Silvano Bazzarini, un jeune italien au caractère rebelle, appartenant d'ailleurs à ce groupe lorsque la guerre éclata. Une belle panthère jaune tacheter de noir. C'est lors d'un de ses voyages à l'étranger, notamment au Japon qu'il tomba amoureux d'une femme. Enfin, c'était vite dit. En effet, ils se sont aimés pendant près d'un an. Eiko Shoutai avait déjà une fille de cinq ans, mais là n'était pas le problème. Non, le problème c'était surtout le caractère de cochon de la femme, elle aussi était un hyou, à la différence de Silvano, sa fourrure était noire. Vous vous doutez qu'en une dizaine de mois, ils n'ont pas que fleureter ensemble et forcement, ce qui arriva, arriva. Eiko tomba enceinte. L'italien était jeune à cette époque, tout juste vingt-deux ans, alors que la japonaise avait bien trois ans de plus que lui. Oui, elle avait eu sa fille à l'âge de vingt ans. Le problème se posa pour l'homme qui ne voulait pas s'installer au Japon et vivre une vie de famille à l'écart des conflits. Il préféra donc retourner en Italie, laissant Eiko et le bébé qui venait de naître. Toutefois, en apprenant que l'enfant qui venait de naître était un garçon, il demanda à la japonaise de lui donner un prénom Italien, ce qu'elle ne fit pas vraiment. Enfin, elle le lui donna en second prénom, Lucrezio. Son premier prénom fut donc Japonais, Akira, c'est ainsi que sa mère le baptisa.

L'arriver d'un autre enfant dans la demeure ne fut pas chose facile étant donné qu'Eiko ne travaillait pas ou avait parfois du travail sur du court terme. Le niveau financier n'était pas dès plus élever, alors pensez-vous qu'avec une bouche à nourrir supplémentaire, cela ne l'enchantait pas des masses. De plus, Ryoko dont le père était aussi parti avant l'accouchement d'Eiko, n'aimait pas particulièrement le fait que le demi-frère qui venait de naître avait désormais toute l'attention de sa mère. Mais il faut dire ce qui est, Akira était un nourrisson, il ne peut se débrouiller seul à son âge. Son père ne l'avait pas tellement oublié, d'autant plus que c'était un garçon, cependant, alors qu'il avait voulu le ramener en Italie, la femme refusa et il n'arriva pas à la faire changer d'avis. Alors, malgré la distance, il garda contacte avec la Japonaise et envoyait des colis comportant des affaires pour son fils, espérant quand même un jour pouvoir le revoir.



On ne peut pas vraiment dire qu'il manquait de quelque chose et cela grâce à son père surtout. Il ne donnait pas d'argent par peur qu'Eiko ne l'utilise pour elle-même. En tout cas, Akira grandissait, la jalousie de Ryoko également. Comment cette petite panthère pouvait-elle prendre sa place ? De plus, étant l'aînée, elle dut s'occuper de lui de temps à autre. Pendant ses moments là, la demi-sœur en profitait pour se défouler sur lui et casser des jouets qu'Akira avait de Silvano. Il n'était pas rare qu'à certaines périodes, le corps de l'enfant était couvert de bleu, parfois quelques fractures. Bien sûr qu'Eiko se fâchait à mainte reprise, mais sa fille trouvait rapidement un argument pour dire que c'était de toute façon la faute du garçon, qu'il était le seul homme de la maison et qu'il devait savoir qui était les chefs tant qu'il était encore qu'un enfant. Une féministe ? Probablement. En tout cas, le garçon fut bien content d'aller en cours, au moins là-bas il ne subirait plus les coups de Ryoko. Même si, et cela se ressentait au niveau de ses notes, à certains moment on pouvait constater une baisse et une absence lors des cours de sport. La raison ? Bien sûr la présence d'hématomes partout sur son corps. Nombreuses fut les fois où sa mère fut convoquée pour expliquer ses absences et ses résultats en baisse, alors que le reste du temps, c'était un élève des plus brillant. A chaque fois ce fut la même réponse: "Il est juste trop casse-cou à la maison et se blesse facilement. Nous devons prendre souvent des rendez-vous à l'hôpital en urgence et voir le médecin régulièrement pou voir si ses blessures sont en voie de guérison. Et comme vous savez, il n'est pas toujours facile d'avoir des rendez-vous chez ces personnes-là. Après, avec la rééducation, il a moins de temps pour ses devoirs. Mais comprenez, sa santé passe avant tout.". Bref, toujours cette excuse passe partout qui lui empêchait d'avoir des ennuies, sans compter qu'Akira dû changer régulièrement d'école à cause de cela.

Ce fut lors de ses dix ans, alors qu'il jouait dans un parc pour enfant que le jeune homme se transforma pour la première fois en panthère noire. Inutile de dire que les enfants alors présents s'enfuirent à toutes jambes alors que leurs parents appelaient la fourrière, vu que ce service s'occupe des animaux sauvages en liberté. L'hyou, entendant cela, couru à toutes jambes jusqu'à chez lui avant de gratter à la porte. Ce fut sa demi-sœur qui ouvra et lui claqua la porte au nez aussitôt en le traitant de débile. Oui, madame savait qu'il se transformerait, tout comme cela lui était arrivé, avec Eiko, elles s'étaient mises d'accord pour lui dire le moment venu. Mais bien sûr, l'adolescente voulait encore plus l'humilier en appuyant sur le fait qu'il n'était pas capable de maîtriser ses transformations. En même temps, ce n'est pas avec une première transformation qu'on peut juger s'il en est apte ou pas. Heureusement, après une heure d'attente sur le palier, sa mère arriva et lui fallut peu de temps pour comprendre, rien qu'avec le comportement de sa fille. Eiko, dû se résoudre à lui apprendre à maîtriser ses transformations et ceux assez rapidement pour lui éviter des ennuies.

Il dut mettre pas loin d'un mois pour arriver à le maîtriser suffisamment afin de ne pas faire une frayeur à ses camarades de classe. D'ailleurs, sa mère le porta absent durant toute cette période afin d'éviter tout problème. Il put enfin retourner en cours, dans un autre établissement, dans une classe où il ne connaissait personne et allait sans doute rester seul, comme toujours. En tout cas, ce mois lui permis de se rebiffer contre sa demi-sœur. En effet, dès que cette dernière tentait de le battre, celui-ci se transformait pour lui happer le bras et le mord jusqu'à ce qu'elle le supplie de le lâcher. Plus d'une fois Ryoko manqua de perdre son bras. Heureusement pour lui, la jeune fille finit par le laisser enfin en paix et cela lui permis un peu plus de s'amuser comme un enfant de son âge, de ses faire quelques amis. Bref, il pouvait enfin profiter de la vie sans craindre de quelconque représailles.



Akira venait juste d'avoir quinze ans. Le problème de la nourriture devenait problématique surtout que la guerre prenait de plus en plus de terrains. Le jeune homme qui avait enfin accès au téléphone et pouvait appeler son père, lui demanda s'ils pouvaient tous aller en Italie afin de se protéger de la guerre. Silvano n'était pas contre, mais il doutait de la sécurité, après tout, s'il était rebelle dans son pays ce n'était pas pour rien. D'un autre côté, étant du côté de ceux qui se battent pour avoir des territoires et qui sortent très souvent vainqueurs, ce serait idiot de ne pas faire profiter à son fils et tout le reste de cette protection et de ces vivres suffisant. Eiko n'était pas des plus enchanter, Ryoko encore moins vu qu'elle ne pourrait plus exercer d'influence que son demi-frère. En effet, Akira s'entendait très bien avec son père, il l'admirait et voulait à tout prix le rencontrer.

Finalement, la situation devenant critique, le petit groupe finit par prendre l'avion et se rendre en Italie avec l'adresse de Silvano dans la poche. Ils furent accueillit les bras ouverts, ou presque... En effet, Eiko resta quelque peu froide et sa fille ne lui adressa pas la parole, ce n'était pas son père, elle ne voyait pas l'intérêt même de le remercier pour son hospitalité. Akira bien sûr, était on ne peut plus heureux. Retrouver un père qu'il n'avait presque pas connu, ou peut-être un mois, mais il était un bébé, bien trop petit pour s'en souvenir. Ils durent tous prendre des cours d'Italien afin d'arriver à se débrouiller bien qu'Eiko était plutôt douée en anglais, mais la langue de ce pays était l'Italien, point barre. Le jeune homme reprit les cours sans avoir peur d'être ennuyé. D'ailleurs, l'étudiant entra dans un lycée et obtenu son diplôme sans problème. Il dut ensuite trouver son futur métier et cela, il n'y avait pas du tout penser. D'autant plus que ce que faisait son père le passionnait. Combattre pour sa survit, voilà comment donner un sens à sa vie.


Akira avait dix-neuf ans. Il avait fini par arrêter les cours, aucune voie ne l'intéressait. Son père l'avait un peu dirigé vers le groupe rebelle, malheureusement, Eiko fidèle à elle-même refusait catégoriquement que son fils soit un rebelle. Ryoko elle, avait trouvé un petit boulot en tant que serveur et parvenait peu à peu à ramener un revenu, léger certes, mais utile quand même. Mais cela dégoûtait le jeune homme, sa mère se reposait uniquement sur sa fille et ne cherchait même pas à trouver un job. Bon, le jeune homme pouvait parler, lui était sans emploi non plus. D'ailleurs, sa mère le lui reprochait et l'incendiait souvent de n'être qu'un bon à rien, elle s'était même mise à le frapper. Au bout d'un moment, ils en sont venus à se battre sous leur forme animal, autant dire que cela avait fait des dégâts, bien que l'étudiant était bien plus fort que sa mère, deux panthères qui s'affronte, ça fait du dégâts matériel et physique. Bon, son fils avait tout de même eu le dessus, mais ses disputes devenaient trop fréquente, Silvano n'osait pas trop intervenir par peur de s'en prendre une à son tour. C'était intenable.

Finalement, un jour, Eiko l'inscrit sans même demander son avis dans une école afin que son fils retrouve une scolarité normal, mais ce qu'elle omis de dire, c'est que cela le protégerait de la guerre et surtout, lui éviterait de devenir un rebelle comme son père. Madame profitait de la gentillesse de celui-ci, mais refusait que son fils, qui était aussi le sien, ne devienne comme lui. Akira n'avait rien redire, enfin, il ne put contester, c'était ainsi point barre. S'il fallait qu'elle le traine par la peau du cou, elle le ferait. Pour Ryoko, c'était une victoire sur son demi-frère qui commençait à prendre le rôle de chef de famille au sérieux lorsque Silvano était absent pendant plusieurs jours. En tout cas, maintenant l'hyou était forcé d'entrer dans ce pensionnat, qu'il le veuille ou non.



Durant son année passée dans cette école, ayant prit la spécialité de psychologie afin de devenir psychologue, il rencontra plusieurs personnes. A commencer par ses camarades de classe ! Mais le jour de la rentrée ce fut une élève bien plus jeune qui l'accueilli, une renarde plus précisément. Elle était bien sympathique et très curieuse aussi. Akira lui a même montré son tatouage fraîchement fait afin de satisfaire sa curiosité. Ensuite ils ne se sont pas vraiment revus, sans doute croisés dans les couloirs, mais sans plus. Pendant cette année, il fit la connaissance d'un surveillant qui l'intéressa pas mal, une relation plus ou moins aboutie en découla. Pour la panthère, ce sont des sentiments sincères qu'il éprouve à l'égard de l'orque, mais il a peur que ce ne soit pas si réciproque que ça. De ce fait, malgré les plus d'un an que suscite sa spécialisation, le jeune homme à tout fait pour la bouclée le plus rapidement possible afin d'être diplômer à la fin de l'année.

Du coup, Akira à beaucoup changer de classe et du s'investir bien plus qu'il ne le faisait au départ afin de pouvoir progresser assez rapidement. Il a changé plusieurs fois de camarades de classe par ailleurs et cela ne lui déplaisait pas, car avoir la lynx de premières années toujours sur ses talons à tenter l'impossible pour l'avoir c'était très agaçant. Surtout lorsqu'on tente de savoir les sentiments de la personne aimé et qu'une personne reste accrocher à vous l'air de dire que vous êtes déjà prit alors que ce n'est pas du tout le cas. En tout cas, la panthère n'est pas trop mécontente. Le jeune homme sait que ses sentiments sont réciproque, peut-être pas autant que les siennes, mais il faut aussi approfondir leur relation, surtout qu'Akira est maintenant un membre du personnel à part entière.

En effet, depuis un mois, il a obtenu son diplôme et peut enfin exercer. Sa mère ne lui laissant pas le choix de l'endroit en plus des professeurs qui appuyaient beaucoup afin que l'hyou choisisse l'établissement comme lieu de travail. Ce dernier postula et pu entrer sans problème, bien que son casier d'élève était quand même tâcher pas plusieurs accroches finissant en bataille. Par ailleurs, au fil de celle-ci, Akira apprit à maîtriser son pouvoir qui peut s'avérer utile encore maintenant lors de son travail de psychologue. Il a maintenant un bureau certes en très mauvais état, mais un bureau quand même qui après quelques rénovations pourra accueillir ses futurs patients. Cela ne l'enchante pas toujours et c'est d'ailleurs pour cela que le jeune homme aime déserter son bureau pour aller reprendre sa place parmi les élèves de terminale et jouer le rôle d'étudiant, celui qu'il avait il y a un an.