Sancto Sakaii
| Sujet: * Sanc' ! Sanc' ! Sanc' ! Sancto Ferrarrin ! Jeu 12 Juil - 1:39 | |
| CARTE D’IDENTITÉ ☼ Prénom & Nom : Sancto Ferrarrin ☼ Surnom : Sanc' ☼ Age et date d'anniversaire : 19 ans et 9 Février ☼ Sexe : Masculin ☼ Orientation sexuelle : Hétéro ☼ Type de Yajuu (terrien, aquatique ou aérien) : Terrien ☼ Race : Guépard ☼ Rang (élève, professeur, rebelle...) : espion pour le compte des rebelles. (il est venu de son plein gré à l'académie et ne cherche pas la guerre, mais il est bien payé pour ce boulot ^^) ☼ Classe : Cycle C, Classe 9
☼ Don (voir ici) : "Sens sur-développés"
- Informations:
Description : Ses 5 sens sont poussés à l’extrême, avec leurs avantages et inconvénients. Avec le développement ultime de son odorat, il devient un radar humain, car il peut mettre un nom sur chaque odeur. Mais son don est plus caractérisé par un 6eme sens qui lui est propre, il peut anticiper (lire) les mouvements de son entourage, ce qui fait de lui un roi de l'esquive et de la contre-attaque en combat. + Avantages : •Ouïe excellente pour surprendre les conversations. •Vue superbe pour surprendre de loin même étant borgne. Et très bon nez, il peut mémoriser l'odeur unique de chaque personne qu'il croise. - Inconvénients : •Trop bon nez, suffit qu'il passe dans une zone à risque pour mourir asphyxié. •Trop bonne vue, il peut facilement être ébloui, et trop bonne ouïe, entrer dans une zone à hauts volume est au-dessus de ses compétences...
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C'EST L'HEURE DE L'INTERVIEW. ☼ As-tu un Don de naissance ? : Oui ☼ Depuis combien de temps es-tu au pensionnat ? : quelques semaines. ☼ Pourquoi es-tu venu au Pensionnat Phoebe ? : Allez savoir, un beau jour j'y suis arrivé et j'y suis resté. Rien ne me retiens je vous assure. ☼ Quel est ton rêve le plus secret ? : eum... Apprendre à voler... Et surtout faire le tour du monde avec mes propres moyens, mon argent. ☼ Serais-tu prêt à mourir pour quelqu'un ou quelque chose ? : Pour mon nom. Je ne tisse pas de liens inutiles et pouvant me pousser à agir ainsi avant d'avoir accompli mon rêve. Puis je préfère être maitre que valet.
TOI ET JUSTE TOI. Physique. (Cinq lignes minimum.) Sancto cultive les cheveux blonds coupés de manière à cacher son cache-oeil, c'est sa mère qui lui a coupé les cheveux de la sorte pour être plus présentable dans la haute aristocratie bien qu'il se fiche totalement de cacher cette blessure de guerre. Il est devenu borgne après un accident de jeunesse, il s'était battu avec un chat qui lui avait arraché son oeil bleu vert d'eau, lui laissant un orbite vide. Depuis il ne regarde plus les chats de la même manière, et fait tout pour taire cette humiliation, et met évidemment un cache-oeil, ce qui lui donnait un style pas si déplaisant. Son œil restant est d'un beau rouge rubis qui tourne un peu vers l'orange. Il était verron avant l'accident. Il a la peau assez pale pour un bohème, pour ne pas dire laiteuse, et sa chevelure blonde est plus qu’étrange pour un peuple habitué aux cheveux noirs comme la nuit. Rien ne trahit ses origines de gitan. Il a 19ans mais en fait un peu moins, mais surtout il n'es pas très grand par rapport à ses congénères, il ne dépasse toujours pas le mètre 78, ce qui l'agace au plus haut point. Il a en plus stoppé sa croissance et ne semble pas comprendre que c'est parce qu'il mange trop peu. Il n'est pas très musclé, il est loin de faire de la gonflette car il trouve cela trop vulgaire, sa musculature est plutôt fine et élancé, qui trahit sa grande agilité. Il est par contre un pro du guennage, ce qui n'a pas tellement pour but de muscler son corps mais plutôt celui de le rendre plus dur. Comme de la pierre. Ce qui est une conclusion évidente de sa maitrise de la Kapoeira. Cette musculature du guennage est pour lui la musculature qui se rapproche le plus de la beauté. Il cultive énormément son corps mais selon ses principes. Il fait de son corps une arme, car seul la "mort peut le désarmer". Il possède également de nombreuses cicatrices qui témoignent de son passé violent de Kapoeiriste gangster dans les favelas de Rio.
Caractère. (Cinq traits de caractère minimum.) Le premier trait de caractère qui semble être le plus dominant, c'est son sens de l'honneur poussé à l’extrême, sa fierté, il ne supporte pas qu'on lui marche sur les pieds et ce donne un certain don dans le bottage de cul de ceux qui lui manquent de respect. Recourant souvent au duel, il préfère mettre son adversaire devant le défi plutôt qu'engager les hostilité. Ce qui témoigne d'un certain sang-froid maitrisé et d'une vieille tradition noble, même s'il peut éclater d'un moment à l'autre. Il n'hésitera pas à se moquer si son duelliste opposant refuse. Et préfère la défaite à la fuite. Et a horreur de perdre, pour lui seul la conclusion compte, pas les moyens. Il se jettera donc corps et âme dans le combat.
De plus, il aime la bonne compagnie, toujours à la recherche de l'âme sœur, s'il déteste bien une chose, c'est qu'on le qualifie de romantique. Dom Juan ? Pourquoi pas, même s'il considère qu'il ne recherche que le top du top dans une relation amoureuse. Le bonheur absolue. Voilà pourquoi il n'a aucun scrupule à jongler de femmes en femmes, toujours à la recherche de son idéal. Au prix même de la détresse de ses ex, il se préoccupe cependant de soigner ses séparations, bien soucieux que les femmes pourraient rechigner à le fréquenter s'il a une mauvaise réputation de bourreau des cœurs traitant le sexe opposé comme un déchet. Ce qui n'est pas du tout lui. Car s'il s'engage, soyez sûre que l'heureuse élue sera chouchouté.
Nul en orientation, les cartes marines étaient une vraie terreur lors de son éducation guerrière appliquée par son père, qui étant hippocampe, avait une véritable prédisposition pour cette pratique, son armée personnelle est d'ailleurs reconnue comme la meilleur flotte du monde. Exaspérant en cartographie, Sancto pourrait se perdre n'importe ou. Heureusement il arrive très bien à se repérer avec son radar nasal. Ce qui expliquerait pourquoi il a moins de tendance à se perdre dans un lieu ou il connait les odeurs. De plus il a la sale manie de trouver le lieu qu'il cherche quand il ne le cherche plus, en avançant au hasard. Sancto met çà sur sa chance mais c'est tellement fréquent et machinal que çà ne peut pas être de la chance. Une bénédiction ? Une malédiction ? En tout cas Sancto n'est pas doué carte en main, et n'a aucune connaissance des quatre points cardinaux, les bases... Ironie pour un homme dont le rêve est de faire le tour du monde entier. Ce trait de caractère peut lui permettre de faire des rencontres tout à fait au hasard, des rencontres parfois très enrichissantes. Sancto croit fermement au destin, et ne croit pas au hasard.
Encore, il mange à sa faim, c'est à dire très peu, il pourrait se contenter d'un burger, et encore ne pas le finir. Et surtout son estomac agit par période, et ne réclame que protéines, protéines, protéines. Il met un point d'honneur à sacrifier "la poiscaille" et "la verdure" à ses amis. Ce penchant très peu attaché à la nourriture peut le rendre appréciable pour ceux qui y voient une nécessité et mangent énormément. Il partagera en effet volontiers son assiette si son contenu ne lui plait pas.
Ensuite, il peut sembler très pacifique pour un Chiita, il ne ressent effectivement pas le besoin de martyriser des gens. Il est donc très peu agressif, et à tendance à laisser les gens tranquilles s'ils ne l’embêtent pas. Il montre également ses bonnes et mauvaises périodes dans son attitude, espérant ainsi que les gens agissent en conséquence. Il n'apprécie pas la solitude, et a donc appris que c'était en étant sympathique avec les gens qu'on se fait des amis, seulement il n'en a jamais eu de dignes de ce nom dans sa vie, il est donc assez méfiant.
Enfin, il est amoureux de l'argent, il s'aime à dire que l'argent a une odeur, et c'est bien pour cela qu'il affectionne tout particulièrement son don. L'argent est pour lui une véritable motivation, il ferait du mercenariat sans hésiter, et quand un boulot et bien payé, il se fiche totalement de savoir si c'est bien ou mal. Il est très professionnel dans son travail et pourrait accepter n'importe quel boulot, quitte à se salir le mains. C'est également pour cela qu'il a connu un passé d'exécuteur dans un gang de Rio au Brésil. Il a aussi une sale manie de faire payer tous ses services quels qu'ils soient, ce qui ne le met pas à l'abri de représailles, il ne veut donc être dépendant de personne et ne rien devoir à personne. Il a un grand sens de la dette, financière et morale.
Histoire. (Dix lignes minimum.)La Famille de Sancto est très noble et renommée au Brésil. Il est fils unique et unique héritier de la famille Sakaii, Sancto jouit donc d'une grande fortune, ce qui explique son amour de l'argent, mais aussi son attitude de "petit riche". Malgré sa vie facile, il s'ennuie et n'est pas contre un peu d'aventure, il entre donc dans un gang de kapoeiriste illégal sous le nom familial de "Fiasco" et participe rapidement à des raids. Il tombe rapidement amoureux des combats, où il s'endurcit rapidement pour ne pas se faire écraser et devient renommé pour sa hargne et ses "cojones", son cran et sa droiture. Il ne rendit jamais son nom officiel dans son gang. Et devient rapidement exécuteur pour le compte d'une mafia locale. Son sens de l'économie devient légendaire et les affaires sont florissantes. Cette vie palpitante pleine de danger le ravit, mais un jour il apprend qu'il doit cambrioler la famille Sakaii, sa propre famille. Il doit donc prendre les choses en main, et déclare son identité. Mais son gang insiste pour le cambriolage et essaie de le persuader, il refuse catégoriquement, et bataille s'ensuit, il est rapidement submergé et envoyé à l'hosto. Un chat lui a arraché son oeil bleu vert d'eau. Malgré son infirmité, il prévient sa famille qui se prépare pour la défense de la fortune et sort de l’hôpital en mauvais état, il se battra corps et âme contre ses anciens associés et manquent y perdre la vie, mais ils sont tous arrêtés par la police. Lui y compris, il a été balancé par ses "potes". Ses parents parviennent à le sauver et lui apprennent qu'il a été adopté, qu'une vieille femme femme gitane leur avaient présenté un petit garçon aux yeux verrons magnifiques et àa la peau laiteuse et demandé de l'élever car elle n'en avait plus la force et que les parents étaient mort dans l'incendie qui a ravagé leur camps. Sa mère adoptive Ana étant stérile, ne put résister à la bouille du petit bohème de 5 mois, et étant Oumu (perroquet) elle l'éleva rapidement comme son propre fils, et était très affectueuse avec lui, elle lui apprit les règles et le savoir-vivre d'une vie mondaine, ainsi qu'une grande foi en dieu. Le petit Sancto avait souvent l'occasion de voir son Père Hippocampe, Alban, les mettre en pratique, illuminant tout son entourage de sa simple présence. Sancto avait donc rapidement appris que les mots et les attitudes étaient très puissants pour influencer l'entourage, son père entrepris de lui apprendre la diplomatie et remarqua avec ravissement qu'il était doué, malgré sa condition de Chiita qui n'aidait pourtant pas beaucoup, Sancto adorait ses parents, et devant cette vénération, Ana ne put jamais se résoudre a lui avouer la triste vérité. Durant son enfance et son adolescence, Sancto avait développé son don, et rapidement compris que la réalité étant ce qu'on en faisait et était à l'image de sa perception, son don lui permettait de voir le monde autrement. Sancto encaissa donc la nouvelle, dit clairement qu'il n'a jamais eus d'aussi bons parents ce qui leur arrachèrent des larmes, mais par honte, possibilité qu'il ait pu les décevoir et par déshonneur que ses parents aient appris ses activités et puissent y voir un quelconque salissement du nom, il fuit la Maison en disant vouloir découvrir le monde et entre dans le pensionnat Phoèbe. Il avait laissé un mot expliquant que le voyage façonnait l'homme et qu’il ferait tout pour être le digne héritier des Sakaii. Mini-Rp - Spoiler:
Thème du mini rp : https://www.youtube.com/watch?feature=endscreen&v=BfOdWSiyWoc&NR=1 https://www.youtube.com/watch?NR=1&feature=endscreen&v=VrZ4sMRYimwJe m'avançais doucement dans le bar secret "El mano rojo" soigneusement dissimulé dans les favelas de Rio, la pénombre n'abusait en rien l'incroyable capacité de mes yeux verrons brisant les ténèbres trompeuses et inhospitalière du lieu mal famé. La musique lassante et habituelle des Red Hit Chili Peppers-Can't Stop avait laissé place à des rythmes plus tribaux propres aux kapoeiriste. Une ronde voyait effectivement le jour un milieu de la pièce, je sentais Rico et Kito se lancer dans un véritable duel. Les forces policières avaient effectivement interdits la pratique de la Kapoeira dans les rues, la pratiquer dans ce lieu était donc de rigueur. Je n'avais aucune envie de les soutenir avec les autres, je n'étais pas là pour çà, je devais parler affaire avec El Capo. Mon nez ne me trompait pas, des odeurs parmi l'assistance m'étaient inconnues. Je notais l'information, ne trahissant pas mon inquiétude, j'en avais senti certaines parmi un corps expéditionnaires particulièrement répressif et violent avec lequel je m'étais déjà frotté. J'avais bien failli y laisser des plumes d'ailleurs. Toujours stoppé devant le morceau de tissu qui servait de frontière entre le monde des affaires et celui des victimes, je me décidais enfin à faire quelque pas à l'intérieur de la pièce. Ce n'était pas bon, que se passait-il ? Pourquoi ses types sont ici parmi mes amis ? Kito arrêta le combat en me voyant, puis brisa le cercle parfait en venant me voir.-Tu veux pas nous faire une démonstration Fiasco ? On a de nouveaux amis qui aimeraient te voir à l’œuvre, tu es le plus talentueux de nos kapoeiristes. Je l'ignorais, combien l'avait-on payé pour me dire çà ? Beaucoup si ce type abject était mon meilleur ami, cet ivrogne voulait me faire croire qu'il ignorait pourquoi j'étais ici, il sait très bien pour mes activités d'assassins, et il voit très bien que j'ai mon revolver au creux de ma veste noire d'assassin, tout contre ma chemise. Ce chat voulait me donner une raison de la présence de ces hommes ici. De la manière dont ils m'épiaient du regard je ne doutais pas qu'ils puissent être là pour moi, mais pas pour me regarder danser. J'ignorais encore la raison de leurs présences, mais je me dis que je ne tarderais pas à le savoir. Sans étonner Kito qui s'y attendait, je répondais à la négative.-Non Kitty j'ai mieux à faire.Normalement ce surnom suffisait à le foutre en rogne, mais il se trahit, malgré les signes de sa frustration dans tous les muscles de son visages, j'étais serein, mon sixième sens n'anticipait aucun mouvement violent de sa part, il n'en vient effectivement pas aux mains et me tourne le dos, retournant à sa noble activité. Apparemment me casser la figure ne fait pas partie du contrat. Il est dans le complot, la machination contre moi puait à plein nez. Piero le barman m'interpella :-Hey "Campeone", El Capo t'attends dans la cave à vin.Je savais déjà où il était, par mesure de sécurité la salle des négociations changeait à chaque fois, mais mon radar à odeur ne me trompait jamais, je sentais bien son odeur fétide dans la cave à vin, je suivais l'immonde fumet et ouvrais la porte. Je fermais derrière moi. Et allais prendre place à table. Sagement assis je regardais ce porc manger des mets plus gras que consistants, j'avais même une assiette. Il mangeait avec sa garde. Deux armoires à glace solidement bâties, qui lorgnaient leurs assiettes présentes pour donner l'illusion de partager le repas avec le chef du gang, mais n'y touchaient pas. Je fis de même. L'odeur de la drogue était bien trop puissante et me fouettait le nez, et une bouchée de ce lard m'enverrait en enfer. Je n'eus plus aucun doute sur l'objectif d'El Capo. -Vous avez besoin d'une garde pour manger maintenant Capo ?
-Je sens l'épée de Damoclès sur moi chaque jour chaque minute, je deviens parano, je suis vieux. Tu connais cette malédiction non ? Tu es un gitan après tout. Tu ne manges pas ? Prend des forces tu en as besoin mon enfant.Absurde, le sourire feint du vieillard m'exaspérait. Je ne répondais pas à sa tentative de me provoquer, où était passé sa paternité si appréciable vis-à-vis de son "Fiasco le prodige" ? Au lieu de çà, je fis mon mon Jean-Baptiste Grenouille du roman "Le Parfum", que ma mère m'a forcé à lire quand elle avait appris que j'avais plus de flair qu'un berger allemand, décortiquant les odeurs des innombrables vins ornant les murs. Ces odeurs que mon père n'eut aucun mal à me faire retenir à son grand plaisir, il n'y avait malheureusement aucun vin de bonne qualité dans cette pièce, et encore moins dans mon verre devant moi. Surtout avec ce soupçon d'Arsenic. Mes parents sont de types européens et vivent dans la villa pas loin de la statue du Christ surplombant la ville, aucun d'eux n'est gitan, encore moins moi, et mon Père a su merveilleusement mettre à profit mon don pour ce genre d'affaire. J'étais loin de savoir que le vieillard n'avait pas si tort que çà finalement. Brusquement je sortis mon paquet de sous ma veste, tout rond, je jetais la tète de ma victime sur la table, le tissu découvre rapidement sa face déformée. El Capo eut un hoquet de stupeur et faillit recracher sa bouchée. Les deux gardes se regardèrent, inquiets.-Tu... Tu a réussi à le tuer ?
-Bon ou est l'argent, je l'ai tué, c'est ce que tu voulais non ? Et ne crois surtout pas qu'une mission-suicide puisse avoir raison de moi... C'est mal me connaitre.Il était secoué, je pourrais le tuer là tout de suite, j'étais en danger de mort dans ces souterrains, c'était sa vie contre la mienne, seulement voila, les gardes sont un peu difficile à maitriser à vue de nez, joliment drogués aux métamphétamines, cette drogue de combat, sur d'eux, plus concentré et insensible à la douleur. J'en avais entendu parler par mon père, qui m'avait expliqué que cela pouvait être mortel en forte dose et m'en avait même montré... Super. Puis infiltré une maison d'un personnage important ne nécessite pas beaucoup d'inquiétude pour moi. Tirant profit de l'obscurité qui me couvre, des odeurs et des sons de mon radar humain, rien ne m'était impossible. Couvrir le revolver d'un oreiller pour étouffer le bruit puis emporter la tète ne m'avait jamais paru aussi simple. J'entendais même ses abrutis en embuscade dans le bar qui discutaient de la meilleure façon de me tuer, super, et c'est des amis çà ?! Aveuglé par la tune oui...-Tiens ton argent, le vieillard dépose à contre-coeur la liasse de billets, je compte soigneusement puis fourre dans ma poche, maintenant j'ai une nouvelle mission pour toi. Tu dois cambrioler la famille Sakaii, ou du moins nous aider. Ce n'est pas bien compliqué, et tu sais ce qui arrivera si tu refuses.-La famille Sakaii ?! Mais c'est insensé ! C'est pas une simple garde qu'ils ont, c'est une véritable forteresse !Mon cerveau tournais à cent à l'heure, je n'avais jamais dit à personne mon identité, ni même mon don. Et je sais très bien ce qui m'arriverait si je refuse, la mort assurée. Je savais très bien ce qu'il redoutait de moi, et c'est donc en me mettant à mon tour une belle épée de Damoclès au-dessus de la tète qu'il semblait vouloir continuer les négociations. Il avait peur que je monte mon propre gang en emportant les meilleurs éléments de celui-ci pour faire affaire seul. Et que je nuirais ainsi à ses affaires car je suis bien plus doué que lui. J'y avais effectivement pensé. Seulement je n'ai pas qu'un seul client, oui, parce qu'El Capo est un client à satisfaire parmi tant d'autres et nullement mon patron. Je me lève brusquement, bien décidé, froid et calculateur, d'une main je tenais le revolver droit vers El Capo, de l'autre je lui montrais un contrat avec une somme considérable sur sa tète. Les gardes n'eurent pas le temps de réagir. Mes yeux rouge-orangé et bleu-vert d'eau brillaient.-El Capo c'est fini, le nom de ton assassin est Sancto Sakaii, souvient-en en enfer.Et je tire, la balle se loge entre les deux yeux, le vieux s'écroule, pas le temps de prendre sa tète, je prenais déjà la porte, mes "amis" s'interrogeait sur le coup de feu, se demandait si j'étais mort, mais quand ils me virent débouler dans le hall, et entendre les deux brutes hurler à l'assassinat, ils comprirent et tentèrent de s'interposer, seulement je lisais leur mouvements, je laissais mon sixième sens me guider, et telle une anguille insaisissable j'atteignais presque la porte, me frayant un chemin à coups de revolvers détournés et coups de talons dans un concert de craquements nets de mâchoires, c'était un fouillis incompréhensible.-Et bien vous l'avez votre démonstration bande de fumiers !!! Lançais-je furieux de leur trahison.Soudain je cueillis un direct magistral dans les cotes, je m'étalais au sol plus loin dans la rue. Quatre ennemis me cernèrent et me bloquèrent au sol de tout leur poids. Mes sens ne m’obéissaient plus ! Je me prenais des rafales de coups, crachais du sang, étouffais. La luminosité extrême du soleil se reflétant sur les rues m'éblouissaient, me yeux mi-clos ne voyaient rien. Mon nez ne sentait plus rien, mes oreilles n'entendaient que le tumulte des cris des marchandes et des passants devant le spectacle.-Arrétez !C'était Kito, il s'avançait et son visage insolent entra dans mon champ de vision. Il me regardait de haut. Le visage boursouflé et les membres cloués au sol, je ne pouvais que l'observer. Il me jaugea un bon moment.-Je ne comprends pas... Tu as refusé de nous aider à cambrioler la famille Sakaii ? Mais tu n'imagines pas la fortune ! Ce ne serait plus un rêve pour toi de faire le tour du monde.Je lui crachais à la figure, un crachat mêlé de sang, et même une dent.-Tu n'y es pas, cette fortune m'appartient ! Mon nom est Sancto Sakaii !Kito fait un sourire hideux, il a apparemment pleins de questions qui se bousculent en lui.-C'est moi qui brouille ton don, j'ai le don de brouiller les activités mentales. De les rendre inefficace, je doutais bien que le tien entrait dans cette catégorie...Je compris soudain, ma haine pour cet homme émergea et grandit davantage, c'était de sa faute si j'étais dans cet état. Il allait payer.-Je te défie en combat singulier Kito, si je gagne tu me laisses partir, si je perds tu me donnes la mort !-Oulala, je ne sais que trop bien ce que tu vaux en duel, je comprend mieux ton attachement au duel, c'est une tradition de noblesse, je ne m'abaisserais pas à un tel jeu. Achevez-le. C'est un Sakaii, un noble, il se moque de nous en travaillant avec nous, il ne mérite pas de vivre, et encore moins d’être mon ami.Je pris un coup à l'arrière du crane qui me fit tomber dans les vapes, on me laissa pour mort aux yeux de tous dans la rue, je ne sentis pas que l'on m'arrachait mon oeil. Ce n'est que plus tard, dans mon lit d’hôpital, mes parents aux chevet, me redressant pour les regarder d'un oeil, l'autre refusait de s'ouvrir. Je tâtais, des bandages. Ma mère pleurait à chaudes larmes et me serrait contre son cœur. Mon père de même. On m'expliqua que mon ami Kito avait arraché mon oeil bleu et l'avait exhibé en trophée devant la foule, en déclarant la guerre à la noblesse, et à leur vie facile.
Je pleurais de mon oeil unique.
Borgne à vie.
PETIT ÊTRE DERRIÈRE TON ORDI. ☼ Prénom/pseudo : Félix ☼ Âge : 18 ans ☼ Comment as-tu découvert ce forum ? : Une amie ☼ Qu'en penses-tu ? : Très riche, complet. ☼ Une remarque ? : Je flippe déjà d'avoir pu faire une fiche qui fasse gueuler le correcteur XD ☼ Preuve de lecture du règlement :
Dernière édition par Sancto Ferrarrin le Dim 2 Juin - 20:07, édité 20 fois |
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