Pensionnat Phoebe
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Ne serait-ce pas beau, un monde où nous serions tous amis ?
 
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 Eleanne la soporifique ~

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Invité

Eleanne la soporifique ~  Empty
MessageSujet: Eleanne la soporifique ~    Eleanne la soporifique ~  EmptyMer 14 Sep - 21:12



    Fiche personnage


    ► Nom et prénom : Uzgarde Eleanne.
    ►Surnom : Ele'
    ►Age et date d'anniversaire: 18 ans. Née un 16 Juin.
    ►Classe : Cycle D. Classe 9.
    ►Sexe : F.
    ►Orientation sexuelle : Bisexuelle.
    ►Type de Yajuu : A-é-ri-en ~
    ► Race : Koumori ~
    ► Don : Voir au travers de la matière.

    Explications:
    ► Pour quelle raison a-t-il atterrit dans ce pensionnat ? J'avais juste envie de pouvoir dormir au calme... Espérons que je le pourrais...

    ☼ Description Physique :
    Hey, toi, tu sais que tu gênes ? Déjà que je n'ai pas beaucoup de temps pour m'amuser, si tu déranges ma nuit ça va pas le faire. Me décrire ? Tu t'es cogné à quoi avant de venir me voir...? Bon, tu as de la chance, je suis de bonne humeur. C'est entendu, je me décris et tu t'en vas. Bon et bien, commençons rapidement. Alors. Toi, que vois-tu ? Je veux dire, quelle est pour toi la chose la plus visible. Bien, tu n'es pas aveugle. Ce sont mes cheveux. D'ailleurs, arrête de tirer dessus où ton visage rencontrera ma main à une vitesse étonnante. Je disais donc que la chose la plus visible chez moi, c'est mes cheveux. Mes cheveux m'arrivent, comme tu peux le voir, aux hanches et sont argentés. Si tu fais un commentaire sur leur couleur, je te frappe. Non, je ne les ai jamais teints. Ils ont toujours étaient de cette couleur-là. Que puis-je y faire ? Je ne vais pas teindre mes cheveux juste parce que leur couleur n'est pas ordinaire. Et puis, il faut l'avouer, cela me va bien. Je ne les couperais pour rien au monde. Généralement, mes cheveux sont lâchés. Pourtant, il m'arrive souvent de les attacher de manières différentes. Très souvent en couettes en les faisant bouclés un peu vers la fin. Bref, je m'amuse avec. Mais je ne laisse personne y toucher. Ou alors seulement les personnes que j'aime vraiment beaucoup. Mes cheveux sont très importants pour moi alors j'en prends grand soin !

    Si seulement il n'y avait que mes cheveux à sortir de l'ordinaire. Mais bien entendu, quand on commence dans l'extravagant, on poursuit dedans. Ne t'en fais pas, je sais pourquoi tu me fixes comme ça. Mes yeux t'intriguant. Et tu n'es pas le seul a avoir ce comportement. Je paris que tu cherches à comprendre leur couleur. Et bien, chose qui va grandement t'étonner, ils sont bleus. Ha si, je t'assure, ils sont vraiment bleus. Ce que tu appelles " ça " c'est leurs reflets violacés. Je sais, ce n'est pas commun du tout. Mais ils sont comme ça. Et je ne peux, une fois encore, rien y faire. Certaines personnes disent qu'on peut en être prisonnier. Juste pour le fait de ne pas les comprendre. Moi, c'est votre agissement que je ne comprends pas. De toutes manières, mes yeux n'ont ces reflets violacés qu'une fois la nuit tombée, alors le jour vous êtes tranquilles. J'oubliais, je possède de longs et fins cils que je n'ai même pas besoin de maquiller. De toutes façons, je ne me maquille presque jamais. Seulement pour les grandes occasions ou les importantes sorties. Non, mes balades nocturnes ne comptent pas comme de grandes sorties... Sinon je serais maquiller tout le temps ! Malgré tout, je préfère préserver ma peau des produits incroyablement chimiques. Mes produits de beauté sont donc à base de plantes ou autre. Oui, exactement, c'est aussi de là que vient mon odeur de vanille.

    Mon visage en général ? Et bien nous pouvons dire qu'il est plutôt joli. Plutôt enfantin du fait de mes joues qui rougissent quelquefois. Probablement aussi grâce au fait que mes joues soient assez rebondis et me donne un air mignon et innocent. Le jour, mes yeux sont moins attirant que la nuit. Enfin, quand vous pourrez les voir. Généralement, je dors le jour, donc difficile de voir mes yeux. Enfin bref. Mon visage est donc assez enfantin vaguement rond malgré le fait que mes traits soient bien dessinés et très féminin. Je possède un petit nez fin en trompette que beaucoup de gens aiment bien sans pour autant l'envier. Je possède une bouche filiforme aux lèvres encore jamais embrassées et à la couleur vaguement rapprocher de celle des framboises. Je ne mets que très rarement du rouge à lèvres mais lorsque cela m'arrive, il est généralement simplement rose clair, ce qui donne un côté plus " jeune fille en fleur ".

    Mon cou fin et fragile, et qui ne cesse de craquer, est blanc, tout comme le reste de mon corps. Bien évidemment pas dépourvu de couleurs mais légèrement rosée me donnant un côté un peu plus vivant. J'évite de rester au soleil trop longtemps. J'aimerais beaucoup bronzer ne serait-ce qu'un peu pour ne pas avoir l'impression d'être un cachet d'aspirine en maillot de bain, mais malheureusement ma peau est très fragile. Et les coups de soleil arrive à une vitesse folle. Le fait que je ne fasse que dormir n'arrange pas les choses bien évidemment. Car, incapable de changer mes heures de sommeil, je dors le jour au lieu de me poser à un endroit au soleil. Passons maintenant à mes épaules. Frêles et aillant une magnifique faiblesse, mes épaules ne peuvent pas porter de choses trop lourdes. J'entend par là que rien que déplacer un lit me les briserais. Pour mon sac de cours, je ne le porte pas. J'apporte en classe juste le minimum et ne m'emcombre ni de cahiers ni de manuels, les feuilles et les stylos me suffisent pour la journée. Mes épaules sont donc très fragiles tous comme mes bras fins qui ne peuvent guère porter plus qu'une enfant de douze ou treize ans en pleine croissance.

    Je suppose que je dois maintenant parler de mes formes ? Quelle gêne... Non, pas mes formes, votre question. Alors, pour mon âge, mes formes sont suffisantes. Vous le savez, je ne grandirais plus et ne me développerais plus. Mais les formes que j'ai me suffisent amplement. Ma poitrine n'est ni trop importante ni trop petite, étant tout de même belle. Pas besoin de la montrer à la vue de tout le monde, je la cache souvent. Les formes de mes jambes ne sont pas gênantes non plus. Mais d'écart entre mes jambes qui se touchent sans pourtant être trop enrobées. Malgré le fait que je dormes beaucoup, je suis très douée en sport. Car une fois bien réveiller je me dépense un maximum, ce qui fait que je cours donc assez vite mais pas bien longtemps malheureusement. Je m'en sors bien mieux en gymnastique ou saut de haies. Les sports de combats ne sont pas pour moi vu ma force et ma résistance mais les sports où j'utilise plus de ma souplesse m'arrange. Question exercice, je n'en fais principalement qu'au pensionnat. Enfin, une petite course à pied ne fait pas de mal de temps en temps.

    Mon style vestimentaire ? Et bien, mon style appartient au style " Gothic lolita ". Je m'habille, sans vraiment y faire attention, d'une manière qui attire beaucoup l'attention. J'emporte toujours, lors de mes balades, une ombrelle entièrement noire qui s'accorde donc à tous mes habits. Généralement, mes robes sont de couleurs sombres et à nombreuses dentelles et frous-frous, ma coiffure change aussi en fonction de la tenue que je porte. Il vous arrivera souvent de me voir avec un petit chapeau noir penché sur la tête car c'est l'un de mes chapeaux préférés. Quelquefois, j'aurais un ruban dans les cheveux en simple décoration, d'autres fois des barrettes, de petites couronnes ou autres. Les bijoux les plus souvent portés sont les ras-de-cou en croix ou les colliers longs à perles.

    Un détail est important à retenir : A la base du pouce gauche, j'ai une cicatrice. Une toute petite cicatrice à la forme ressemblant vaguement à une virgule dû à un accident du passé.


    ☼ Description Psychologique :
    Je suis moi. Autant commencer par simple. Dis-moi, t'étais pas censé partir ? Tu me fatigues... Mon caractère ? Ho non! Tu vas pas recommencer avec tes questions ! Bon, écoute-moi bien. Je réponds à tes questions jusqu'au lever du soleil mais après tu t'en vas ! Et tu ne reviens plus jamais m'importuner ! Si ce n'est pas malheureux que de nos jours certaines personnes gênent encore les honnêtes gens en pleine nuit... Je devrais porter plainte... Bon, je dois expliquer mon caractère donc. En journée, lorsque le soleil est encore dans le ciel, je ne fais que dormir. Logique pour une chauve-souris me diras-tu. Ce qui me fait passer pour une énorme fainéante généralement.

    Enfin, il faut l'admettre, je suis fainéante. Je refuse de trop bouger, je minimise la parole, je fais en sortes que les autres portent les objets lourds à ma place. Je suis totalement fainéante. Enfin, bref, je m'achève, passons. Pour la parole, il sera rare de m'entendre faire de longues phrases très construites et importantes. Sauf la nuit où mon énergie semble être montée en flèche. La nuit, je deviens joueuse et j'aime beaucoup embêter mes confrères et consoeurs. Pas la peine de dire que je cours de droite à gauche en mangeant mes bonbons. Tu le savais déjà, ça. Je passe mon temps à sourire malicieusement, à rechercher des méthodes pour coincer les gens à leur petit jeu de balades nocturnes. Généralement, les gens ne reviennent pas après. Faire peur aux gens pendant la nuit est presque une passion, largement plus qu'un passe-temps. J'adore les entendre crier de stupeur avant de les voir s'enfuir à toutes jambes une fois leurs esprits revenus en leur corps. Je ne suis pas sadique, enfin si mais je ne pense pas que ce soit grave. De toutes manières, le sourire que j'ai sur les lèvres ne prouve rien, si ?...

    Je suis une charmeuse. Encore et toujours de nuit, mais une charmeuse tout de même. Je m'aime à tourner autour des mâles de ma race et à les faire tourner bourrique. Généralement, cela ne va pas plus loin qu'un jeu d'attirance car, me lassant vite des relations amoureuses, je mets fin au couple avant même le premier baiser. Ce qui fait, tu l'auras deviné, que je n'ai jamais embrassé personne. J'ai aussi probablement peur de perdre mon premier baiser pour quelqu'un avec qui je ne resterais pas. Après tout le premier baiser est quelque chose d'important. Enfin pas tant que ça mais... Ho, tu m'as compris ! Ne me prend pas pour une idiote. Ce n'est pas parce que je suis comme ça que je ne donne pas d'importance à certaines choses. La première fois et le premier baiser sont deux choses très importantes pour moi car je m'en souviendrais pendant longtemps. Toute ma vie même. Alors, je ne veux pas perdre ça pour une personne simplement de passage. C'est vraiment très important. Même si je n'en parle pas, mes véritables amis devraient être capables de savoir que je suis ainsi. Que malgré mon air je-m'en-foutiste, je suis quelqu'un qui a des bases et des limites morales que je ne franchirais pas. Par moment, je dois avouer que l'amour me fait peur. Alors pourquoi m'engager ? Je préfère rester seule !

    Je suis, comme tu dois t'y attendre, une enfant dans l'âme. Je me balade toujours avec des sucreries, généralement de grosses sucettes rondes et plates ou alors des petites si je n'ai plus d'autres. J'aime tout ce qui est sucré mais, au cinéma, je mange des popcorn salés. Vas savoir pourquoi... Une dispute ? Une critique ? Pas de soucis ! Pour se réconcillier avec moi, il suffit de m'offrir des bonbons. La journée, je n'y ferais absolument pas attention mais le soir je vous permettrais de rester près de moi et peut-être même de me parler. Je ne suis pas quelqu'un de difficile. Je mange généralement équilibré, cinq fruits et légumes par jour, mais ça ne m'empêche pas de me goinfrer de sucreries. Quelque chose a ne pas faire ? Me prendre mes bonbons. Je pique une crise dans ce cas et deviens une véritable gamine, allant jusqu'à bouder, faire la moue ou tirer la langue. Comme tu l'auras deviné, sous les apparences je suis quelqu'un qui aime avoir de la compagnie, manger des sucreries et être mignonne à sa façon. Si les amours m'effraient en partie, les amitiés m'attirent. Mieux vaut un vrai ami que cent petit-ami. L'amitié peut se changer en amour alors que l'amour vire généralement à la colère ou encore à la haine. Je lutterais donc contre mes sentiments si je venais à tomber amoureuse. Pourquoi ne suis-je pas simplement moi-même au lieu de m'isoler...? Tu veux vraiment une explication...?

    Je joue les grandes, les fortes têtes, mais j'ai peur. Perpétuellement. J'ai peur d'avoir mal de perdre quelqu'un. Perdre un ami me ferait mal. Mais je n'ose pas imaginer ce qui m'arriverait si je perdais la personne que j'aime. Alors je me force à bloquer mes sentiments pour ne pas souffrir. Quelque part, cela me rassure de jouer avec la peur des autres me permet en quelques sortes de me dire que je suis supérieur à eux. Ce qui est faux mais qui me rassure. Si cela ne tenais qu'à moi, je sauterais au cou des gens pour leur parler et devenir amie avec eux, mais je n'ose pas. Alors je me suis construite une carapace quasiment infranchissable pour ne pas être touché par la peine. C'est cette carapace qui fait que le jour je ne souris pas et j'ignore les gens et que la nuit je joue les charmeuses en faisant peur aux autres. Mon caractère n'a rien de logique, mais je suis ainsi. La peur est un sentiment normal. Mais je doute qu'avoir peur au même point que moi ça normal. Au fond de mon coeur, je ne me comprends pas vraiment. Je cherche à comprendre pourquoi j'agis ainsi sans pourtant arrêter d'agir de la sorte... Quelque chose en moi semble ne pas être à sa place alors j'agis de manière à ce que personne ne puisse voir cette chose qui a bougé pour aller à une place qui n'est pas la sienne...


    ☼ Histoire :
    <<-1..2..3..4..5! J'arrive !

    Je me repliais sur moi-même au sol sous le toboggan, les jambes contre la poitrine et celles-ci retenu par mes bras qui les entouraient. Il ne fallait pas qu'il me trouve où le jeu serait fini. Et comme je n'avais pas envie d'attendre dix minutes le temps de trouver un nouveau jeu... J'entendais le bruit de ses pas et lâchais mes jambes pour prendre appui avec mes mains sur le sol afin de pouvoir, au besoin, courir jusqu'à une autre cachette. Ses pas se rapprochaient doucement mais rassurement et, certaine qu'il allait me trouver, je rampais pour sortir du dessous du toboggan et me préparait à courir. Pourtant, je me pu pas. Mon père, droit comme les bâtons de la justice, se tenait devant moi, l'air sévère. Il saisit mon bras et me tira vers lui avant de reprendre sa marche pour rentrer à la maison. J'entendais Shou pleurer mais je ne pouvais pas courir vers lui. Mon père tenait mon bras tellement fort que cela me faisait mal et que je n'osais qu'avancer sans regarder derrière moi pour voir Shou. Une fois avoir tourné, il me tira en avant en lâchant mon bras et sa gifle s'abattit sur ma joue, y laissant une grosse marque rouge ainsi qu'une grande douleur.

    - Que faisais-tu ?! Sombre idiote ! Tu n'as pas honte ?!


    Je retenais mes larmes de mon mieux pour m'éviter une autre gifle. J'entendais encore Shou pleurer, mais étrangement le son se rapprochait. L'explication vint rapidement. Shou, essouflé mais pleurant encore, vint en courant devant mon bras et me prit dans ses bras en fixant celui qui avait laissé la trace rouge sur ma joue. Pendant un long moment les seuls bruits que nous entendirent furent ceux du vents et des autres enfants un peu plus loin dans le parc. Je n'avais pas le droit d'être là. Et surtout pas avec Shou. Mon père se mit à hurler tellement de choses diverses que finalement je ne retins que l'habituel " idiote ". Contre moi, je sentais le coeur de Shou battre à toute vitesse. Avait-il peur ? Etait-il vraiment triste ? Je levais la tête pour le regarder, lui et ses larmes coulant le long de son visage alors que nous étions juste devant le bois, au tournant du parc entouré de mur, qui menait à ma maison. Du moins, à mon manoir. Shou ouvrit la bouche alors que mon père continuait à hurler et il lui coupa enfin la parole.

    - Laissez Eleanne aller avec qui elle veut ! C'est pas parce que vous, les adultes, vous vous faîtes la guerre que votre fille et moi ne pouvons pas être amis !

    Mon père resta ébaubie, cloué sur place, puis referma la bouche et parti en me laissant avec Shou qui avait terminé de pleurer. Nous nous laissions tomber au sol comme si toutes nos forces nous avaient abandonnées.Mes larmes retenues se libérèrent et je fondis en larmes dans les bras de Shou, laissant libre cour à mes pleurs et à ma peine. A chaque fois, cela se terminait de la même façon. Et en rentrant, mon père me frapperait encore une fois avant de m'ordonner de monter à ma chambre sans manger. Ma mère était la seule à me comprendre et la seule qui avait de la compassion envers moi. Elle m'apportait à manger en prétextant aller voir si je réfléchissais à mes actes. Shou et moi étions de familles rivales. Depuis des années et des années, nos familles ne pouvaient pas se supporter. Et pourtant, nous deux, nous étions devenus amis. La mère de Shou agissait comme la mienne par habitude et parce que la bataille entre nos deux familles devenait trop importante. Le père de Shou et le mien avait faillit, quelques jours auparavant, régler leurs différents à l'épée dans le hall de notre manoir. Shou et moi étions donc destinés à nous hair. Mais impossible pour nous deux de nous séparer. Nous tenions trop l'un à l'autre. Je savais bien qu'il y avait une raison à la bataille entre nos deux familles mais j'ignorais ce qu'elle était.

    - Shou, dis, on pourra être amis un jour, hein ?

    J'osais enfin parler, la voix hésitante et tremblante, mes mains s'accrochant au t-shirt du garçon qui depuis longtemps me soutenait. Shou et moi avions un an de différence. J'avais dix ans et lui onze. Nous nous connaissions depuis le berceau. Nos mères avaient toujours fait en sorte que nous restions ensemble pour tisser un lien qui serait probablement assez fort pour calmer nos familles. Mais nous devions, pour cela, endurer les colères de nos pères. Aussi bien Shou que moi, nous n'en pouvions plus. Mais, nos mères comptaient sur nous. Car, elles aussi étaient amies depuis longtemps et que le fait de se marier à des rivaux les avaient éloignées l'une de l'autre. Faisions-nous donc cela pour nous ? A la base, non. Mais par la suite, après être peu à peu devenu amis, nous avions fini par vouloir rester ensemble. Shou posait sa main sur ma tête pour me caresser les cheveux, murmurant doucement que nous étions déjà amis, ce qui me rassurait. Je devais rentrer, il commençait à se faire tard. Je bougeais légèrement pour me lever et me penchais pour faire la bise à Shou avant de partir en courant pour rentrer chez moi.

    Marchant calmement après avoir franchi le grillage qui menait à la forêt, menant elle-même à mon manoir, je réfléchissais au temps qui devrait passer avant que Shou et moi soyons à nouveau réuni. Je repensais à Shou. A ses cheveux noirs attachés en queue de cheval que j'enviais tant et avec lesquels je jouais souvent. A ses yeux à la couleur d'or qui me rappelaient le soleil... A ses lèvres... Je secouais la tête de droite à gauche, plaquant mes mains sur mes joues pour me sortir de mes rêveries. Shou aimait Opaline... Je ne devais pas pleurer. Pourtant, les larmes recommençaient à couler alors que je sentais mon coeur se serrer. Que m'arrivait-il ? Je levais le visage au ciel, sentant une goutte me tomber sur la tête. La pluie débutait alors que l'ombre de la nuit régnait encore. J'accélérais, ne voulant pas avoir cette averse et rentrer rapidement au manoir où ma mère m'attendait avec une serviette pour me sécher les cheveux. Mon père la devança, marchant toujours de son air de glace dans le grand hall aux murs tapissés de rouge. Encore une gifle et l'ordre de gagner ma chambre. Je baissais la tête, les larmes continuant à couler, le coeur se brisant peu à peu sous une douleur meurtrière.

    - Père... N'avez-vous jamais était amoureux...?

    Ma mère poussa un cri et bondit presque sur moi pour me protéger, mais malheureusement trop tard. Mon père avait attrapé mes cheveux pour me tirer par et me traîner à ma chambre où il me jeta. La porte claqua et j'entendis le verrou tourné, me rendant compte que cette fois-ci je n'étais pas prête de sortir.

    J'entendais encore ma mère criait, mon père lui ordonner de se calmer. J'entendais les domestiques qui frappaient doucement à la porte pour me murmurer des encouragements. Je n'avais pas besoin d'eux. Je ne voulais que Shou à ce moment précis. Je ne voulais que ses bras pour me consoler et sa tête dans mes cheveux pour m'apaiser et arrêter mes larmes. Je restais étalée au sol, les membres figés par la peur. J'avais affreusement mal à la tête. Je cachais mon visage entre mes bras sur le sol et continuait à pleurer. Murmurant que cela n'était pas juste. Epuisée, je fermais les yeux et m'endormais doucement... J'ouvrais lentement les yeux, le paysage était étrange. La pièce était plongée dans le noir mais des lueurs rouges semblaient braquées sur moi. Peu à peu, je sentais mon corps sombrer et me débattait pour m'en sortir. Shou apparut, un sourire aux lèvres et les yeux enflés des larmes qu'il avait dû verser. La sensation de torpeur s'arrêta et je tournais la tête de gauche à droite pour constater les membres de ma famille autour de moi. Maman, papa, Tante Acamilla, Oncle Alissandre, mes grands-pères... Tout le monde avait les yeux sur Shou qui ne regardait que moi. Une main se posa sur les yeux de Shou, lui retirant son sourire et faisant tourner les regards de ma famille vers moi. Je me sentais oppresser, visée et un hurlement s'échappait de ma gorge, fendant la noirceur de la pièce comme une épée qui fend l'air. La lumière revint mais les regards étaient toujours là. Je me levais et courais vers Shou pour me blottir dans ses bras sans qu'il ne bouge d'un cil...

    Je me blottissais dans ses bras mais bientôt je chutais en avant, le traversant alors qu'il était en train de fondre. Je tombais au sol et constatais des traces de sang sur le sol ressemblant à des mains. Je levais les miennes à hauteur de mes yeux pour hurler encore une fois. Mes mains étaient tâchées du sang de Shou... Je tournais la tête et le regardais alors que Opaline et ses cheveux blonds tentant de le remettre en place, m'hurlant que tout était de ma faute. Je plaquais mes mains contre mes yeux pour ne plus rien voir mais une voix douce et étrangement rassurante résonna à mes oreilles. " Reveille-toi ". Je me redressais dans mon lit en étouffant un cri, le front et le corps trempé de sueur. La voix appartenait à mon cousin Orlain qui était resté à mon chevet pendant mon sommeil.

    - Orlain... Que fais-tu ici ?

    La réponse était évidente mais je posais la question pour qu'il me réponde afin de voir s'il allait me mentir. Il poussait ses longs cheveux argentés dans son dos et je regardais apparaître sous sa chemise blanche les forces de ses quinze ans. Sa main prit la mienne et il déposa un baiser dessus, la plaquant ensuite doucement contre sa joue, ses yeux bleus se plongeant dans les miens.

    - Je viens voir si ma cousine a toujours le courage de se battre pour une amitié qui n'est pas la sienne.

    Je soupirais, m'avançant près de lui pour poser mon front contre le sien en fermant doucement les yeux. Orlain n'avait pas changé depuis la dernière fois. Toujours aussi charmant et direct. Il pouvait paraître froid mais sa froideur le faisait devenir incroyablement séduisant. J'avais eu ouï-dire qu'il avait de nombreuses filles, pouvant faire par la suite de bonnes épouses, prêtes à tout pour lui. Je montais ma main de libre au niveau de ses cheveux, attrapais l'élastique les retenant et le cassais en ouvrant grand les doigts. Ses cheveux se libérèrent et montrèrent leur longueur égale à la mienne. Il avait tenu sa promesse de ne pas les faire couper. Je souriais légèrement et posais ma main aillant libérer ses cheveux sur sa joue sans que mon front ne quitte le sien.

    - J'en ai encore le courage, mais je me demande pour combien de temps...

    Je sentais sa main lâchait la mienne lentement et doucement. L'attrapant à nouveau, je glissais mes doigts entre les siens pour lui tenir la main, décollant mon front du sien et reposant ma main avant sur sa joue sur mon lit comme appuis. Il ne devait pas partir. Je voulais qu'il reste avec moi. Quelle demande égoiste... Il s'assit à nouveau sur mon lit, serrant un peu plus fort sa main contre la mienne et laissant apparaître une lueur de joie dans ses yeux. Il était heureux que je le retienne...? Je desserrais ma main de la sienne et la glissais dans mes cheveux pour qu'il ne puisse plus l'attraper.

    - Tes prétendantes t'attendant je paris. Vas-y. Mais n'oublie pas la promesse que tu m'as faites...

    Orlain se leva, passa son index sur mes lèvres inférieurs et me fit un petit sourire que je ne pu que remarquer avant de sortir de ma chambre par la porte. Mon père l'avait donc dévérouillée. A moins que cela ne soit ma mère. Je me re-glissais sous ma couverture, ma longue chemise de nuit grise se froissant légèrement. Shou devait probablement être puni lui aussi. Je montais la couverture jusqu'à mon nez, pensant que lui devait se sentir encore plus seul que moi. Je fermais les yeux, me sentant à nouveau fatiguer et sombrais dans le sommeil encore une fois. Les années passèrent sans que je ne vois Shou une seule fois. Il ne venait plus au parc. En même temps, à 14 ans, il devait être occupé. Je n'avais que 13 ans, j'avais encore l'âge de jouer à la poupée et de courir avec d'autres enfants. Lui devait probablement étudier sérieusement pour rendre fière son père afin de tenir tête au mien. Je m'arrêtais de ramper, me mettant à plat ventre pour éviter la vue d'un domestique. Pendant un moment, je me demandais comment j'avais fais pour atterrir ici... Le souvenir me revenait. J'avais surpris ma mère et la mère de Shou dans le jardin derrière notre manoir a parlé d'un passage menant de chez nous à chez eux sans avoir à passer par la voie principale. Curieuse, je demandais à ma mère, une fois celle de Shou partit, où se trouvait ce passage. Elle avait eu une lueur de malice dans les yeux, était monté à sa chambre en m'emmenant avec elle, m'avait confié une lettre et m'avait indiqué la route pour emprunter ce passage secret... Voilà donc comment je me retrouvais à plat ventre au centre d'un buisson devant le manoir de Shou pour ne pas être vu. Une fois le domestique passer, je me levais et courrais jusqu'à la fenêtre que j'enjambais pour atterrir dans la chambre de Shou. Celui-ci, paniqué, avait bien faillit hurler. J'avais plaqué ma main contre sa bouche en l'entraînant dans ma chute du à mon pied qui était resté accrocher à la fenêtre.

    Je me retrouvais sur Shou allongé au sol, sa main gauche posée dans le bas de mon dos et l'autre sur ma tête. Je retirais mon pied de la fenêtre en levant et re-baissant la jambe. Il plaça son pied derrière la fenêtre et la poussa pour finalement la fermer. Son visage ne quittait plus son sourire et je voyais bien qu'il essayait de retenir son rire au maximum. Il avait coupé ses cheveux qui étaient maintenant courts. Je trouvais que cela ne lui allait pas bien. Ses vêtements étaient noirs, presque aussi sombre que les miens mais avec quelques touches de blancs. Il ne bougeait pas, me laissant rester allongée sur lui sans rien dire. Bientôt il n'eut plus à retenir son rire car le fait que je le fixe d'un air aussi innocent que le mien l'avait calmé. Son sourire ne quittait pas ses lèvres avec qu'il glissait sa main dans mes cheveux pour vérifier leur longueur.

    - Pas couper.

    Je passais ma main dans les siens, une certainement mélancolie me gagnant et murmurais tout bas, presque pour moi, mais laissant pourtant entendre Shou.

    - Couper...

    Il prit un air un peu bête et se redressa, me laissant encore rester contre lui. La sensation de n'être plus qu'un. La nostalgie d'être aussi proche de lui. La tension de son souffle près de mon cou. Je m'agenouillais entre ses jambes ouvertes, le laissant m'attraper par la tête pour glisser sa tête contre mon cou. Et Opaline ? Et les prétendantes ? N'était-il pas comme Orlain...?

    La guerre éclatait plus loin dans la région et nous ne trouvions pourtant à faire qu'à nous câliner. Dégoûter par la tendresse de ses caresses sans la moindre explication de son absence, je me relevais, lui jetait la lettre de ma mère à la figure et enjambais la fenêtre dans le sens inverse. Entendant un domestique toqué à la porte de sa chambre, je me jetais en avant pour atterrir dans le buisson. Mon coeur battait à une vitesse incroyable mais je m'en moquais. J'avais livré la lettre. Je savais déjà ce qu'il y avait marqué dedans... " Shou, mon petit, ma fille, Eleanne, partira bientôt. Il ne te reste que quelques années pour lui annoncer la raison de ton absence. Je te souhaite bien du courage pour parvenir à surmonter cette épreuve. Même si cela est difficile, rend-toi compte d'une chose : La laisser ainsi ne la fait que trop souffrir. " Je ne comprenais pas tout mais j'avais vu ma mère écrire la lettre. La raison de son absence ? Je me demandais quand il comptait me la dire. Je rentrais à la maison, la tête remplie de pensées. Quand mon père me vu arriver au manoir, la robe totalement en morceaux, je fus encore punie dans ma chambre. Pourtant, je m'en moquais. Je me jetais sur mon lit, attrapais mon oreiller et le serrais fort contre moi.

    Un an plus tard, j'assistais à l'enterrement de mon cousin, Orlain. Il avait était tué dans un accident de voiture. Etrange... Mon cousin n'avait pas l'âge de conduire et il n'aurait jamais prit ce risque. Il ne pouvait plus tenir sa promesse... Lorsque nous étions petits, lors de l'un des bals organiser par ma famille, Orlain et moi, morts d'ennuis, avions décidé de nous faire la promesse de rester toujours ensemble pour veiller l'un sur l'autre. Je me retrouvais seule. Shou ne donnait à nouveau plus signe de vie. Et je m'en moquais ouvertement. Je m'enfermais dans ma chambre, assise sur mon lit à essayer de me souvenir de la sensation de ses cheveux entre mes doigts. Orlain avait les cheveux si doux... Les larmes affluaient et je ne pouvais les contrôler. Il était trop jeune pour mourir! Beaucoup trop jeune ! Deux semaines après son enterrement, et donc après deux semaines d'enfermement pour moi, Shou daigna venir me voir. Il frappa trois petits coups à la porte et l'ouvrit, se moquant probablement du fait que je ne l'ai pas autorisé à entrer ou que je sois encore en chemise de nuit. Je regardais le vide en face de moi sans faire le moindre bruit. Shou referma la porte et m'annonça une chose qui me fit sortit de mes pensées.

    - C'est moi qui l'ai tué...

    Quelques minutes après, il s'était approché et m'avait saisi les épaules. Je ne l'écoutais plus alors qu'il me secouait pour me faire entendre raison. Agaçée, je le giflais et le foudroyais du regard. Je comprenais bien mieux les choses... Tout était prévu depuis le début alors... Opaline, Shou et Orlain... Je me levais d'un bond, poussant Shou et sortait de ma chambre sans même prendre le temps de m'habiller ou de mettre des chaussons. Je me souviendrais toute ma vie de la sensation du sol froid sous mes pieds nus. De mon souffle saccadé. De mes cheveux qui tentaient de suivre le mouvement de ma course... Je poussais les deux portes du salon pour les ouvrir en grand, attrapait un vase et le lançait non loin de mon père pour attirer son attention.

    - Vous l'avez tué ! Ce n'est pas Shou, c'est vous ! La lettre pour son absence s'était parce qu'il devait prévenir Orlain ! Orlain devait se marier avec Opaline. Alors vous avez fait tuer Orlain. Pour qu'Opaline épouse Shou et que l'argent vous revienne de moitié s'il venait à divorçaient puisse qu'Opaline est ma demie-soeur et qu'elle n'aurait sû que faire de tout cet argent. Vous aviez peut-être même prévu de m'éliminer pour ne prendre aucuns risques ? Je vous ai prit à votre propre jeu. Maintenant que je sais tout, qu'allez-vous faire père...?

    Je voyais mon père se lever à toute vitesse pour foncer vers moi, les mains en avant, près à m'étrangler. Je me laissais tomber au sol et rampais sous la table pour atteindre l'autre bout, attraper un vase et lui lancer. Shou devait probablement être parti chercher mère alors je devais occuper le meurtrier.

    Père renversait la tête de ses mains pour que le vase l'heurte elle et non lui. Je n'avais plus d'idées pour me défendre. Je courrais au plus rapidement possible jusqu'à la pièce d'à-côté où se trouvaient les domestiques. Nous avions la clé pour fermer une porte. Or, cette pièce-là avait deux portes. Je fermais rapidement la première porte à clé et commençait à perdre mon sang froid en entendant certains domestiques pleurer. Ils n'y étaient pour rien. Où était-il ?! Je n'entendais plus le bruit des meubles renversés. Tout à coup, ma vue changea, me faisant vaciller. Les mûrs avaient disparu. Je sentais mes forces me quitter et je tournais la tête en remarquant un point rouge non loin. Ce devait être lui puisse que les domestiques étaient aussi des silhouettes rouges. Je clignais des yeux et la vision redevint normale alors que je tombais au sol.

    - Partez. Sortez par la fenêtre et courez jusqu'au village... Ne restez p...

    Les domestiques prirent la fuite alors que je me laissais glisser pour me retrouver allonger au sol. Dépourvue de toutes forces et de toutes défenses. La porte s'ouvrit d'un coup sec et mon père, tenant une paire de ciseaux dans la main, s'avança vers moi avec un sourire mauvais aux lèvres...

    Des coups de feu se firent entendre et mon père lâcha les ciseaux pour s'enfuir par la fenêtre, me frappant de son talon au ventre avant de partir. La douleur fut si vive, amplifier par celle de ma tête, que j'en perdis conscience. Shou me tint compagnie pendant plusieurs jours, le temps de me remettre et finis par repartir sans épouser Opaline. Je gagnais une cicatrice à la base du pouce dû à un éclat d'un vase qui m'avait assez profondément couper mais rien de bien grave sinon. Je m'en sortais avec quelques blessures et quelques membres cassés mais rien qui ne puisse pas se rétablir. Shou partit faire un tour du monde. Ma mère eu un nouveau mari, Opaline se fiança à un homme bien et mon père fût emprisonné pour meurtre avec préméditation. J'appris peu de temps après que ma famille faisait la guerre à celle de Shou pour une question d'argent et de meurtres organisés que l'on ne pu malheureusement pas mettre sur le dos de mon père... Quant à moi, j'attendais d'avoir royalement mes 18 ans pour partir prendre du repos dans une pension très loin de ma ville où ma famille ne pourrait pas me déranger. Et vous l'aurez deviné, je faisais route, en voiture conduite par ma mère, avec une tonne de valises, vers le pensionnat Phoebe !

    Mini RP

    .: Déléguée classe n°9 :.

    Je m'étirais, affalée sur mon lit en me demandant ce que faisaient les autres gens du pensionnat en journée. Il faisait trop chaud dehors. Tellement chaud que je craignais de m'évanouir en sortant. Pourtant, si je déambulais dans les couloirs, je finirais par être trouvé par un surveillant qui me passerait surement un savon. Alors, je préférais rester dans ma chambre avec l'espoir qu'aucun surveillant n'avait le droit d'y entrer. Je levais les bras au-dessus de ma tête et cherchais des imperfections au plafond sans lui en trouver. Cette école faisait presque peur par sa netteté. Gardant mes bras levés, je pensais qu'il faudrait tout de même que je sorte à un moment où à un autre. Je re-baissais donc mes bras en me penchant en arrière puis en avant pour me lever. La chambre était trop grande à mon goût, je m'y sentais presque trop petite. Je me dépêchais donc de sortir. Une fois avoir traversé quelques couloirs menant à d'autres, je m'asseyais au sol, épuiser par la chaleur. Des bruits de pas se firent entendre et je me levais brusquement malgré le fait que par cette rapidité ma tête est paru si lourde. Je regardais une fenêtre ouverte un peu plus loin et avançait discrètement vers pour l'enjamber et m'asseoir à son rebord.

    - Ne fait pas ça !

    Des ailes apparurent à mes bras et je sautais en espérant fort que le vent serait de mon côté. Malheureusement, il ne le fût pas... Je chutais en m'aillant pour aide qu'un petit coup de vent me poussant vers la gauche. Je décidais de rentrer mes ailes pour finalement tomber dans un buisson, mon bras droit était alors douloureux.Une branche m'avait coupée au bras. Je bronchais et activer mon pouvoir pour regarder si le surveillant était parti. Et bien non, il était encore là, à la fenêtre probablement car il était plus haut que moi, regardant dans tous les sens. Je me sentais rassurer par le fait qu'il ne puisse pas me voir et que moi je le puisse. Bien évidemment, mon pouvoir ne tint pas longtemps. Je fermais les yeux pour l'interrompre et me laisser tomber en arrière dans le buisson. J'entendais quelques branches craquées mais il ne devait pas les entendre de là où il était... Fatiguée par cette escapade imprévue, je retournais à pas de loup dans ma chambre pour y dormir.

    Petites informations en plus

    • Personnage sur l'avatar : En fait c'est pas un personnage... o_o
    • Comment êtes-vous arrivé ici ? : Gineta m'a montrer le chemin ~
    • Que pensez-vous de ce forum ? Vous avez des suggestions ? : R.A.S ~
    • Preuve de lecture du règlement :
    Spoiler:




Dernière édition par Eleanne Azgarde le Dim 18 Sep - 9:47, édité 4 fois
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Lemon J. Ericson

Lemon J. Ericson
Admin intransigeant & Surveillant psychopate s'aimant énormément ♥

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MessageSujet: Re: Eleanne la soporifique ~    Eleanne la soporifique ~  EmptyVen 16 Sep - 18:07

( Est-il utile de dire que je n'ai pas lu le long pavé rien que pour son physique ... Me ... Me dites pas qu'elle est plus égocentrique que moi !! )

Bienvenue :) Encore un Koumori, ça fait deux en très peu d'temps (qui, au passage, sont de vrais pantouflards tous les deux ... Hihi ♥ ) ... Et sinon, j'aime bien le don, et je t'ai validé.
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MessageSujet: Re: Eleanne la soporifique ~    Eleanne la soporifique ~  EmptyVen 16 Sep - 23:35

    Voilou, présentation finie *O*
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MessageSujet: Re: Eleanne la soporifique ~    Eleanne la soporifique ~  EmptySam 17 Sep - 7:03

Pour moi il n'y a pas de problème, validée, bon jeu ^^.
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MessageSujet: Re: Eleanne la soporifique ~    Eleanne la soporifique ~  EmptySam 17 Sep - 9:38

    Merci Akira ~
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MessageSujet: Re: Eleanne la soporifique ~    Eleanne la soporifique ~  Empty

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