main. La partie se montrait de plus en plus intéressante, n’est-ce pas ?

« Saanc’, on s’les partage ? Je prends ceux à tête d’idiot, et tu prends ceux à tête à claque, ça te va ? »

Cette phrase ne voulait rien dire, puis ce que le jugement était plutôt arbitraire, et que les deux chiitas ne pouvait pas vraiment se consulter en pleine action, mais bon, que voulez-vous, Haru ne réfléchit pas toujours. Le premier imbécile qui était venu lui barrer le chemin s’énerva tout seul dans son coin, sûrement pas à cause des insultes prononcées par l’étudiant, et décocha une bonne droite à Haru, qui n’eut pas le temps de l’éviter et qui la reçu en plein dans le ventre.

« Merde, ça fait mal, j’ai perdu la main. »

Plié en deux, le garçon évita tant bien que mal le coup de pied de son adversaire dans un magnifique roulé boulé sur le côté, qui n’avait aucune forme. Son opposant fut bientôt rejoint par trois ou quatre personnes venus en renfort. Ce qui n’arrangeait vraiment pas les affaires de Haru. Déjà, s’occuper du plus faible, ce serra toujours ça de fait. Mais, à l’étroit, dans une boutique, entouré d’un cercle de pensionnaires, la tâche se relevait périlleuse. Qu’à cela ne tienne, aujourd’hui, l’étudiant avait envi de jouer les casse-cou. Sur cette bonne pensée, il repartit dans la bagarre, cognant dès qu’il pouvait, en évitant les attaques adverses lorsque cela était possible.

Haru réussit à neutraliser un premier adversaire, avec un magnifique coup de pied dans les parties intimes, suivit d’un coup de poing sur la tête, ce qui avait probablement assommé momentanément le gaillard. De son côté, Haru reçu quelques coups bien placés aussi, dont un à l’œil, qui allait sûrement lui laisser un beau œil noir. Le deuxième K-O, le chiita reprit confiance en ses poings, qui n’avaient pas servit depuis longtemps. Enfin, pour tout dire, ses poings n’y étaient pour rien cette fois-là. Il devrait plutôt remercier son pouvoir : On ne sait trop comment, son opposant avait atterrit sous un présentoir, encore tout à fait capable de se battre. Haru en avait alors profité, et avait tordu les pieds de la table, pour que celle-ci lui tombe dessus. Ainsi, il avait finit K-O. … En même temps, le jeune homme c’était rappelé qu’il avait un pouvoir, et qu’il avait donc reçu un grand nombre de coups pour rien… Vous ai-je déjà dit que Haru peut parfois se montrer très imbécile ? Peut-être que cela allait se montrer utile pendant la deuxième partie du combat ?

« T’en es à combien Sancto ? »


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Sancto Sakaii

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MessageSujet: Re: Un peu de shopping entre hommes blonds, la folie des chemises. Pv[haru kazama]   Un peu de shopping entre hommes blonds, la folie des chemises. Pv[haru kazama] EmptyMer 12 Sep - 12:25

« Saanc’, on s’les partage ? Je prends ceux à tête d’idiot, et tu prends ceux à tête à claque, ça te va ? »

Je rigolais, Haru était marrant, dans ce cas ce sont tous des tètes à claques... Je vais pas les observer et réfléchir avant de frapper ! Au lieu de çà je répondais :

-Go Go Go !

Je m'élançais, te me jetais dans la bataille de rue, comme au bon vieux temps. C'était mon univers. Le milieu dans lequel j'ai grandi à coté de l'aristocratie. J’étais rompu au combat, en avoir fait toute sa vie… C’est comme avoir appris à faire du vélo. Ça ne s’oublie jamais. Mon cœur battait alors que j’esquivais souvent de peu des coups plus lâches les uns que les autres. Reprenant peu à peu mon style de combat classique. Basé sur de la contre-attaque, j’exploitais la moindre faille, me permettant de caser des coups dévastateurs de précision.
L’adrénaline, une certaine vibration dans tout mon corps, de l’excitation. Tous les chiitas devaient ressentir cette sensation enivrante qu’est le combat, et parfois addictif. J’avais eus tant de mal à m’en défaire, et voilà que çà s’imposait à mon être. La bestialité de mon corps reprenant le dessus sur mon esprit embrumé par le brouillard de guerre. Perdant toute humanité, j’en oubliais presque Haru.
Réussir à imposer sa danse mortelle, prendre le rythme, se lancer, s’abandonner à la tonitruante musique de guerre. Tel est le credo de l’art martial du kapoeiriste. La teneur d’hormone de combat aveugla mes sens pourtant aiguisé. Au profit du seul et l’unique instinct bestial. Mon sixième sens.
Je n’entendais plus les acclamations de la foule, trop à fond dans ma danse, dans une posture presque lupine, allant d’un pied à un autre. Je ne voyais plus le sol au-dessus de moi. Je faisais le spectacle. Pris appui sur la face d’un ennemi pour retourner ciel et terre. Jetant mes pieds dans forces mâchoires. Inversant la gravité, appui sur les mains. Equilibre parfait. Je partais peu à peu sur une danse lente. Moins d’ennemis, revenant peu à peu sur Terre, je voyais Haru en grande difficulté. Ces monstres s’étaient rabattus sur mon ami.

-Lâchez-le bande de batards ! Je vais vous étriper !

J’accourais telle une machine de guerre. Culpabilisais immédiatement en voyant l’état du chiita blond. Un beau bleu au coin de l’œil contrastait avec sa tenue criarde.

« T’en es à combien Sancto ? »

-Soient ils sont une centaine, soit ils sont résistants !

Mon œil ne rata pas les victimes HS d’Haru. Sans comprendre, je regardais les morceaux de métal s’enroulant autour des voyous. Mon pied fouetta le flanc d’un immonde gros porc. L’invitant ainsi à finir sa tentative de poignarder Haru dans les présentoirs. Je les voyais sortir peu à peu des armes blanches ou contondantes. Une pause dans la bataille le temps de les juger.

-On est mal, ils sont armés, qu’allons-nous faire ?

Tous les arts martiaux recommandent la fuite devant les armes autre que le corps. Pour ça que certains développent d’ailleurs des aptitudes dans le couteau papillon et le bâton pour le Kung-Fu et le kendo par exemple. Cependant, pour moi ça ne me dérangeait nullement, je m’inquiétais surtout pour Haru, qui ne s’en était pas sorti sans égratignures…
Je me pliais en deux quand je reçus une pierre dans le creux du ventre. Qui ose tenter de me lapider ? Un hasard ou une clairvoyance ? Qui a bien put deviner que je ne pouvais pas calculer les trajectoires de projectiles ? En voyant la tête d’ahuri du type qui avait réussi son coup. Je me dis que ce type ne respirait pas l’intelligence.

-On va se les faire Haru ! Quel est ton don !? Pause stratégie.
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Haru Kazama

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MessageSujet: Re: Un peu de shopping entre hommes blonds, la folie des chemises. Pv[haru kazama]   Un peu de shopping entre hommes blonds, la folie des chemises. Pv[haru kazama] EmptyMer 12 Sep - 16:25




Le problème dans les combats, c’est qu’il suffit de relâcher son attention pendant quelques minutes, voir secondes, à peine, et vos adversaires en profitent pour vous attaquer. Surtout dans les batailles de rue, où tout est permit. Ainsi, en une poignée de secondes, Haru s’était retrouvé entouré de plus d’attaquants qu’il n’en avait eus depuis le début. Peut-être que ces derniers avaient trouvé Sancto trop fort pour eux, et avait préféré venir l’attaquer ? Hypothèse tout à fait probable. Pour l’instant, les coups pleuvaient plus du côté de son ami que de son côté. Même si Haru n’avait pas retrouvé son niveau d’antan, il n’était pas peu satisfait de ce qu’il avait fait : Assommer deux personnes alors qu’au début de cette « rencontre » non amicale, il s’était prit directement un coup de poing. Il y a du progrès, il y a du progrès. Peut-être qu’à la fin, il pourra esquiver agilement les coups, et non les éviter lourdement, et sans grâce aucune ? … Il ne faut pas trop compter là-dessus.

Coincé entre plusieurs brutes, qui commençaient à l’attaquer de tout part, Haru fut soulagé de voir arriver Sancto. Jamais il ne l’aurai avoué, bien trop fière pour cela. Il avait pour principe de se débrouiller tout seul.. enfin, quand il le pouvait. Mais à ce moment là, il ne refusa pas cette aide, qui était la bienvenue. Surtout que les membres du gang, du clan, ou de tout ce que vous voulez, sortaient des armes blanches. Comme si en ce moment, les deux chiitas n’avaient pas assez de problèmes.

« Y en a des nouveaux qui ont rappliqué, … Ah les lâches, plus d’une dizaine pour deux personnes. C’est sûr, on va les avoir. »

En même temps, Haru se rappela de son don, suite à la question de Sancto. Pour la deuxième fois … Non, non, il peut parfois se montrer imbécile, même très, mais pas à ce point. C’est juste qu’en plein combat, entrainé par l’énergie « de guerre » qu’avait chaque chiita, il n’était pas facile de réfléchir.

« Mon don ! Bien sûr, oui.. . Je pense pouvoir en neutraliser trois d’un coup. Mais, si je les emprisonne dans des vêtements, je serrai obligé de garder mon attention sur eux pendant le reste du combat.. c’est pas le truc à faire. Aaarhgue. » Aussitôt, le blond se mit à réfléchir à une autre stratégie. Le problème avec son pouvoir, qui était certes très avantageux, c’est qu’il ne pouvait l’exercer que sur trois choses en même temps. Et avec les habits, si jamais il relâchait son attention, ses adversaires pourraient s’en aller sans difficulté une fois prit dedans. Alors qu’avec le métal.. c’est plus dur de s’en échapper. « J’ai ! ‘Faudrait essayer de balancer les portants sur eux, ou de pousser ces imbéciles contre, et là, je tords le métal pour les bloquer. Hum.. Prévient moi quand t’en as coincé un contre un présentoir, un portant, ou autre. »

[Si tu veux que je continue un peu ma réponse, n'hésite pas à le dire, j'l'ai pas fait pour pas t'imposer l'idée que Haru a eut :3.]
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Sancto Sakaii

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MessageSujet: Re: Un peu de shopping entre hommes blonds, la folie des chemises. Pv[haru kazama]   Un peu de shopping entre hommes blonds, la folie des chemises. Pv[haru kazama] EmptySam 10 Nov - 12:13

« Y en a des nouveaux qui ont rappliqué, … Ah les lâches, plus d’une dizaine pour deux personnes. C’est sûr, on va les avoir. »

Je ne pouvais qu’acquiescer, il était évident qu'on allait gagner. Étrangement je trépignais d'impatience. A cause de l’adrénaline le temps me semblait ralenti, et pire cette sensation était enivrante. Je voulais me battre, encore et encore. Pour que cette sensation ne me quitte jamais. Seul la rationalité de mon être repoussant la bête en moi avait imposé une pause stratégie. Mon corps le regrettait mais pas mon esprit. Bien qu'il soit embrumé par le brouillard de la guerre. Haru mit un temps à répondre, Je me demandais s'il était en proie au même mal de tète que moi.

« Mon don ! Bien sûr, oui.. . Je pense pouvoir en neutraliser trois d’un coup. Mais, si je les emprisonne dans des vêtements, je serrai obligé de garder mon attention sur eux pendant le reste du combat.. c’est pas le truc à faire. Aaarhgue. »

Trois d'un coup ? C'était prometteur. Mais il n'avait pas répondu à ma question. J'avais juste demandé en quoi il consistait, son don. Pire. Il avait anticipé ma prochaine question "C'est efficace ?". Mon cerveau tournait à cents à l'heure et me faisait souffrir. Je ne tenais à coté d'Haru que par ma volonté. Mais tout mon corps me démangeait. Mes pieds voulaient piétiner du voyou. Mais je ne pouvais que sourire en voyant Haru faire tourner ses méninges. On est des bourrins, pas des intellos !

« J’ai ! ‘Faudrait essayer de balancer les portants sur eux, ou de pousser ces imbéciles contre, et là, je tords le métal pour les bloquer. Hum.. Prévient moi quand t’en as coincé un contre un présentoir, un portant, ou autre. »

Tordre le métal ? Alors comme çà son ami avait un pouvoir psionique. C'était rare chez un chiita. Mais je supposais qu'on pouvait très bien bourriner avec un tel pouvoir, fallait juste le maitriser. Je n'enviais pas Haru, j’étais juste admiratif face à son don, de la véritable magie. Mon don à moi trouvait sa place dans tout mon être et pour rien au monde je m'en séparerais.

-Très bien, je crierais si c'est le cas. Faisons équipe. Reste en arrière et guette la moindre opportunité. Mais n'hésite pas à saisir la moindre faille. Moi je me chargerais de ta défense, personne ne t'approchera.

Et sur ce je me jetais sur les opposants. D'un bon en arrière j'évitais un coups de katana. Wah le fou furieux. Javais calculé au plus juste, une profonde entaille divisait ma chemise en quatre parties distinctes. Merde. Furieux je le calmais d'un revers du poing dans les dents. Je tentais de projeter mes adversaires sans vraiment me préoccuper de leur destinations. Je sentais juste le regard concentré de Haru derrière et savait que les victimes que je faisais seraient neutralisées. Un bruit sourd de métal me parvint aux oreilles, mes trois victimes projetées avaient rencontrés un présentoir. Dans un grand élan de flemme. Je revenais vers Haru, et poussais un battant du pied, effet domino garanti. Les lieux n'étaient plus que le vestige d'une boutique. Les ennemis étaient acculés sous les morceaux de fer. En riant je tapais dans la main de Haru :

-A toi de jouer Haru. C'était un plaisir de me battre a tes cotés. Allez à toi le coup de grâce.

Je riais et m'étirais. J'avais aucun remords devant le bordel que nous avions mis. Pour une simple histoire de racket. Notre réput' ne serait plus à faire. Déjà le cercle autour de nous était partagé par les cris de joie et les regards éloquents et apeurés. Je jubilais. Et riais fort, fier de moi, fier de nous.
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Haru Kazama

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MessageSujet: Re: Un peu de shopping entre hommes blonds, la folie des chemises. Pv[haru kazama]   Un peu de shopping entre hommes blonds, la folie des chemises. Pv[haru kazama] EmptyLun 31 Déc - 17:17




Les doigts d’Haru s’agitaient tout seuls, démontrant l’envie bestiale qui rongeait le jeune homme. S’il n’y avait pas eu ce plan d’attaque, il ne se serait pas retenu et aurait laissé sa personnalité de chiita reprendre le dessus. Il était assez rare que le blond la laisse s’exprimer librement, préférant l’opprimer, la cacher au plus profond de lui plutôt que de la laisser exploser au grand jour. Pour une seule et bonne raison, qui devait être commune à plusieurs de ses compagnons : Une fois que la bête était pleinement lâchée, il était dur de la reprendre en laisse. Elle pouvait faire des ravages, beaucoup de ravages, et le propriétaire ne s’en rendait compte seulement lorsqu’il retrouvait ses esprits. A ce moment-là, il voyait les dégâts, blessures, et même parfois le sang. Car les chiitas sont comme ça : Une fois que leur nature bestiale reprend le contrôle ils n’ont plus qu’une chose en tête, se battre. Alors, pour lutter, Haru essayait de la laisser sortir par morceaux, comme pour la contrôler, si cela était possible. Mais dans le cas présent, où il devait plus utiliser son pouvoir que son côté chiita, il devait entièrement rester conscient, ne pas céder à l’adrénaline du combat.

La chose la plus dure allait d’être de ne pas bouger. Garder sa position, ne pas faire un pas, rester derrière Sancto. La fierté du blond en prenait un coup, mais pour « le plan de bataille » mis en place entre les deux étudiants, il était préférable de se tenir à sa position, et de faire ce qu’il fallait faire. Ce qu’Haru faisait avec brio, sans exagérer, ou presque. Dès qu’un adversaire se retrouvait projeter contre du métal, ou contre une matière dure, celui-ci, ou celle-ci, se pliait instantanément autour des parties du corps en contact. Au bout d’un moment, il y avait tellement de poignées, chevilles ou torses emprisonnés, qu’on pouvait croire que le nombre d’opposant se réduisait. Mais pour Haru, qui drainait son énergie à grande vitesse, ils étaient toujours aussi nombreux. Jusqu’à ce que Sancto joua aux dominos avec ses opposants. En une seule utilisation, Haru pu neutraliser le reste des adversaires. D’un seul coup, leur nombre passa de trois, à zéro.

Tous les assaillants étaient maintiennent piégés, au mur ou au sol, en train de se débattre inutilement. Dans le rang des témoins, les mots « saucisson », « vers de terre » ou encore « limace » se faisaient entendre, c’est à peine si les gens ne les criaient pas pour se moquer des raquetteurs. La scène était comique, et Haru ne se priva pas de rire. Rire qui se joignit à celui de son ami. Ramené à la réalité par le cri épouvanté de la vendeuse, le jeune homme posa à nouveaux ses yeux sur la scène, toujours aussi drôle, malgré le désordre qu’il découvrait, et arrêta de rire, par respect pour les propriétaires du magasin. Qui maintenant menaçait d’appeler la police.

« Merde, on se casse. Maintenant »

Haru empoigna le bras de Sancto, qu’il poussa devant lui, par mesure de précaution s’il ne l’avait pas entendu. Le groupe de curieux se dispersa automatiquement, comme s’ils avaient peurs qu’un des deux chittas ne les attaqua, à moins qu’ils ne veuillent sauvegarder la liberté et l’argent de ceux qui les avaient divertit. Courant à vif allure, Haru vérifiait régulièrement que Sancto le suivait, connaissant son sens de l’orientation. Celui du blond n’était pas mieux, mais il pouvait se déplacer les yeux fermés du pensionnat à l’allée marchande, en raison de son grand nombre de visite dans le coin. Ne réfléchissant pas à la destination finale, ses pas le guidèrent automatiquement jusqu’à Pheobe. Une fois sûr d’être à l’abri, Haru se tourna vers Sancto et éclata de rire. Quelque chose qui n’avait rien à voir avec le dernier. Un rire cristallin, enfantin. Comme celui des jeunes, quand ils couraient après les papillons. Une fois calmé, il déclara, un grand sourire aux lèvres :

« Je pense que je vais éviter ce magasin pendant quelques temps. Mais on remet ça quand tu veux. »

Pour la première fois depuis la fin de la bagarre, Haru remarqua l’état lamentable dans laquelle était la chemise de Sancto. Et, ne put se retenir de faire un commentaire.

« Une de moins. S’il te manque des chemises, n’hésite pas à m’en squatter. Ou alors on peut concocter un plan suffisamment farfelu pour en voler à d’autres pensionnaires. »

Une fois cela dit, Haru ajouta à ses paroles un bon coup de poing sur l’épaule à Sancto, avant de s’éloigner, pour retourner dans sa chambre, où une pile de vêtements l’attendait toujours.

« A la prochaine ! »

[Tu peux y répondre, ou pas, c’comme tu veux. Désolé du retard, j’étais trop occupée ces derniers temps >.<]
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