Pensionnat Phoebe
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Pensionnat Phoebe

Ne serait-ce pas beau, un monde où nous serions tous amis ?
 
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 Une paix mélopée [PV Avael Nusuni]

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Ruka Tsubasa

Ruka Tsubasa


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MessageSujet: Une paix mélopée [PV Avael Nusuni]   Une paix mélopée [PV Avael Nusuni] EmptyLun 30 Juil - 13:48

Aujourd'hui à cas exceptionnel, le jeune washi et sous-chef des rebelles n'avait envie que d'une chose : se détendre. Sa journée n'avait fait que l'emmerder au possible, et là il ne tenait plus. Bien qu'il sache parfaitement garder son sang froid, il y avait un point où il en avait marre de tout et de tous. Surtout les filles qui le répugnaient au plus haut point durant cette journée. Elles étaient tellement saoulantes, et horriblement bruyantes. Même si la plupart des garçons sont pervers (comme lui quoi), et souvent idiot, heureusement pas tous, Ruka les préférait et de loin. Il n'en était pas gay pour autant, il réagissait tout de même un peu devant le corps d'une femme, mais ce n'était vraiment pas le genre de chose auxquelles il pensait. Non, son esprit était bien lointain par rapport à ça. Il avait beau avoir l'âge pour toutes ces bêtises hormonalles, lui s'en fichait presque. Puis il n'y avait pas vraiment de personne intéressante dans le pensionnat, et il n'en sortait que rarement.
Donc le beau et magnifique Ruka dévalait les escaliers comme un dératé, changeant des habitudes, alors qu'il souhaitait à tout prix trouver un endroit où le monde ne le ferait pas trop chier, sans avoir à sortir de l'établissement. L'air frais, il n'en voulait pas. Même l'idée de sortir ses ailes au grand jour ne lui plaisait pas tant que ça, l'intérieur l'appelait en quelque sorte. De plus, il devait toujours être à l'affut de la moindre chose comme étant un bon espion, on ne savait quand il allait se passer quelque chose d'intéressant pour les rebelles.

Au final, il avait bien dû faire le tour complet du pensionnat sans trouver l'endroit qui lui plairait. Le jeune homme soupira en passant une main dans sa chevelure ébène. Aucun endroit ne convenait. S'il ne pouvait pas trouver de lieu reposant pour sa dure journée, il allait devoir regagner sa chambre et dormir même s'il n'avait pas sommeil : seulement sa chambre ne lui paraîssait pas tellement bien à cause des personnes y vivant avec lui. Le perroquet ne le dérangeait pas vraiment, il lui suffisait de l'ignorer, et tout allait pour le mieux. Mais l'autre.. Bien que le jeune homme soit sous ses ordres, il n'en restait pas moins un koumori, la race qu'il déteste par-dessus tout, et de qui il s'était bien décidé à se venger. Seulement, il y avait bien une chose que Ruka avait apprit : les tuer tous ne servirait à rien, les seuls qu'il devait éliminer était les assassins de son père.
Venir ici l'avait fait mûrir plus qu'il n'y penserait, mais son objectif était simple : renverser le pensionnat. C'est pour cette raison qu'il ne devait s'attacher à personne, puis qui voudrait être ami avec un homme a l'aura constemment glaciale, repoussant les autres malgré sa beauté.

Puis un éclair de génie lui vint, et il se retrouva assez idiot.. S'il avait besoin de se détendre, pourquoi n'allait-il donc pas dans la salle de détente ? Sachant qu'il ne s'était pas promené par là pendant son petit tour, l'idée ne lui avait pas traversé l'esprit avant qu'il n'entende tout à fait par hasard d'autres élèves en parler en racontant ce qu'ils avaient fait là-bas une fois ; en soit rien d'important. Ruka rebroussa chemin et se rendit rapidement à l'endroit, mais et si celle-ci était occupée de personne indésirable ? Que fera-t-il ?

« Je verrais quand j'y serais.. » Murmura-t-il avec un léger haussement d'épaules.

Qui plus est, sa tenue le dérangeait un peu. Pour la simple et bonne raison que son T-shirt noir avec ce qu'on pourrait appelé décolleté descendait beaucoup trop bas, laissant une partie de sa cicatrice visible de tous. Et ça, il n'aimait pas du tout. De quoi le mettre de mauvaise humeur, pire qu'il ne l'était déjà. Mais en sentant qu'il allait se détendre dans peu de temps, ses traits se refirent recouvrir d'un masque impassible : comme quoi il allait bien, même s'il n'était pas au mieux de sa forme.
Non seulement on voyait la cicatrice qui ornait son torse - et dont il remerciait sa mère - il y avait aussi les deux merveilleuses croix sanglantes sur son biceps droit, et malheureusement il ne put en cacher qu'une partie, une croix sur deux visible, dissimulé sous un bandage ridicule qu'il s'était fait lui-même. Son autre bras était également porteur d'un bandage, mais celui-ci était sur son avant-bras. D'ailleurs, son poignet droit était caché sous un tissu en cuir noir, un espèce de bracelet-bandeau.. Ruka avait vraiment un style particulier, qui lui sied à merveille, et que quoi qu'on puisse lui dire.. Ben il s'en ficherait totalement. En ce moment, avec tout ça, il porte un jean noir, une ceinture pour la décoration plus qu'autre chose à boucle d'argent, rappelant en force ses prunelles aussi envoûtantes qu'effrayantes. Pour les chaussures, il ne se faisait vraiment pas ch*er, juste des nike noires.
Le washi fit passer quelques mèches sombres derrière son oreille pleines de piercings et boucle d'oreilles. A croire qu'il ne les retirait jamais, et c'est sûrement vrai.

Sans vraiment qu'il s'en rende compte, il se trouvait devant la fameuse salle qui était censé le détendre, mais le brouhaha qu'il percevait à l'intérieur ne lui dit rien qui vaille. Cependant, un retour en arrière ne lui parrut pas envisageable désormais. Tant pis, il laisserait les gens discuter tranquillement sans interférer, se mettrait dans son coin, et attendrait que le temps passe, enfin en paix.
Et c'est ce qu'il fit dès qu'il ouvra la porte, bien qu'il est bien comprit que sa présence gênait les autres : était-il aussi terrifiant que ça ? Pourtant il ne fait de mal à personne si l'on ne le cherche pas, comme bon nombre de personne censée, certainement. A peine son visage fut-il vut des autres que les discussions prirent fins, et quelques secondes après, ils chuchotaient tous, espérant certainement que Ruka ne les entende pas. Mais sérieusement, il s'en fichait totalement d'eux. Le brun s'avança dans la salle après avoir refermé la porte derrière lui, ignorant totalement les messes basses, et s'assit sur l'un des grands canapés présent, un contre un mur, face à la seule fenêtre de la salle. Etrangement, toute la place se vida sur le divan, Ruka ne pu que s'en réjouir, ça lui laisserai plus de place et il se sentirait plus libre. Il posa son coude sur l'accoudoir et laissa sa tête retomber contre la paume de sa main, laissant ainsi quelques mèches de jais recouvrir son visage pâle.

Et ses jambes se croisièrent tandis que son regard dérivait sur toute la pièce, sans en regarder les personnes qui commençaient à partir les unes après les autres. Et bientôt, il ne restait plus que deux ou trois personnes à l'intérieur, lui-même inclus. Au moins, le washi savait qu'ici il serait en paix. Du moins, c'était ce qu'il pensait très fort, surtout ce qu'il voulait..


Dernière édition par Ruka Tsubasa le Mar 31 Juil - 7:15, édité 1 fois
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Nusuni Avael

Nusuni Avael
L'oiseau à la voix d'ange
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MessageSujet: Re: Une paix mélopée [PV Avael Nusuni]   Une paix mélopée [PV Avael Nusuni] EmptyLun 30 Juil - 17:01


Avael avait bel et bien arrêté son travail de chanteur. Enfin officieusement, car il ne pouvait s’empêcher de parler affaires avec son producteur et de travailler sur de nouvelles chansons. C’était presqu’une maladie ou plutôt, il donnait l’impression d’être accro à son travail. En même temps, le chant c’était sa vie mais aussi son pouvoir. D’ailleurs, toute la nuit il avait planché sur de nouvelles paroles. Comment pouvait-il avoir autant d’idées ? C’était plus ou moins simple : certaines fois lorsqu’on se réveille le matin, on se souvient d’un rêve qu’on a fait la nuit dernière, et bien Avael notait les rêves qu’il faisait et il pouvait en sortir des paroles. Après, l’air c’était tout autre chose. Or ce fut après une sieste qu’il se souvint d’un rêve et qu’il travailla par la suite dessus toute la nuit. Il n’avait vraiment pas vu les heures défilés, plongé dans son travail. Et maintenant, il était exténué. Cependant, pas moyen de dormir... Ses voisins de chambres n’étaient pas ce qu’on peut appeler des gens bien élevés et silencieux, loin de là. Pendant ces moments-là, Avael regrettait énormément son appartement, au moins, là-bas il n’y avait pas de bruits extérieurs pour le déranger. Et si jamais quelque chose du genre arrivait, il lui suffisait d’aller à la maison de production. Les salles de travail sont insonorisés et il aurait put dormir tranquillement. Son manager l’avait d’ailleurs souvent retrouvé allongé par terre dans un studio d’enregistrement en train de dormir.

Avael regrettait vraiment d’avoir obéit à ses parents. Revenir à l’école... Une idée stupide, mais il est vrai que même avec l’aide de son pouvoir, il ne pourrait pas vivre indéfiniment de sa voix. C’était tout simplement impossible, même pour le plus grand chanteur de tous les temps. Et il était loin de ce titre. Il pouvait envouter n’importe qui avec son pouvoir, mais on ne pouvait pas dire qu’il était encore célèbre dans le monde entier. Juste parmi les jeunes principalement et les jeunes adultes peut être. Mais c’était encore un enfant, qui faisait certes mature, mais un enfant quand même, il n’était pas encore assez vieux pour attirer une palette de fans plus grande. En tous cas, ses voisins étaient trop bruyants pour qu’il puisse dormir ou au moins se reposer en paix. Apparemment ils fêtaient quelque chose, m’enfin bref, Avael se changea et sortit. Il était question de trouver un endroit vide ou pauvre en vie et silencieux pour qu’il puisse dormir. L’endroit importait peu, de toute façon il pouvait dormir partout : à même le sol, sur une table, sur une chaise, dans un siège, sur un canapé, dans un fauteuil, absolument partout. Même un mur ferait l’affaire ou l’encadrement d’une fenêtre.

Il sortit d’abord dehors. Normalement, à cette heure de la journée il ne devrait pas y avoir beaucoup de monde et il pourrait alors se reposer à l’ombre d’un arbre, mais étrangement, il y a plusieurs dizaines de personnes... Le jeune Hagutaka soupira et se dit qu’il n’y avait qu’une seule solution pour trouver un coin tranquille : utiliser ses capacités naturelles de vautour pour repérer les groupes de personnes et donc par inversement : les endroits où il n’y avait quasiment personne. Ses pas le conduisit tout droit jusqu’à la salle de détente. Là, il crut à une bonne blague : ce genre de salle est toujours bondé. Il se demanda s’il avait un problème pour s’être trompé comme ça. Alors qu’il allait rebrousser chemin, la porte de la salle s’ouvrit pour laisser passer deux élèves qui semblaient fuir la peste, en chuchotant entre eux des choses incompréhensibles. Il n’avait pas compris ce qu’ils avaient dit, mais Avael était sûr d’une chose : il y avait quelque chose dans cette salle qui faisait que personne ne voulait y aller ou y rester. Il était prêt à surmonter n’importe quoi pour se reposer ! Avael entra, priant pour qu’il ne s’agisse pas d’une fille, mais heureusement, à part une ou deux personnes ici et là concentrées sur un livre ou une console, il n’y avait pas de filles. Il lâcha un léger soupire de soulagement et s’installa sur un des très nombreux fauteuils vide et se décontracta. Se poser comme ça sans rien faire faisait vraiment du bien.

Il observa de son œil vert de rapace les quelques personnes restantes. Un mec à lunette qui lisait un livre sur des théories physiques... Quelqu’un d’ennuyeux à tout les coups, mais qui vous empêche de vous endormir en vous secouant tout le temps. Et l’autre... Il venait de lever les yeux de sa console portable et il avait blêmit à vu d’œil en voyant la dernière présente dans la salle. Avael se tourna aussi vers cette personne, légèrement intrigué. Qu’avait-elle de spéciale pour faire peur à quelqu’un ? Pardon... Pour faire fuir quelqu’un ? Car le garçon à la console venait juste de faire claquer la porte de la salle en partant les jambes à son cou. Il ne le reconnut pas tout de suite. Non pas qu’il avait une mauvaise mémoire, au contraire, mais il était légèrement fatigué alors son cerveau tournait au ralenti. Le monstre qui faisait peur à tout le monde était donc Ruka... Hm... Avael était dans sa classe, mais il n’avait pas spécialement peur de lui, non en fait, il n’avait pas du tout peur de lui, malgré toutes les rumeurs qui couraient à son sujet.

« On dirait que tu as fais fuir tout le monde Ruka... Donc je devrais te remercier. » Dit le jeune garçon aux cheveux verts, en prenant place à côté de lui et en baillant par la même occasion. « Merci, je te dois mon état de santé. » Plaisanta-t-il un peu en esquissant un sourire.

Une fille qui aurait déjà essayée de lui parler serait complètement stupéfaite de la voir ainsi. Car il avait pour habitude ou plutôt il était naturellement méchant avec le sexe féminin. Il ne supportait pas du tout les femmes ou les filles. La raison : son travail, les fans qui le harcelaient ou qui voulait toutes le toucher, prendre des photos, et tout le tralala, c’était à chaque fois des filles, des filles et encore des filles. Ça l’avait complètement dégouté de la gente féminine. Alors il n’aurait jamais, ô grand jamais, plaisanté ou sourit en parlant avec une fille. C’était totalement impossible pour lui, même ne se forçant. Par contre, avec les garçons tout allait parfaitement bien, il n’avait aucuns problèmes avec eux.
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Ruka Tsubasa

Ruka Tsubasa


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MessageSujet: Re: Une paix mélopée [PV Avael Nusuni]   Une paix mélopée [PV Avael Nusuni] EmptyMar 31 Juil - 7:13

Ruka n'avait jamais vraiment comprit ce qui faisait tant peur aux autres. L'aura glaciale et parfois meurtrière qu'il se coltînait à longueur de journée ? Ou bien son regard perçant ressemblant à deux lames ? Le fait qu'il garde pratiquement toujours un visage impassible ? Ou alors le fait qu'il était un rebelle, et pas n'importe lequel ? Il était vrai qu'il ne s'en cachait absolument pas. Cela le rendait fier d'être le sous-chef des rebelles, cela prouvait ses hautes compétences en la matière. Le jeune washi y avait travaillé d'arrache pied depuis que sa famille n'était plus qu'un lointain souvenir - bien que lui, il s'en souvienne comme s'il s'agissait de la veille de par sa cicatrice qu'il maudit tout le temps. Lorsqu'il fut adopté entre guimets, par cet homme très riche qui souhaitait lui aussi l'extermination de certaine race pour pouvoir régner comme un dictateur, il avait tout donné pour répondre aux attentes de l'homme, et tout ceci fut bien concluant : c'est là qu'il fit son apparition au pensionnat. Cela lui avait prit sept année pour se rendre fier de ce qu'il était devenu et s'être endurci suffisamment pour ne plus avoir à montrer ses émotions aux autres.
A vrai dire, il ne blâmait que très peu sa mère, malgré le magnifique présent qu'elle lui avait offert. Elle avait toujours été colérique et dépressive, mais elle ne frappait jamais ses enfants. Ils en avaient eu de la chance.. jusqu'au drame qui coûtat non seulement la vie de sa mère, mais également celle de sa petite soeur. C'est certainement ça qui lui brise le coeur plus que tout le reste. Son père ? C'était de sa faute s'il était mort. Sa mère ? C'était à cause de sa folie et de sa dépression. Sa petite soeur ? A cause de me Tsubasa qui avait sombré dans la folie parce que son tendre mari lui avait été prit. Sa chère petite soeur avait payé pour des choses qui n'était pas sa faute, et c'était ça qui rendait fou de rage Ruka. Pourquoi être resté en vie, lui, et pas elle ? Il ne voulait pas mourir, loin de là, cependant sa soeurette comptait bien plus que cela à ses yeux. Il se souvenait encore de ses cris de douleur et de ses pleurs qui aurait pu inonder leur petite maison.

Le brun ferma les yeux et se concentra à chasser cette image de sa tête. S'il en était là désormais, c'était la faute des Koumoris, point barre. Et s'il était dans la salle de détente à ce moment-là, c'était pour se détendre, pas pour s'embrouiller la tête avec de sombres pensées.
Bizarrement, quand ses paupières se relevèrent, un autre prit la fuite en claquant la porte derrière lui. Quoiqu'il commençait à en avoir l'habitude maintenant. Chaque fois qu'il traversait un couloir, les messes basses trouvaient leurs places entre les élèves. Allez savoir ce qu'ils pouvaient tous bien se raconter comme ça. Ruka n'était pas étonné qu'il y ait des rumeurs sur son compte, et franchement : il n'en avait que faire.

Dans tous les cas, il était à même de se reposer tranquillement. Personne pour bavasser autour de lui. Pas de rires, juste du silence. Ses prunelles argentées trouvèrent la fenêtre bien plus intéressante que tout ce qui l'entourait. Si c'était simplement regarder le ciel, il aurait tout aussi bien pu aller dehors, mais môsieur ne souhaitait pas quitter le pensionnat, même si c'était pour se rendre dans les jardins ou il ne savait quoi d'autre du même genre. C'est l'intérieur et rien d'autre.

« On dirait que tu as fais fuir tout le monde Ruka... Donc je devrais te remercier. Entendit-il d'une personne qu'il connaissait sans le connaître vraiment, et cette même personne vint s'asseoir à ses côtés. Il bailla un coup avant de reprendre : Merci, je te dois mon état de santé. » Sembla-t-il plaisanter, l'esquisse d'un sourire sur ses lèvres.

ce jeune garçon n'avait pas froid aux yeux, surtout qu'il semblait savoir avec exactitude qui était Ruka. Et en plus, il le remerciait pour une chose qu'il n'avait pas fait délibérément. Même s'il ne faisait que rarement attention à ses camarades de classe, il pouvait les reconnaître s'il leur parlait, et il se rappelait de leurs noms. Un peu comme maintenant, où la personne qui était assise à côté de lui était l'un de ses camarades, et s'il ne se trompait pas ce qu'il doutait fortement, son petit nom à lui c'est Avael. Avael Nusuni.
Bien sûr, il n'était pas le seul qui ne soit pas effrayé par ce grand aigle, mais cela l'étonnait toujours un peu. Surtout que le vert à ses côtés n'était pas un rebelle, autant officielement que dans sa manière d'être. Ruka l'avait déjà vu à plusieurs reprises être désagréable avec les filles, mais ça n'allait pas plus loin. Donc oui, il était vraiment très surpris du comportement du petit Avael à son égard.

« C'était un plaisir, même si ce n'était pas vraiment voulu. Répondit Ruka avec un sourire amusé. Mais au moins maintenant je suis tranquille, pas à entendre leurs bêtises.. »

Normalement il l'aurait ignoré, mais bon. Avael n'avait pas peur de lui, alors il se dit qu'il pouvait bien baisser un peu sa garde, mais juste un peu.

Heureusement que c'était pas une fille, parce que là il l'aurait direct rejeté avec une réplique à vous glacer le sang. Ah non, il avait eu sa dose de gent féminine pour aujourd'hui et peut-être même pour tout le reste de la semaine, même si elle venait de commencer. Déjà ce matin-même, une fille lui avait renversé son jus de fruit dessus, il avait dû retourner se changer et n'avait plus que le T-shirt qu'il porte actuellement. Ensuite un peu après midi, un groupe de fille l'avait prit à part pour lui demander la faveur du siècle : aller faire peur à certains garçons qui les embêtait. Il n'avait pas que ça à faire, Ruka n'était pas leur serviteur, il ne manquerait plus que ça. Elles n'avaient qu'à se débrouiller toute seule. En plus elles avaient eu le toupet de lui gueuler dessus ensuite, mais elles se sont enfuies quand il s'était retourné vers elles.. Et enfin : la déclaration d'une fille qu'il ne connaissait de nulle part, accompagné de plusieurs filles de sa classe. Le brun n'avait pas répondu non plus méchamment, il n'avait fait que dire ce qu'il pensait : qu'elle n'était qu'amoureuse que de son apparence, alors il s'en fichait. Cela l'avait fait pleurer, et hurler de mécontentement les autres filles qui le traitait de sans coeur et il ne savait quoi d'autre. Ceci dit, elles n'avaient pas totalement tort. Bref, tout ça pour dire que les filles sont chiantes, sans cervelles, saoulantes, et encore plus chiantes.

« On dirait que tu vas t'endormir d'une seconde à l'autre, tu ne devrais pas aller dormir ? » Demanda-t-il au garçon aux cheveux verts.

C'est pas qu'il s'inquiétait de sa santé, quoiqu'un peu parce qu'il est gentil dans le fond, mais il ne voulait pas vraiment qu'il s'endorme sur lui. M'enfin, si personne ne le voyait avec un endormi sur les bras, ça ne le dérangeait pas tant que ça. Cela ne l'empêchait pas d'être tranquille et de penser en paix, en évitant les mauvais sujets.
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Nusuni Avael

Nusuni Avael
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MessageSujet: Re: Une paix mélopée [PV Avael Nusuni]   Une paix mélopée [PV Avael Nusuni] EmptyMar 31 Juil - 8:33


Avael regarda Ruka du coin de l’œil. C’est sûr qu’il était beau, des cheveux aussi noirs que le charbon qui donnait l’impression qu’on toucherait un voile soyeux en les caressant, un corps comme il fallait : grand, fin et musclé, des yeux magnifiques et une présence imposante. Ils avaient même âge, mais lui et Avael étaient vraiment très différents. Le vautour avait des cheveux verts feuilles qu’il tenait de sa mère Omou, il était aussi plus petit que Ruka de cinq centimètres au moins. Il n’était pas aussi musclé que lui, mais il n’était pas désagréable à regarder quand même, sinon il n’aurait pas autant de fans. Ainsi que des yeux mordorés qu’il tenait de son père cette fois. Donc leur seul point commun était bien leur âge et le fait qu’il soit tous les deux des garçons.

Ah bien sûr, il y avait aussi "ça" : ils étaient dans la même classe. D’ailleurs, il ne lui avait jamais parlé avant, il avait plusieurs années d’études à récupérés, il n’avait pas donc put faire connaissance avec ses camarades de classes, mais en tous cas, il n’était pas sourd et ce n’était pas la première fois qu’il entendait Ruka parler. Evidemment, de loin il avait désagréable, mais comme Avael n’avait pas fait tout de suite sa connaissance, il avait eut le temps de le cerner un minimum pour savoir qu’il pouvait ne pas être désagréable par moment, donc il avait un bon fond. S’il l’avait abordé tout de suite, il aurait sûrement conclu à la même conclusion que tout le monde : qu’il ne fallait pas espérer l’approcher sans que des cris suivent avec de la colère ou de la haine. Heureusement pour lui, avec ses études, Avael avait put éviter ça. Oh évidemment, il avait entendu toute sorte de rumeurs sur Ruka, mais ça ne le dérangeait pas plus que ça. Chacun avait ses petites affaires, tant que ça ne le concernait pas, il ne cherchait pas à en savoir plus ou à comprendre le pourquoi du comment.

« C'était un plaisir, même si ce n'était pas vraiment voulu. Mais au moins maintenant je suis tranquille, pas à entendre leurs bêtises... »

Evidemment qu’il savait que ce n’était pas voulu. Il avait bien remarqué que Ruka n’avait pas fait exprès de faire fuir tout le monde. Qui voudrait faire ça volontairement d’abord ? Même les criminels ne feraient pas ça.

« Ouais, je comprends ce que tu veux dire. Tout le monde jacasse encore et encore, pas moyen de se reposer tranquille. Franchement cet endroit c’est pire qu’une salle de concert ! Et c’est un véritable exploit en soi. »

Il savait de quoi il parlait. Il avait toujours eut ce genre de problème lors de ces concerts et de ses tournées : pendant qu’il chantait, tout le monde l’acclamait. Mais franchement, des fois il aurait préféré que toutes ses personnes se taisent et l’écoutent bien sagement. Parce que dans tous les autres métiers de scènes il n’y avait jamais personne qui parlait : aussi bien au théâtre où il y avait seulement les acteurs qui parlaient, que sur les plateaux télé avec des spectateurs : ils riaient de temps à autre mais jamais tout le long de l’émission. Et ici c’était encore pire : ça ne s’arrêtait jamais de parler, il y avait toujours du bruit quelque part avec plus ou moins intensité. Ici la vie ne s’arrêtait jamais et s’était fatiguant pour Avael. Enfin, ça serait encore pire s’il y avait des gens qui mourraient... Car étant un vautour, il sentirait immédiatement l’odeur de mort qui s’échappe d’un cadavre. Cette odeur vous prend à la gorge et vous retourne l’estomac, c’est vraiment horrible. Mais comme c’est un pensionnat pour des personnes encore jeunes, il n’y a pas de problèmes de ce côté-là.

« On dirait que tu vas t'endormir d'une seconde à l'autre, tu ne devrais pas aller dormir ? »

Avael fut un chouya surpris par Ruka à ce moment-là. Il ne s’attendait pas à ce qu’il s’inquiète pour lui, même un petit peu. Mais surtout : ça se voyait tellement que ça qu’il était fatigué ? Bah il fallait dire en même temps qu’il devait avoir la tête un peu dans les vapes normalement, pourtant grâce à son travail qui lui avait tout le temps demandé un grand effort, il arrivait à paraitre qu’un quart de son état de fatigue. Il se frotta les yeux pour enlever la poussière du marchand de sable qui s’y infiltrait. Il posa sa tête contre le dossier du canapé tournant légèrement vers le Washi, oui il était crevé mais il lui suffisait de se reposer comme il le faisait en ce moment pour aller mieux dans un moment.

« C’est impossible, c’est trop bruyant ici, que ce soit ma chambre, dehors, ou le reste du pensionnat. Il y a toujours trop de bruit par ici. Mais grâce à toi je peux me poser un peu et me reposer. J’étais sincère tout à l’heure quand je te disais que je te devais mon état de santé. »

Il pensait vraiment ce qu’il disait. Si Ruka n’avait pas fait fuir quasiment tout le monde de la salle, il serait sûrement mort de fatigue, parce que même au bord de l’écroulement, tant qu’il y a du bruit il n’aurait pas put dormir. C’était l’inconvénient de son pouvoir. Parce que c’était plus ou moins à cause de ça : étant donné que son don repose sur sa voix, il a développé une ouïe plus fine pour capter chaque fragrance de sa voix. D’où le fait qu’il entendait plus les autres sons également.

Il se reposait tranquillement, perdant ses yeux mordorés dans l’immensité de la chevelure de Ruka, car c’est ce qu’il avait en premier plan et qu’il n’avait pas la force de changer de position, lorsque la porte s’ouvrit. Deux filles, il les reconnut tout de suite à l’odeur de parfum. Elles portaient aussi l’odeur de la peur, mais ça concernait une fois de plus Ruka sûrement. Pourtant elles s’approchèrent d’eux. Avael fut horrible pendant un moment et souhaita qu’elles veuillent parler avec le brun et pas lui. Mais évidemment, c’était lui l’idole des filles de cet âge et ses "craintes" furent justifier par la prise de parole de l’une des deux filles à son égard.

« Vous êtes bien Avael le chanteur, n’est ce pas ?? Est-ce qu’on pourrait avoir un autographe ? »

Avael ne jouait la comédie avec personne. S’il était doué pour ça, il serait devenu comédien ou acteur, mais il était toujours franc et dès l’instant où ses deux filles avaient commencés à lui parler, son regard s’était assombri et son expression faciale s’était durcit. Il détestait les filles et encore plus lorsqu’elles étaient des fans à lui, car cela signifiait forcément qu’elles allaient venir l’embêter pour quelque chose comme un autographe par exemple, mais aussi une photo ou plein de truc dans le même genre. Il se tourna vers elles et répondit d’un ton sec et sans appel. Elles n’avaient aucune chance d’insister.

« Non, aller trouver quelqu’un d’autre pour vous rendre populaire au près des autres. Je ne suis pas là pour vous servir de marche pied. »

Parce que c’était toujours pour ça que les filles venaient : elles ne souhaitaient que se rapprocher de lui pour devenir populaire auprès de leurs amies mais aussi au niveau de la télé. Et ça commençait toujours par un autographe, ensuite une photo, ensuite un bisou sur la joue, un rendez-vous à une conférence de fan et de fil en aiguille jusqu’à devenir ami proche de la célébrité. Avael avait étudié le sujet à son arrivé sur scène. Son manageur l’avait briffé dessus et sur d’autres choses, mais en tous cas, le point le plus important pour qu’un chanteur n’ait pas de scandale sur lui : ne jamais donner un autographe à une fan en dehors de la séance prévue à cet effet après un concert. Les filles furent assez surprises apparemment, mais le vautour s’en fichait car il leur avait déjà tourné le dos et son visage se tendit presqu’aussitôt sans qu’il s’en rende vraiment compte.
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Ruka Tsubasa

Ruka Tsubasa


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MessageSujet: Re: Une paix mélopée [PV Avael Nusuni]   Une paix mélopée [PV Avael Nusuni] EmptyJeu 2 Aoû - 20:51

En réalité, Ruka n'est froid et distant que d'apparence. Si l'on regardait à l'intérieur, ce serait chaleureux et palpitant comme un petit oiseau. Ce sont les années passées en ne songeant à rien d'autre qu'à la vengeance qui lui ont valut ce regard intimidant, à la limite du menaçant, ainsi que cette aura inquiétante et sinistre. Si rien de tout cela n'était arrivé, il serait resté un charmant et gentil garçon, aimant l'affection que les autres lui donnait autant que celle qu'il apportait aux autres. Un poil trop protecteur envers les personnes qu'il aimait, et jaloux quand on les approchait de trop près. Est-il toujours ainsi au fond de lui ? Personne à ce jour n'a réussi à briser la glace pour trouver ce qu'il y avait derrière.
L'aigle ne cherche pas à faire peur du tout, comme j'ai dû le dire des centaines de fois auparavant. Mais comme ça sert souvent d'imposer la peur chez les autres, il lui arrive de le faire de façon volontaire. Comme en ce moment, il l'aurait sans doute fait s'il y avait trop de bruit ici. Sa seule présence suffit à faire régner un silence pesant, rapidement changer en chuchotement incessants et horriblement gênant. Mais tout au final, il ne restait dans la salle de détente qu'un garçon plongé dans un livre qui n'avait pas levé les yeux et donc n'avait point vu Ruka, ainsi qu'Avael, qui s'était approché de l'aigle sans que cela ne le dérange d'aucune manière.
D'ailleurs, n'importe qui aurait été surpris par ce que venait de dire Ruka. Lui, s'inquiéter pour la santé de quelqu'un d'autre que lui-même ? Im-po-ssible. Et pourtant. Il ne s'occupe simplement pas de ceux qui n'en n'ont pas besoin. Il ne dit pas qu'Avael en a besoin, juste qu'il pense qu'il mérite plus que d'autres son inquiétude, et surtout son attention. Ce dernier avait fait un pas vers lui, malgré tout ce que les autres disaient sur le sous-chef des rebelles, même s'il savait quelle genre de personne il est, le petit être aux cheveux vert s'était avancé vers lui en n'en tenant absolument pas compte. Cependant Ruka ne savait s'il devait l'en remercier. Allait-il l'accepter ? Ou ne serait-ce qu'une petite conversation qui n'aboutira à rien, ils ne resteront que de simples camarades de classe ? Qu'importait. Ils faisaient tous la même chose.

Le fait qu'Avael compare cette pièce à une salle de concert le fit un peu rire à l'intérieur. Les personnes venant dans cette salle seraient-elles véritablement plus bruyantes que des fans hystériques devant leur idole ? Si c'était bel et bien le cas, Ruka en serait vraiment, mais vraiment choqué. Il s'est toujours refusé d'aller à un live, déjà faudrait-il qu'il soit fan de quelqu'un et ce n'est pas le cas, mais le brouhaha lui serait insupportable. Le calme était de loin ce qu'il préférait.

« C'est impossible, c'est trop bruyant ici, que ce soit ma chambre, dehors, ou le reste du pensionnat. Il y a toujours trop de bruit par ici. Mais grâce à toi je peux me poser un peu et me reposer. J'étais sincère tout à l'heure quand je te disais que je te devais mon état de santé. »

A vrai dire Ruka n'était pas dans le même cas que lui. Il avait beau préféré le calme, qu'il y est du bruit autour de lui ne l'empêchait pas de se perdre dans ses pensées. Il pouvait même garder la même pose pendant des heures, sans faire le moindre mouvement, la terre continue de tourner quoiqu'il arrive. Il n'empêchait que de savoir qu'il s'était rendu utile de cette façon le rendait heureux. Le vautour devait bien être la première personne à lui sortir un truc pareil, qu'il s'en sentit presque gêné, bien que ceci ne se voit absolument pas sur son visage aux traits impassible.
Quelques secondes après, sans que Ruka ne réponde quoique ce soit, un clac se fit entendre : la porte s'ouvrit à nouveau. Cette fois-ci, ce n'était pas pour s'enfuir, mais bien pour entrer dans la salle de détente. Les lames qui servaient d'oeil à l'aigle se posèrent sur les deux arrivantes qui eurent un sursaut en croisant son regard. Pourquoi fallait-il que ce soit des filles ?.. Elles se concertèrent une seconde et s'avancèrent vers eux. Ruka se dit qu'elles étaient là pour le garçon aux cheveux verts, elles semblaient toutes deux effrayées par le grand jeune homme. Et il n'avait pas tort.

« Vous êtes bien Avael le chanteur, n'est-ce pas ?? Est-ce qu'on pourrait avoir un autographe ? »

Du coin de son oeil aux couleurs d'un ciel orageux, il vit le visage d'Avael se ternir à partir du moment que la voix de la jeune fille s'était élevée dans la pièce. Alors, le jeune homme, n'aimerait vraiment pas les filles à ce point ? C'est ce qu'il semblait être. Ruka ne resta que simple observateur, ou plutôt simple élément de décor pendant la brève discution entre ledit chanteur et les deux fans qui virent rapidement leurs joies s'envoler à la réponse dure que leur offrait le vautour.

« Non, aller trouver quelqu'un d'autre pour vous rendre populaire au près des autres. Je ne suis pas là pour vous servir de marche pied. »

C'était là une réplique qui ne demandait aucune suite. L'échange prit fin à la seconde où il prononça le dernier mot. Autant les demoiselles étaient surprises, l'aigle en esquissa un sourire moqueur. Le petit vert tourna le dos aux filles, et Ruka en profita pour leur adresser un regard froid et menaçant, ce qui suffit à les faire partir sans ce qu'elles comptaient obtenir en venant ici.
Ainsi, le Nusuni à ses côtés se trouvait être un artiste de la chanson que les filles appréciaient : le genre de chose que Ruka ne sait pas, car il ne s'intéresse pas particulièrement à tout ce rablabla, bien que la musique lui plait assez, suffisamment pour qu'il aime toucher à un piano. Chose qu'il n'avait fait depuis une éternité, et qui lui manquait quand même un peu ; cela le détendait toujours et c'était justement ce dont il avait besoin. Seulement il ne se voyait pas jouer de son instrument de prédilection en plein jour, devant d'autres personnes. Ce n'était pas tant de la gêne, juste que la réputation qu'il avait actuellement lui suffisait, pas besoin d'en rajouter, quelle qu'en soit la nature de la nouveauté. Quoiqu'il en soit, le fait était que le jeune chanteur n'affectionnait pas vraiment ses fans. Soit c'était parce que ses fans étaient de sexe féminin, soit c'était parce que le sexe féminin était ses fans... Etait-ce logique ?..
Dans tous les cas, il restait un endroit flou dans cette histoire, et bien malgré lui, le ténébreux eut sa curiosté titiller, assez pour qu'il la laisse s'exprimer :

« Alors comme ça tu es chanteur.. Tu n'as pas vraiment l'air de l'être pour la popularité vu à quoi je viens d'assister. Alors pour quoi ? »

Enfin il pouvait tout à fait concevoir le fait qu'il ne souhaite pas servir de tramplin pour ces idiotes. Cependant, Ruka voulait savoir s'il faisait ce métier par amour de la musique, ou pour une tout autre raison. Et si c'était le cas, laquelle serait-elle ? Il se pourrait qu'il se mêle de ce qui ne le regardait pas, mais ce n'est pas comme s'il s'en souciait vraiment. Il n'obligeait en rien Avael de lui répondre : c'était une simple question.
Le taciturne tourna sa tête vers l'autre jeune garçon, attendant de voir ce qu'il comptait faire, ou ce qu'il allait dire. Sa main vint dégager sa vue de mèches sombres qui lui étaient retombées devant. Bien qu'il ne le dise pas à voix haute, l'hagutaka l'intriguait assez pour qu'il poursuive la conversation à la place de l'ignorer comme il le faisait souvent.
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Nusuni Avael

Nusuni Avael
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MessageSujet: Re: Une paix mélopée [PV Avael Nusuni]   Une paix mélopée [PV Avael Nusuni] EmptyVen 3 Aoû - 9:43


La gente féminine... Les filles... Tout ça, Avael détestait. Bien sûr, avant ce n’était pas comme ça : il était gentil et ami avec tout le monde, mais il y a des choses qui peuvent traumatisées et à la fois être répugnant : utiliser les autres, les manipuler... Les femmes pouvaient le faire encore plus facilement que les hommes et c’est pour ça qu’il détestait chez elles. Et puis, elles étaient étouffantes, collantes, folles, bref, pleins de défauts qui ne jouaient pas en leurs faveurs. Et pour le vautour qui était une personne calme et posée avait beaucoup trop de mal à gérer ça. Il en était donc venu à détester les personnes de sexe féminin.

Les filles qui venaient de l’accoster quelques secondes auparavant prenaient en ce moment la fuite, sûrement pour aller pleurer dans les jupes de leurs mères ou des leurs copines. Ça aussi, Avael détestait ça : elles pouvaient pleurer sur commande pour émouvoir les autres. En tous cas, il se doutait que le regard impressionnant de Ruka y était pour quelque chose. Avael n’avait pas peur de ses yeux, il les trouvait juste magnifiques. Ils ressemblaient à deux morceaux de lunes qui se reflétaient dans l’eau sombre d’un lac, augmentant sa splendeur et son intensité.

« Alors comme ça tu es chanteur.. Tu n'as pas vraiment l'air de l'être pour la popularité vu à quoi je viens d'assister. Alors pour quoi ? »

Avael avait des fois des moments où il aimait rigoler, voir mener en bateau les gens. Il ne le faisait pas souvent et ce n’était pas vraiment de la manipulation, juste de la rigolade. Et il avait bien envie de voir la tête embrouillé ou perdu de Ruka. Non pas pour se vanter après ou le faire chanter, mais juste pour voir à quoi il pouvait ressembler. Ce n’était pas méchant, juste une petite farce...

« Bien sûr que si je le fais pour la popularité : les filles aiment les méchants garçons alors je joue le jeu. »

Ah, c’était assez comique à voir. Il ne semblait plus comprendre. Avael laissa échapper un léger rire et un grand sourire se dessina sur ses lèvres. Lorsqu’il faisait ce genre de sourire, on avait toujours l’impression d’avoir un enfant face à soi. Ça aussi, ça pouvait être déconcertant.

« Je rigole Ruka. Mais je ne sais pas vraiment comment t’expliquer... » Il prit une mine sérieuse et non factice cette fois. « Mon don se rapporte au chant et à ma voix. Je peux donc, grâce à lui, faire plein de chose, comme rendre les gens heureux. Et même si je suis un Hagutaka, j’ai été élevé par un père Washi et une mère Omou, donc on peut dire que je n’ai rien en commun avec les autres vautours. Et leur façon de m’élever à fait que je suis le genre de personne qui veut donner le sourire aux autres. Donc c’est pour ça que je suis devenu chanteur : en chantant et en utilisant mon don, je peux faire oublier leurs soucis aux personnes. »

Le sourire qu’il afficha cette fois était plus doux, car il était en même temps de chercher un moyen d’essayer de lui prouver ses dires, parce que franchement, ça pouvait être difficile à croire. Il chantait pour son public et non pour l’argent qu’il pouvait en tirer. Et il le faisait non seulement parce que son don le permettait mais parce qu’on l’avait élevé comme ça. On pourrait presque croire qu’il était destiné à devenir chanteur à un moment ou un autre.
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Ruka Tsubasa

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MessageSujet: Re: Une paix mélopée [PV Avael Nusuni]   Une paix mélopée [PV Avael Nusuni] EmptyMer 29 Aoû - 4:33

[HRP = Pardon pour le temps d'attente, j'avais des problèmes.. Enfin maintenant c'est bon ^^]

Quelque chose chiffonnait l'esprit de Ruka depuis maintenant, un petit moment. Il s'était montré gentil. Il avait ouvertement dit qu'il s'inquiétait pour quelqu'un d'autre que lui sans que cela ne puisse lui servir pour plus tard. Il avait sincèrement fait attention à une personne de son entourage, pas à sa chef, pas à ses subalternes, mais bel et bien à un simple camarade de classe avec lequel il n'avait jamais pris la peine de discuter avant ce jour. Et c'était problématique. Ceci ne venait en rien du chanteur Avael, simplement de l'espion. S'inquiéter en venait à faire attention aux autres, et cela entraînait immanquablement un rapprochement, un attachement, une relation, et une entorse à ses propres règles qu'il s'était fixé lors de son arrivé au pensionnat.
Lier des liens étaient inutiles et entravant. Même faible, un lien est incassable. Même faible, il est agaçant. Même faible, il nuit à la personne, que ce soit bon ou pas pour elle. Ruka ne voyait pas cela d'un bon œil pour la simple et bonne raison que ça l'empêcherait de mener à bien sa mission au sein de l'établissement, il ne se donnerait plus à 200%. Une chose, même minime, le retiendrait. Il se pourrait qu'un jour ou l'autre, le chef des espions n'est pas d'autre choix que de se servir de la personne avec qui il avait tissé un lien, tout cela pour se venger.
Certains pensent que la vengeance est futile , qu'elle n'a pas lieu d'être : une vengeance en entraîne une autre, ainsi de suite, dans un cercle vicieux interminable. Bien qu'il prenne en considération tout cela, une fois que sa vengeance sera accompli, il n'aura plus aucun regret, mourir de la main d'un autre, même si ce doit être de celle d'un proche des koumoris, il laissera couler. Il n'aurait plus aucune raison de rester sur terre, rien qui le maintienne en vie après cela, aussi bien que tout ce qui pourra arriver ensuite ne le touchera d'aucune manière.
Pour le moment, il se devait de s'éloigner de toute personne susceptible de sympathiser avec lui, de le faire accorder sa confiance, de baisser son masque ne serait-ce qu'un instant. Car cela compromettrait dangereusement avec sa raison actuelle de continuer à vivre.

Mais bien sûr, il avait posé une question. Pas une anodine. Une question qui ferait tourner la roue sans qu'elle ne puisse s'arrêter. Le dernier Tsubasa s'intéressait à la vie privée du jeune homme à ses côtés, plus que d'autres auraient pu penser ; lui se savant parfaitement capable d'une telle chose bien qu'il ne l'accepte pas.

« Bien sûr que si je le fais pour la popularité : les filles aiment les méchants garçons alors je joue le jeu. »

Que devait-il comprendre avec cela ? Tout ce temps où il avait vu Avael se montrer désagréable, voir méprisant envers la gente féminine, ce n'était que pour maintenir une image de mauvais garçon pour attirer plus de fans hystériques ? Au début, Ruka devait bien avoir une tête marrante : totalement chamboulée. Mais il reprit vite ses esprits et son visage retrouva ses traits impassibles.
Selon lui, il était impensable que le vert fasse une telle chose. Même si sa face ne semblait pas fatigué, son regard et ses petites mimiques invisibles pour d'autres en disait long sur sa façon d'être. Ajouté à cela le fait qu'il n'apprécie pas le bruit incessant de bouche s'ouvrant et se fermant pour débiter des choses qui n'intéressent personne, et vous vous retrouvez avec un Ruka qui comprend enfin qu'il était en train de se payer sa tête. Pour le confirmer, Nusuni se laissa aller dans un petit rire et un grand sourire se dessina sur son visage faisant comprendre qu'il avait réussi son petit tour à la perfection. Le brun n'en tint pas compte plus que ça, l'observant simplement.

« Je rigole Ruka. Mais je ne sais pas vraiment comment t’expliquer... » Son visage changea, son sourire disparu pour laisser place à une expression sérieuse. « Mon don se rapporte au chant et à ma voix. Je peux donc, grâce à lui, faire plein de chose, comme rendre les gens heureux. Et même si je suis un Hagutaka, j’ai été élevé par un père Washi et une mère Omou, donc on peut dire que je n’ai rien en commun avec les autres vautours. Et leur façon de m’élever à fait que je suis le genre de personne qui veut donner le sourire aux autres. Donc c’est pour ça que je suis devenu chanteur : en chantant et en utilisant mon don, je peux faire oublier leurs soucis aux personnes. »

Ruka regardait chaque mouvement des lèvres pour bien saisir, de A à Z. C'était sûrement là ses habitudes d'espion, n'oublier sous aucun prétexte la moindre information, on ne sait laquelle peut être intéressante pour leur plan. Ruka avait beau être en repos pour le moment, ses bonnes - ou mauvaises suivant le point de vue - habitudes le suivaient où qu'il aille et quoiqu'il fasse. C'était un espion, il ne pouvait le nier.
Il n'empêchait pas que de voir autant de passion dans ses paroles, dans ce doux sourire qu'il arborait pour agrémenter son explication, tout ceci le surprenait : et pas qu'un peu. C'était assez rare pour lui de voir ce genre de personne, entièrement dédiée à ce qu'elles aiment faire. Dire qu'il l'utilisait pour faire le bien autour de lui et non pour en profiter, c'était tout à fait admirable. Pendant un instant de silence, Ruka contemplait le visage fin et bien dessiné du chanteur. Déjà ainsi il appréciait sa voix, alors lorsqu'il chante, qu'est-ce que cela pourrait bien donner ?
Sans qu'il puisse se retenir, ce qu'il ne chercha à faire qu'une seconde, ce fut à son tour d'arborer un sourire. Celui-ci était bien différent de tout ceux qu'il avait pu montrer jusqu'ici. Bien plus que rare, l'étirement de ses commissures était doux, faisant ressurgir l'ancien Ruka, celui qu'il était dix ans auparavant. Le grand brun préférerait que personne ne le voit ainsi : cela ruinerait l'image du sous-chef cruel et sans pitié qu'il s'était forgé depuis son arrivé. Cependant rien ne lui disait qu'Avael l'avait vu.

Spoiler:

« Tu me prends de court je dois dire. Son regard se reporta sur la fenêtre alors qu'il marqua une pause. En fait, je suis plutôt content que ce soit pour ça que tu chantes. »

La raison, il ne pourrait la le lui dire, n'en étant pas véritablement certain. Quoiqu'il en soit, cela lui faisait tout de même chaud au cœur, tellement ce genre de chose était rare de nos jours.

« J'en apprends des choses. Ainsi ton père est un washi ? Donc nous avons tous les deux une partie de gêne semblables. C'est amusant à savoir ! »

Cela changeait de ses habituels "C'est intéressant à savoir !" qui voulait tout dire de par son statut dans l'enceinte du pensionnat. Cette information resterait effectivement dans sa mémoire, mais contrairement aux autres, ce ne serait pas une chose dont il se servirait. Puis ce n'était pas vraiment une info en or non plus. Mais qu'importait.
Son masque tiendrait bon, tant qu'il gardera en tête sa petite sœur.
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Nusuni Avael

Nusuni Avael
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MessageSujet: Re: Une paix mélopée [PV Avael Nusuni]   Une paix mélopée [PV Avael Nusuni] EmptySam 29 Déc - 12:44


Les sons... Sa voix... Ses chansons... Tout ça... S’il n’avait pas eut les parents qu’il avait, ou si son passé aurait été différent, il ressemblerait sûrement plus aux autres vautours que maintenant. Ses parents l’avaient "endoctriné" d’une certaine manière en lui apprenant le comportement à avoir avec les autres. Et sa rencontre avec le petit Akise avait finit de former l’état d’esprit qu’il avait désormais. Oh bien sûr, les enfants sont en perpétuel changement et il pourrait à coup sûr changer facilement, surtout avec son expérience désagréable de la scène, mais il ne le voulait pas lui-même... Car il aimait chanter plus que tout au monde, utiliser son don pour faire transpirer les gens de joie. Il ne voulait pas spécialement attirer l’attention sur lui-même lorsqu’il montait sur l’estrade devant ses fans hystériques, non il n’y avait qu’un seul sentiment qu’il l’habitait à ce moment là : l’envie absolue de transporter tous ses gens venu le voir dans un monde meilleur, même si ce n’était que l’espace d’un instant. Et c’est avec cette seule pensée qu’il tenait tous les concerts qu’il donnait, peu importe l’endroit où il chantait : un hôpital, une scène réputée ou une moins connue, même lors des évènements qui commençaient pas une ouverture musicale, qu’il avait connu deux fois.

Oui, c’était ça sa véritable raison de chanter, pas celle qu’il venait de donner à Ruka. Mais il n’avait pas pu s’en empêcher ! Il voulait voir ce que donnait un Ruka défigé, coloré, animé, vivant quoi. Du peu qu’il avait put voir de son camarade de classe, on ne pouvait pas dire qu’on pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. Il n’affichait pas énormément ses sentiments aussi. C’est pour ça qu’Avael avait eut l’envie de lui faire cette petite farce. Et à vrai dire le résultat était pliant ! Il aurait put éclater de rire rapidement, cassant le moment, mais il aurait put vexer son vis-à-vis. Il se retint donc et finit par lui avouer la vérité, avec toute de même un léger rire. C’était trop dur de le retenir...

Pendant qu’il parlait, Avael sentait le regard de son interlocuteur sur lui. Au vu de ses paroles et de son métier, peu de personne ne le croirait, ou ils diraient qu’il profitait quand même de la situation. Ça, il ne pouvait tout simplement pas le nier, mais gagner de l’argent et de la popularité, ça n’avait pas été sa raison première lorsqu’il avait accepté la proposition de son désormais manager. L’odeur de la mort vint chatouiller les narines du chanteur Hagutaka. Sûrement un animal qui avait été blessé ou qui voyait ses dernières minutes de vie s’envoler lentement, une à une.

« Tu me prends de court je dois dire. En fait, je suis plutôt content que ce soit pour ça que tu chantes. »

Le fils de Washi aurait été content d’entendre ça quelques années plus tôt, mais maintenant, quand il y repensait vraiment, il devenait plutôt mélancolique en entendait ça. Car si tout était si beau et simple, ça serait vraiment bien.

« J'en apprends des choses. Ainsi ton père est un washi ? Donc nous avons tous les deux une partie de gêne semblables. C'est amusant à savoir ! »

D’ailleurs, ce n’était pas un peu étrange qu’un perroquet et qu’un aigle donnent naissance à un vautour ? C’était une question de gêne, il le savait bien, mais tout de même, ça aurait sauté une génération, okay, mais de quelle manière ? Parce que dans sa famille, il n’avait qu’un seul grand-père Hagutaka, sa grand-mère était un perroquet et ses deux autres grands-parents, des Washis. Il aurait donc dut avoir de plus de chance de devenir un aigle, plutôt qu’un vautour. Enfin bon, personne, pas même les plus grands scientifiques, ne comprend le secret de la génétique, alors pourquoi lui. Le petit sourire qui étirait ses lèvres disparut bien vite lorsqu’il repensa à son don, et une grande tristesse emplit les traits de son visage, sa voix devint plus faible, mais toujours audible.

« Enfin… Je dis ça, mais mon don n’est qu’un mirage en fin de compte, il ne peut rien faire d’extraordinaire… Il n’est qu’un mensonge… Il plonge les gens dans un rêve, mais il ne peut pas les rendre heureux : il ne fait que leur en donner l’impression. Il ne peut pas changer la tristesse en joie. En fait, plus je creuse et plus j’ai l’impression que mon don n’est qu’une hypnose auditive. Je ne peux sauver personne avec mon don et c’est douloureux, surtout quand tu sens la mort aussi souvent… »

Quand il était petit, il avait souvent pleuré en sentant la mort l’entourer et en avait régulièrement fait des cauchemars. Savoir que les gens se meurent et ne rien pouvoir y faire… Pour quelqu’un comme lui qui avait été élevé pour faire en sorte d’apporter le plus possible son aide aux autres, il s’agissait sûrement de la plus grande punition qui puisse exister sur Terre. Si Avael croyait en Dieu, il lui demanderait pourquoi il lui faisait subir de tels supplices, mais il ne croyait pas en une force supérieure qui les guiderait, que ce soit Dieu ou le Destin. Il voulait bien croire que certaines choses n’arrivaient pas par hasard, mais pas que toute sa vie était déjà tracée et qu’il ne pourrait rien y faire.

Il se leva du canapé pour aller se pencher par-dessus la fenêtre et prendre dans ses bras l’animal dont il avait sentit l’odeur putride de la mort un peu plus tôt. Il s’agissait d’un petit chiot qui n’avait rien avalé depuis sa naissance, au vu de sa taille et de sa maigreur. Il était blessé au ventre et même si on l’emmenait chez un vétérinaire, il ne pourrait pas être sauvé. Avael, se fichant du sang qui imprégnait ses habits, le prit contre lui et alla se rassoir sur le canapé, à côté de Ruka.

« Par exemple, je ne peux rien faire pour ce petit… Je peux juste l’empêcher de souffrir jusqu’à ce que la dame blanche vienne prendre son âme. C’est vraiment inutile, non ? »

Avael fit un pauvre sourire à Ruka et au petit chien qui souffrait le martyre à cause de sa blessure. Ce dernier avait beaucoup de mal à respirer, ses petits poumons avaient sans doute été perforés, sans être pour autant remplit de sang. L’Hagutaka caressa doucement le poil salit du chiot en faisant attention à ne pas lui faire de mal. Les paroles s’échappèrent de ses cordes vocales, les faisant vibrer pour former une belle et douce musique :

« Tout le pouvoir d'être fort,
Et la sagesse d'être sage,
Un jour tu auras tout ça en toi.

Tu trouv'ras dans ton long voyage,
Les réponses que tu cherchais.
Car si tu gravis la montagne,
Tu atteins son sommet.

Enfant de l'Homme, regarde au ciel.
En élevant ton esprit,
Tu atteindras l'arc-en-ciel.
Enfant de l'Homme, tu deviendras un Homme !

Personne pour guider ton chemin,
Ni pour prendre ta main.
Mais si la foi en toi résonne,
D'un enfant tu feras un Homme !

Enfant de l'Homme, regarde au ciel.
En élevant ton esprit,
Tu atteindras l'arc-en-ciel.
Enfant de l'Homme, tu deviendras un Homme !

Découvrir en donnant,
Et donner en découvrant,
Tu trouveras ta place au cœur des tiens.

Toutes les visions, les idées,
Les rêves que tu as faits,
Les plus secrets de tes désirs
Vont bientôt t'appartenir !

Enfant de l'Homme, regarde au ciel.
En élevant ton esprit,
Tu atteindras l'arc-en-ciel.
Enfant de l'Homme, tu deviendras un Homme !

Eh oh !
Eh oh !
Eh oh !

Enfant de l'Homme,
Enfant de l'Homme,
Pour tous tu s'ras un Homme !
»

Avael continuait de caresser le chiot qui avait désormais arrêté de souffrir, mais qui était toujours en train de mourir. Les yeux verts d’Avael étaient emplis de tristesse pour cette pauvre petite créature qui n’avait pas eut le temps de vivre l’espace d’une vie. Il était sûrement né il y a moins de trois semaines et le voilà déjà aux portes de la mort. Le chant qui sortait de gorge était mélancolique, l’odeur de plus en plus forte d’un corps en décomposition remplissant ses narines, alors que pour Ruka, il ne devait pas encore sentir l’odeur de la mort qui entourait le chien. D’ailleurs, le Washi devait être aussi pris dans le mirage que provoquait sa voix, Avael chantait en pensait au monde, offrant ainsi au chiot une vision aérienne du monde entier, que ce soit les villes et les forêts et Ruka devait aussi voir la même chose en ce moment même. Le chanteur répétait en boucle la chanson et en avait l’intention jusqu’à ce que le chiot les quitte. Il était très endurant et pouvait encore chanter comme ça pendant plusieurs heures, mais le chiot rendit son dernier souffle après une dizaine de minutes. Avael arrêta alors de chanter et regarda d’un œil mort le pauvre petit cadavre qui n’avait sûrement pas mérité un tel sort. Lorsqu’il voyait ou sentait quelqu’un mourir sous ses yeux ou sous son nez, que ce soit un animal ou un Yajuu, il se sentait vraiment inutile…
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