Pensionnat Phoebe
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Ne serait-ce pas beau, un monde où nous serions tous amis ?
 
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 La dernière, la seule. [Fini !]

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Candy S. Darkflows

Candy S. Darkflows
♥ ~Chef des Pertubateurs accro au sucre~ ♥

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MessageSujet: La dernière, la seule. [Fini !]   La dernière, la seule. [Fini !] EmptySam 22 Déc - 21:13



CARTE D’IDENTITÉ

La dernière, la seule. [Fini !] 744707candy

Prénom & Nom : Candy Shirley Darkflows
Surnom : Little Candy, Ma petite Candy
Age et date d'anniversaire : 17 ans, née le 1er décembre
Sexe : Féminin
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Type de Yajuu (terrien, aquatique ou aérien) : Terrien
Race (les races libres ici) : Scorpion / Sasori
Rang (élève, professeur, rebelle...) : Rebelle. On m’a dit que la place de sous-chef côté pertubateur était libre, je suis intéressée par ce poste...
Classe (voir ici) : Classe 7

Don (voir ici) : Poison
Informations:




C'EST L'HEURE DE L'INTERVIEW.

As-tu un Don de naissance ? : Oui.
Depuis combien de temps es-tu au pensionnat ? : Candy vient tout juste d’arriver.
Pourquoi es-tu venu au Pensionnat Phoebe ? : Elle cherche un endroit où aller.
Quel est ton rêve le plus secret ? : Elle voudrait manger toutes les sucreries du monde.
Serais-tu prêt à mourir pour quelqu'un ou quelque chose ? : Avoir des friandises.





TOI ET JUSTE TOI.

Physique.

(Cinq lignes minimum.)
Sachez tout d’abord que Candy a tué énormément de personnes durant sa vie. Alors, pour la présenter le plus fidèlement possible, entrons dans l’esprit d’une de ses victimes.

Il faisait très noir, cette nuit-là. Je parcourais les bois, à la recherche d’une quelconque proie à me mettre sous la dent. J’étais sous ma forme animale, en loup. Je sentis alors l’odeur d’une femme, très proche, vers la rivière qui traversait la forêt. Je poussa un hurlement avant de m’élancer vers l’endroit où ma cible se trouvait. Cela faisait si longtemps que je n’avais pas connu l’excitation de la chasse ! Cette dose d’adrénaline, cette sensation de toute puissance…

Je la vis enfin. Elle était belle, très belle. Du moins elle semblait. Elle était de dos, assise face à l’eau. Ses cheveux bleu nuit coulaient le long de son dos avant de s’étaler par terre, délicatement. Un joli nœud ornait l’arrière de sa tête. Elle avait des cheveux roses, aussi, en dessous de ceux de couleur bleu nuit. C’était étrange. Elle avait l’air menu et fragile. Sa peau était d’une blancheur incroyable, presque laiteuse, et prenait presque une couleur argenté sous la lumière de la lune. Elle ressemblait à une statue, destinée à rester là pour l’éternité. J’ignore pourquoi, je ne pouvais pas m’empêcher de la regarder. Elle était nue. Mais ses cheveux cachaient tout… Enfin, reprends-toi bon sang ! C’est ta proie !

Je m’approchai doucement. Accidentellement, je marchai sur une brindille. Un petit « crac » retentit, mais la jeune fille ne bougea pas. J’ignore si elle n’avait tout simplement pas entendu ou si elle se fichait tout simplement de ma présence. Je courus alors jusqu’à elle et lui sauta dessus, la gueule vers sa nuque, pour la tuer sur le coup. Puis tout alla très vite.

Je vis ses cheveux voler. En un instant, la jeune fille s’était retournée et me tenait par la gorge, d’une main, au-dessus du sol. Comment pouvait-elle ?! D’une main ?! Mais… Elle semblait si fragile… Son visage était vraiment celui d’une poupée. Délicat, fin… Elle avait des lèvres fines et d’une couleur rose perle qui invitait au baiser. Et ces yeux… Ils étaient très bleus. Un bleu simple, qui rappelait celui de l’océan. Un bleu qui devint noir. La couleur de ses yeux était en train de changer ! La rose de ses cheveux disparaissait lui aussi. Mon regard allait sur sa main libre et je vis ses ongles s’obscurcir et s’allonger. On aurait dit… Des griffes, sans vraiment être des griffes. C’était ça la forme hybride de cette fille ? Mais quel Yajuu pouvait-elle… Je sentis les griffes dans mon cou s’enfoncer dans ma peau et poussa un hurlement de douleur. Elle me lâcha alors et s’écarta. On aurait dit qu’un liquide chaud se déplaçait dans mon corps… J’entendais déjà les bruits des autres loups qui courraient vers ici. Le liquide me brulait maintenant. Je tombai lourdement au sol, incapable de crier ma douleur. J’arrivais à peine à garder les yeux ouverts. La jeune fille se transforma alors en scorpion noir aux reflets bleutés sous mes yeux et disparut dans les herbes, alors que je rendais mon dernier soupir.



Caractère.

(Cinq traits de caractère minimum.)
Le caractère de Candy est l’un des plus complexes à décrire… Et donc, pour garder un peu de mystère, je ne décrirai que quelques points de sa personnalité, vous découvrirez le reste à vos risques et périls.

Premièrement, Candy est une personne très calme. Souvent silencieuse, il n’est pas rare de la voir marcher toute seule, sans parler à personne, comme si personne n’existait autour d’elle. L’explication est bien simple : elle n’a jamais eu de compagnie. Qui voudrait tenir compagnie à une arme ? Elle a toujours vécu seule, sans vraiment l’être. La seule compagnie qu’elle n’ait jamais eut est celle de sa sœur et peut être celle d’Alex, mais pendant quelques mois seulement. Autant dire qu’elle n’est pas habituée à être entourée de gens qui parlent, crient, rient, pleurent. Elle s’en éloignera le plus possible. Si vous engagez la conversation avec elle, priez pour avoir une bonne raison, ou alors elle vous ignorera tout simplement. Parlez-lui de gâteaux !

Parlons-en, des gâteaux. Enfin, je dis gâteaux, mais c’est aussi valable pour les bonbons, les glaces et tout ce qui contient du sucre. Candy est ACCRO au sucre. C’est pour ça qu’elle s’appelle Candy… Sortez un bonbon de votre poche, et elle apparaîtra d’un coup. Elle serait capable de vous sauter dessus pour l’avoir. Elle fera tout pour l’avoir. Vous la verrez souvent avec une sucette dans la bouche, ou un gâteau dans la main. Est-ce qu’elle serait capable de vous en donner un peu ? Personne ne l’a jamais su, c’est à essayer. Donnez-lui un bonbon et elle vous aimera tout de suite. Les bonbons, le sucre en général lui rappelle le temps qu’elle passait en haut d’un arbre à manger des sucreries avec celui qu’elle aimait autrefois… Il lui arrive encore de monter en haut d’un arbre pour les manger, ce qu’elle devrait détester vu sa nature, les Sasoris n’aiment pas être en l’air. Pourtant elle, elle n’a aucune difficulté à être en hauteur, au contraire. En fait, il suffit de penser que pour échapper à ceux de son espèce, il faut faire quelque chose qu’ils ne peuvent/veulent pas faire. Aller en hauteur, par exemple. Enfin bref.

Passons à une facette étrange de Candy. Candy ne s’est jamais énervée. Pour dire vrai, elle ignore même ce sentiment. Personne ne lui a jamais appris ce que c’était, son père ne voulant pas qu’elle se révolte et celui qu’elle aimait ne s’était jamais énervé. L’esprit de Candy a donc crée un autre sentiment pour combler celui-ci, un sentiment auquel je ne peux pas vraiment donné de nom. Mais durant cet instant, lorsqu’elle ressent ce sentiment, elle n’a plus le contrôle d’elle-même. Elle n’est plus consciente de ce qu’elle fait et lui parler ne sert à rien. Souvent, son regard est vide durant cette phase. Malheureusement, la seule fois où elle a ressenti ce que je vous décris, ça c’est fini en bain de sang. Pour faire court, son instinct de tueuse prend le dessus lorsque son esprit est trop choqué, quand elle ressent trop de douleur d’un coup et élimine la source du mal. C’est aussi simple que ça.

Finalement, je vais dire quelque chose qui va peut-être étonner certains, ou alors d’autres diront qu’ils s’en doutaient. Candy est extrêmement fragile psychologiquement. J’entends par là qu’elle peut passer du calme à la tueuse en moins de quelques secondes. Un seul mot pourrait suffire. Il y a des mots, des phrases à ne jamais employés devant elle, sous peine de mort. Par exemple, le mot « monstre ». Il mettra Candy dans un état incontrôlable. On lui répétait qu’elle était un monstre, dans son enfance. Et pourtant, l’odeur du chocolat la fera passer en mode « je veux un bonbon ». Elle passe d’un état à un autre avec une aisance incroyable et surtout non-voulue. Techniquement, elle est facilement manipulable. Mais, il y a un mais. Si elle veut vraiment vous tuer, ce n’est pas du chocolat qui l’arrêtera.

Pour conclure, je dirai que Candy est une personne calme, à la base. Elle a su repousser sa nature pour être différente, tout en la conservant, bref elle est compliquée. Soyez patient si vous voulez être son ami. Fuyez si vous voulez être son ennemi, parce qu’elle ne laisse pas de survivant.

Une dernière chose. Candy est très douée pour énerver les gens. Elle est capable de venir voir quelqu’un, lui parler, puis partir en plein milieu d’une conversation parce que la personne ne l’intéresse plus. Ou alors juste ne pas leur répondre parce que ce qu’ils disent est idiot. Ça a le don de mettre les gens dans un état de rage incroyable. Avant, dans son clan, elle était la cause de nombreuses bagarres et autres combats. De plus, elle est très douée pour le combat rapproché, ce qui lui permettait de toujours gagner ses combats.



Histoire.

(Dix lignes minimum.)
Avant de commencer, j’aimerai juste préciser que Candy ne s’appelait pas ainsi à sa naissance, mais Shirley Darkflows. Maintenant, j’espère que vous aimerez cette histoire et bonne lecture.

Chapitre I : Education

J’aime raconter les histoires comme si c’étaient des contes pour enfants alors… Il était une fois, dans une montagne très loin d’ici et proche d’un grand désert, deux clans de Sasori. Le premier se nommait Ashford et le second Darkflows. Il y avait à l’époque une prophétie parlant de ces deux clans : elle disait que l’amour, la rage et la vengeance détruiraient les deux clans jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de traces de leurs vies antérieures. Bien sûr, personne ne prenait cette prédiction au sérieux. L’amour, la rage et la vengeance détruire des gens ? Quelle blague ! La prédiction avait été faite plusieurs années plus tôt et rien ne s’était passé ! C’était une vieille femme, vraiment très vieille, qui l’avait faite il y a bien longtemps. Puis elle avait disparu dans un écran de fumé ! Non je plaisante, elle était juste partie tranquillement avec sa canne, comme si rien ne s’était passé.

Mais cette soi-disant destruction des clans importait moins que la naissance prévue pour début hiver, chez le clan Darkflows. La femme du chef allait avoir un enfant ! Tous s’attendaient à ce qu’elle accouche un jeune garçon, qui deviendrait plus tard le valeureux guerrier qui leur permettrait de détruire le clan Ashford une bonne fois pour toutes ! Malheureusement, rien ne se passa comme prévu. A la place du garçon tant attendu, deux petites filles vinrent au monde. Shirley, et Harmonie. Elles se ressemblaient déjà comme deux gouttes d’eau. Mais la déception était très présente chez tous les membres du clan. Leur mère les prit alors dans ses bras, avec amour. Puis elle mourut, quelques minutes plus tard. Personne ne comprit pourquoi, jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que les deux petites filles avaient chacun don meurtrier : Harmonie pouvait créer un gaz empoisonné autour d’elle qui s’échappait de tous les pores de sa peau et sa sœur, Shirley, pouvait transmettre le poison rien qu’en griffant quelqu’un ou utilisant son sang empoisonné. De plus, comme les deux enfants avaient déjà du poison dans leurs veines, elles étaient immunisées contre. Leur père, après s’être remit du décès de sa femme, décida de faire de ses propres filles des armes.

Pour ça, rien de plus simple. Dès qu’elles furent en âge de marcher, on leur apprit à se battre. Elles devaient être fortes, imbattables. On leur apprit à tuer sans avoir de remords. On les entraîna comme des machines, à dépasser leurs limites, même si elles frôlaient parfois la mort. Elles eurent bien sûr l’éducation de n’importe quel enfant : savoir compter, lire, écrire. Mais elles n’avaient pas le droit de rêver. Pire que ça, elles ne savaient pas rêver. Personne ne leur avait parlé de liberté, amour, amitié, regrets, clémence, paix, dépendance. Elles ignoraient ce que c’était. Elles ne devaient jamais savoir ce que c’était. Elles devaient être des machines, que leur père pourrait utiliser quand l’heure sera venue d’anéantir ses ennemis. Rien d’autre n’entrait en compte. Les seules choses à retenir : attirer la proie, retourner son piège contre elle-même, la tuer, disparaître. C’est tout.
C’est ainsi que les deux enfants grandirent. Elles sont maintenant adolescentes et sont le reflet du miroir de l’autre, elles sont quasi impossible à différencier. Mais ce que les autres membres du clan n’avaient pas prévu, c’était que l’une des jumelles finisse par se libérer quelque peu de ses chaînes, et découvrir l’amour...


Chapitre II : Amour

Alex Ashford était un jeune homme des plus normaux. Enfin, c’était le seul jeune homme de son clan, le reste était constitué d’hommes d’âge mûr, de femmes, d’enfants et de vieillards. Autant dire qu’Alex s’ennuyait vraiment. Un soir alors qu’il regardait tranquillement la lune comme à son habitude, le chef de son clan vint le voir. Il lui demanda alors d’aller dans le clan ennemi et de trouver celles qu’on nommait les « faucheuses », les jumelles du chef et de, si c’était réalisable, les exterminer. Alex retint un soupir et partit exécuter sa mission, sous la lumière bienveillante de la lune. Traverser le camp ennemi fut très simple, et étonnamment, entrer dans la demeure du chef aussi. Alex était très discret, il faut dire. Il marchait doucement dans le couloir et se décida à ouvrir une porte, au hasard. La rencontre qu’il s’apprêtait faire allait changer sa vie, et la raccourcir aussi.

Dans cette chambre, il y avait une jolie fille endormie. Elle semblait sereine. Il s’approcha doucement, posa un genou au sol, ses doigts ne purent s’empêcher de venir caresser sa joue et elle ouvrit brusquement les yeux. Elle se redressa avec douceur et ils se fixèrent sans rien dire, les doigts d’Alex toujours sur sa joue. Aucun d’eux ne bougeaient, ou même ne voulaient bouger. Shirley sentait son pouls s’accélérer. Ses joues rougirent. Elle se demandait pourquoi elle n’avait pas encore tué l’inconnu. Normalement, c’était un automatisme. Pourtant là, elle était incapable du moindre mouvement. Jusqu’à ce qu’elle entende des bruits dans le couloir. Les gardes arrivaient. Le bel inconnu partit en courant vers la fenêtre, la regarda une dernière fois, comme pour la graver dans sa mémoire, lui murmura quelques mots et disparut. Shirley vit un objet briller au sol, c’était un bracelet. Elle le ramassa et se recoucha. Les gardes entrèrent et la voyant endormie, ils repartirent. Le bracelet portait le nom d’Alex Ashford. Un ennemi… et derrière le bracelet, l’inscription « un monde de paix » y figurait. Elle s’endormit en pensant à lui. Et pour la première fois, elle rêva de liberté…

Alex de son côté n’arrivait pas à sortir cette jeune fille de ses pensées. Elle l’obsédait. Comme une fille aussi fragile pouvait être surnommé la faucheuse ? Elle semblait si douce… Il voulait la revoir. Elle aussi, il en était sûr. Ils se reverraient. « Pleine lune. Le grand arbre. » lui avait-il murmuré, avant de s’échapper.

C’est ce qu’ils firent. Chaque nuit de pleine lune, chacun s’échappait de chez lui et ils se retrouvaient ensemble en haut d’un arbre. Au début, ils ne faisaient que discuter. Alex lui parlait de ses rêves, il voulait un monde de paix. Un monde où il n’y aurait plus de guerre entre les clans, où chacun pourrait vivre en sécurité. Shirley l’écoutait, sans rien dire. Plus il parlait, plus elle l’appréciait. Au final, ils se voyaient de plus en plus souvent… Toutes les nuits, maintenant. Chaque nuit, Alex lui ramenait des bonbons, des gâteaux et autres friandises. Il se moquait souvent d’elle, disant que c’était une honte qu’elle ne connaisse pas les bonbons. Elle découvrit qu’elle aimait beaucoup ce qui était sucré. Alors, son Alex l’appelait « Ma petite Candy »…

« Dis, Alex, Candy a une question…
-Hmm ? répondit celui-ci, en train d’empiffrer un muffin.
-C’est quoi, « l’amour » ? demanda timidement Shirley.
-L’amour… Etonnamment, Alex ne se moqua pas d’elle. Il était devenu plus sérieux. L’amour, c’est quand ton cœur ne bat que pour une seule personne. Quand une personne hante tes pensées. Quand tu es prêt à donner ta vie pour quelqu’un. C’est un sentiment magnifique. C’est ça, l’amour.
-Alex… Candy... Candy ressent de l’amour pour toi ! avoua d’un coup la jeune fille, rougissante, après un long silence.
-Ahah ! Alex rit un peu, puis approcha son visage du sien, un sourire amusé sur ses lèvres. Ce n’est pas comme ça qu’on le dit, ma petite Candy. On dit, « Je t’aime ». Chuchota-t-il à son oreille.
-Alors… Candy t’aime. Souffla-t-elle.
-Moi aussi. »

Et ils s’embrassèrent.

Chapitre III : Massacre

Deux mois après qu’Alex et Shirley se sont avoué leur amour mutuel, un conseil se tenait dans le clan Darkflows. Selon eux, Shirley avait changé et devenait dangereuse. Elle était moins impassible qu’autrefois et était donc une menace. Sa sœur Harmonie leur avoua alors tout ce que sa jumelle faisait la nuit, pour protéger sa sœur, ne comprenant pas qu’elle la condamnait, elle et son amant. Son père eut une idée de génie et expliqua alors à Harmonie que ce jeune homme avait ensorcelé sa sœur et que le seul moyen de la délivrer serait de le tuer ainsi que son clan. Désirant plus que tout libérer sa sœur, la jeune fille se rendit au clan ennemi en disant que son père préparait une attaque. Elle semblait désespérée. Son jeu d’actrice était parfait. Elle utilisa sa ressemblance avec Shirley pour tromper Alex et l’inciter à l’aider. Elle réunit tout le clan dans la pièce commune, et verrouilla les portes. Mais elle ne répondit pas, quand Alex l’appela « Candy ». Il comprit alors la supercherie et ordonna à tout le monde de sortir. Mais c’était déjà trop tard, le gaz empoisonné remplissait la pièce.

Il n’était pas là. Alex n’est jamais en retard. C’est que pensait Shirley en courant vers le village du clan Ashford. Il se passait quelque chose. Lorsqu’elle arrivait, il n’y avait personne dans les rues, pas de lumières dans les maisons. Inquiète, morte d’inquiétude plutôt, elle se dirigea vers la seule source de lumière, dans la demeure principale. La porte ne voulait pas s’ouvrir. Pas de problème, elle l’enfonça. Et resta pétrifiée devant le spectacle qui l’attendait.

Des cadavres, des cadavres, des cadavres. Partout. Des femmes, des enfants. Des hommes, des vieillards. Et au milieu, tournant sur elle-même, riant de sa réussite, sa sœur dansait. « Shirley est délivrée ! Shirley est délivrée ! » Criait-elle. Une main attrapa sa cheville. Elle baissa les yeux, et vit Alex au sol, un filet de sang coulant ses lèvres. Des larmes s’échappèrent des yeux. Elle tomba à genoux et le prit dans ses bras, laissant éclater ses sanglots. Elle n‘avait jamais pleuré. Il y a une première fois à tout, apparemment. Elle sentit alors une main effleurer sa joue, comme lors de leur première rencontre.

« C’est marrant… Tes larmes… Elles brillent… C’est parce… Parce que tu manges trop de bonbons, Candy… Tout le sucre brille dans tes yeux… On dirait des étoiles…
-Encore à dire des idioties… murmura-t-elle, un sourire se formant malgré ses larmes.
-… Je t’aime, ma petite Candy.
-Candy t'aime aussi, crétin. »

Sur ces mots, elle l’embrassa. La main d’Alex tomba alors doucement au sol. Il était mort. Sa sœur riait encore. Shirley ferma doucement les yeux de celui qu’elle aimait, prit l’arme d’Alex, un couteau. Elle se leva et s’avança vers sa sœur. Le gaz empoisonné envahit ses poumons, mais elle n’en avait rien à faire. Elle ressentait une vague brulure mais étant immunisée contre les poisons, elle ne risquait rien d’autre. Elle continua de s’approcher de sa sœur, le regard sombre. Harmonie s’arrêta et pleins de joie, lui annonça qu’elles allaient rentrer à la maison toutes les deux, qu’elles aillaient… Elle ne put finir sa phrase. Sans aucune hésitation, Candy avait planté le poignard dans le torse de sa sœur. Celle-ci cracha du sang et serra sa sœur dans ses bras.

« Pour… Pourquoi... ?
-Qui t’a donné l’ordre de les tuer ? demanda Candy, sans aucune émotion dans la voix, en bougeant le couteau dans la plaie, pour la faire avouer. »

Après un cri d’agonie, Harmonie avoua que c’était tout le clan. Candy la lâcha alors et la laissa pour morte. Personne ne sait pas si elle a survécu ou si elle a succombé à sa blessure. En tout cas, la jeune fille retourna sur les terres de son clan. En la voyant arrivée pleine de sang, ils en conclurent que la mission avait été une réussite. Mais Candy prit alors sa forme hybride, celle qu’elle avait tant travaillée avec eux, celle dont elle se servait pour l’assassinat, et les massacra tous. Il n’y a pas de pitié, ni hésitation. Une extermination pure et simple. Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de survivant. La prophétie ne s’était finalement pas trompée. Leur race venait d’être détruire. Elle était la dernière. La pluie commença alors à tomber et à nettoyer le sang versé. Tout se finissait… Candy regarda sa main et vit qu’elle tenait quelque chose. Elle ne l’avait jamais lâché… « Alex Ashford – Un monde de paix ». Son bracelet… Elle l’attacha à son poignet. Un simple souvenir qui lui rappelait que le monde de paix n’existait pas. Alex voulait la paix. Il était mort. La paix ne mène à rien. Elle erra plusieurs jours en réfléchissant à cette question de paix et de guerre puis finit par s’évanouir de fatigue, au milieu d’une clairière.

Chapitre IV : Rééducation

Lorsqu’elle ouvrit les yeux, Candy vit un premier un ciel étoilé magnifique. C’était très beau, dans l’intensité de la nuit, tous ces points blancs qui brillaient pour prouver qu’ils existaient. La jeune fille se redressa doucement et s’aperçu qu’un manteau avait été déposé sur elle, comme pour la protéger. Elle tourna alors la tête pour regarder un homme, adossé à un arbre, qui la fixait. L’homme s’approcha alors d’elle et elle vit enfin son visage. C’était un vieil homme, avec un visage doux. Ils se regardèrent longtemps, comme pour vérifier qu’ils pouvaient se faire confiance. Puis l’homme éclata de rire. Selon lui, Candy est trop mignonne quand elle réfléchissait.

L’homme s’appelait Vincent Garonni. C’était un Okami, mais il avait déserté sa meute. Et alors qu’il cherchait un endroit pour passer la nuit, il était tombé sur la jeune fille inconsciente. Malheureusement, celle-ci ne savait absolument pas comment s’occuper d’elle. Vincent la prit alors sous son aile, et tenta de lui apprendre la vie en échange d’un maigre présent : elle devait juste lui tenir compagnie et lui chanter une chanson chaque soir. Si elle avait bien compris, sa femme décédée et lui avaient autrefois ce petit rituel, une chanson pour ne pas faire de cauchemars. Le seul problème, c’est que Candy ne savait pas chanter, personne n’avait pris la peine de lui apprendre le bonheur délicat de libérer ses sentiments à travers les paroles d’une chanson. Candy dû alors apprendre à chanter.

Bien sûr, au début, c’était difficile. Mais au fil du temps, avec de gros efforts, elle finit savoir parfaitement utiliser sa voix douce pour chanter. Les berceuses lui allaient parfaitement bien. La sucrerie était enfin heureuse. Elle s’entendait très bien avec l’homme, elle riait beaucoup avec lui, elle apprenait des tas de choses. Mais elle savait que ce bonheur ne durait pas. Candy est une personne malchanceuse. Vincent était malade, même si il le lui cachait. Elle ignorait le mal qui le rongeait mais le vieil homme n’en avait plus pour très longtemps. Alors, elle faisait de son mieux pour chanter les plus belles chansons, pour le faire sourire autant qu’elle pouvait, afin qu’il n’ait aucun regret lorsque son heure viendra.

Puis, un jour de printemps, il s’est brutalement écroulé. Ils savaient tous les deux qu’il ne lui restait que quelques heures à vivre. Vincent était brûlant de fièvre et avait du mal à respirer. Candy pleurait. Cette scène semblait sortir d’un autre monde, une scorpion pleurait sur le corps d’un loup. Mais Vincent lui prit alors doucement le visage et lui murmura, avec faiblesse.

« N’oublie jamais ce que je t’ai appris, Little Candy. La paix… La paix vaut mieux que la guerre… La seule chose que je regrette, c’est... De n’avoir jamais pu te défaire de l’image que tu as de toi-même… Celle d’une chose… Et pas d’un être humain… »

Ah, parlons-en. Ce dont Vincent parlait, c’est l’incapacité de Candy à utiliser le pronom « je » dans ses phrases. Ça peut paraître idiot, mais la jeune fille n’avait absolument pas le droit de parler d’elle à la première personne, pendant toute son enfance. Pour son père, c’était signe qu’elle cherchait à s’affirmer, qu’elle désirait sa liberté. Donc, elle se faisait battre. Même encore aujourd’hui, Candy sent les coups que lui mettait son peur sur sa peau et est tellement effrayée de revivre ça qu’elle préfère toujours « Candy est.. » ou « Candy t’aime ! » par exemple. Mais revenons à la mort de ce cher Vincent.

Le vieil homme, sentant la mort effleurer son âme, demanda à sa protégée de chanter, chanter et chanter jusqu’à ce qu’il tombe dans un sommeil éternel. C’est ce qu’elle fit. Toute la nuit, vous auriez pu entendre une voix mélodieuse et douce chanter dans la forêt et ce jusqu’au petit matin, pour accompagner le départ d’un être cher à son cœur.

Chapitre V : La paix est une illusion.

Candy partit après ça chercher un endroit calme pour enterrer Vincent. Elle finit par trouver une petite clairière, calme, paisible. Elle revint alors chercher son corps pour le mettre en terre. Mais elle eut une mauvaise surprise. Très mauvaise surprise. Il y avait des hommes, autour du corps inerte de Vincent. D’après ce qu’elle voyait, c’était des Okamis, sûrement de l’ancienne meute du vieil homme. Candy se rapprocha discrètement, cachée dans les buissons, pour entendre ce qu’il disait.

« Alors, il a fini par crever tout seul finalement ! Dire qu’on était venu spécialement pour lui faire sa fête… C’est le boss qui va pas être content.
-Ca, c’est sûr… Hey, regarde, il y a des vêtements de femmes là ! répondit un autre homme en prenant dans sa main une robe de Candy. Le vieux vivait avec une fille ! Et si on la ramenait au patron ? Ça nous éviterait l’engueulade !
-Ouai ! Elle doit pas être bien loin ! Et puis… On pourra toujours s’amuser un peu avant de la ramener au patron. » Finit un homme, avec un sourire carnassier.

Candy retint une exclamation. Ils… Ils comptaient la violer puis l’offrir à leur chef. Mais elle avait promis à Vincent de ne plus se battre… Elle devait respecter la paix… Ne sachant que faire, Candy recula et marcha sur une brindille. Les hommes l’entendirent et coururent vers elle. Elle s’enfuit alors. Malheureusement ils la rattrapèrent. Elle avait promis… De ne plus jamais blesser personne…

Ce jour-là, Candy fut violée. Ce fut sauvage, très douloureux pour la jeune fille. Ils y étaient tous passés, voire plusieurs fois chacun. Ça avait duré des heures, des heures de souffrances et de pleurs pour la jeune fille. Elle pleurait encore. Mais elle ne voulait pas… La paix… La paix ne servait plus à rien ! La paix ne l’avait pas protégé ! Alex non plus ! Les hommes étaient maintenant tous endormis autour d’elle. La jeune fille se leva. Tant pis pour sa promesse. La paix n’existe pas dans ce bas monde. Tout ce qui compte c’est de tuer ou être tué. La jeune fille récupéra ses affaires. Elle n’écouterait plus jamais la paix. La paix ne faisait que le malheur.

Candy les tua tous. Un par un. Elle s'aperçue qu’un des hommes était parti. Elle le retrouverait plus tard et se vengerait totalement. Plus jamais, elle ne se laisserait berner par la soi-disant paix. Pendant des jours, elle était sur la piste de cet Okami qui lui avait échappé. Puis elle tomba en face de ce pensionnat, un monde de paix. Elle allait détruire cette paix, par n’importe quel moyen.

« Un monde de paix, c’est ça ? On verra bien ce qu’il va se passer maintenant que Candy est là… ♥ »





MINI-RP

Alors alors… Pour vous montrer le mieux possible comment Candy utilise son don, je vais reprendre la scène utilisée dans le physique, celle où un Okami est tué par la jeune Sasori. Mettons-nous cette fois-ci dans l’esprit de la tueuse, afin d’observer comment elle se sert de son don.
Il faisait très sombre cette nuit-là. Père est venu me voir, aujourd’hui. Il faut que je tue quelqu’un… Apparemment, il s’agit d’un Okami. Il a déjà tué trois personnes de notre clan. Père a dit qu’il faut l’arrêter. Puis il est parti. Et moi, cette nuit encore, je vais tuer.

Je n’ai pas mis de vêtements. Vous comprendrez plus tard pourquoi. Je suis assise devant le lac. Il reflète la lune. C’est beau. J’aime bien regarder la lune. Elle est pleine, ce soir. On dirait une grosse meringue dans le ciel. Tiens, j’ai envie de meringue. Ma peau aussi, on dirait une meringue. Elle est plus ferme que les autres, et très blanche. Hmm… Une meringue… ♥

Je sais qu’il est là. Le loup. Il est dans les buissons, derrière moi. Je me suis mise ici pour que le vent porte mon odeur et l’amène jusqu’à moi. C’est la première étape, attirer sa proie. Il se croit chasseur, alors qu’il est chassé. C’est amusant.

Il me regarde. Je sens son regard sur moi. Il commence à s’approcher. Il marche sur une brindille. Je ferme les yeux. C’est le moment de se concentrer. Dans quelques instants, il va me sauter dessus. Si je bouge trop tôt ou trop tard, ce sera ma mort. Je n’ai pas peur. C’est naturel. Tuer est naturel. Je ne mourrai pas. Je suis le chasseur. Je le sens, il prend son élan, puis il saute. Je me retourne alors et l’attrape à la gorge. Ensuite, retourner son piège contre lui-même.

Il doit peser une soixante de kilos. Je le porte d’une main. J’ai l’habitude, avec l’entraînement de Père. Il faut que j’aie l’air fragile en étant forte. Je la vois, la peur, l’incrédulité dans son regard. J’ai l’habitude. Mon visage ne reflète rien alors que je commence ma transformation. C’est automatique. Mes yeux tournent au noir, mes cheveux perdent leur couleur rose pour laisser place au bleu nuit. J’ai effectué cette transformation plusieurs milliers de fois, je suis capable de la tenir pendant des heures. Je regarde la main, dans la fourrure de son cou. S’il avait été sous forme humaine, je n’aurais pas eu besoin d’utiliser cette forme mais là, à cause de tous ses poils, mes simples ongles n’atteindront pas sa peau. Mes ongles, d’ailleurs devinrent noirs et s’allongèrent d’un centimètre environ. On dirait des griffes. En fait, ce sont plus des dards, ils sont très durs. Là, je n’ai qu’à serrer un peu ma proie et mes ongles traversent sa peau. Tuer la proie.

J’ai lâché ma proie. Le poison circule déjà dans son corps. Je l’entends pousser un cri d’agonie. Je prends alors ma forme animale entière, pour disparaitre complètement. Et enfin, disparaître… Normalement, ils devraient rester mes vêtements. Mais comme je n’en avais pas, il n’y a plus de preuve, pas vrai ?






PETIT ÊTRE DERRIÈRE TON ORDI.

Prénom/pseudo : Lizzy, Elisabeth, Léa, Candy... Appelez-moi comme bon vous semble !
Âge : 15 ans !
Comment as-tu découvert ce forum ? : Je cherchais un forum pensionnat un peu fantastique.
Qu'en penses-tu ? : Il m’a l’air très bien !
Une remarque ? : Faire une rubrique pour que les invités puissent poser des questions avant de s’inscrire ?
Preuve de lecture du règlement :





Dernière édition par Candy S. Darkflows le Mar 1 Jan - 15:54, édité 3 fois
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Lemon J. Ericson

Lemon J. Ericson
Admin intransigeant & Surveillant psychopate s'aimant énormément ♥

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MessageSujet: Re: La dernière, la seule. [Fini !]   La dernière, la seule. [Fini !] EmptyDim 23 Déc - 20:21



BIENVENUE !

Eh oui, eh oui, tu es maintenant validé !

Avant de commencer à rp, il te faudra faire plusieurs choses : Tu devras tout d'abord aller recenser ton Don, puis faire de même pour ton avatar. Et ensuite, il faut que tu passes faire une demande de chambre, pour ne pas finir SDF ! Si tu veux un colocataire en particulier, n'hésite surtout pas à prévenir.
Ensuite, tu pourras aller faire une demande de tatouage, mais seulement si tu n'as pas de Don de naissance (puisque si tu as un Don de naissance, tu n'as pas besoin de tatouage pour l'activer). Tu pourras aussi faire une demande de rp. Tu trouveras forcément ton bonheur, il y a pleins de membres actifs qui n'attendent que l'arrivée de petit nouveau pour s'amuser avec eux. o/ Et n'oublie pas que, si tu es un nouvel arrivant, il faut passer par le hall d'entrée (mais tu peux faire sous forme de one shot). N'hésite pas non plus à intégrer un club (trois, maximum) que tu pourras retrouver ici. Par contre, si tu ne trouves pas ton bonheur, tu peux en créer, il n'y a aucun problème là-dedans, bien au contraire !


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