Pensionnat Phoebe
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 La brise d'hiver s'abat sur le pensionnat [Libre]

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Invité

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MessageSujet: La brise d'hiver s'abat sur le pensionnat [Libre]   La brise d'hiver s'abat sur le pensionnat [Libre] EmptyMer 5 Déc - 20:43

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La brise d'hiver s'abat sur le pensionnat [Libre] Aptopix-croatia-europe-weather-diaporama
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" La Brise d'hiver s'abat sur le Pensionnat "
ouvert à tous
Le lourd portail enneigé me faisait face, telle une barrière infranchissable entre le monde sauvage et la civilisation. La serrure était recouverte d'une fine couche de gel, tout comme sa poignée où des milliers de petits cristaux de glaces semblaient avoir élus domicile et étincelaient au moindre petit rayon lumineux. Un petit coin de paradis blanc à la frontière entre deux mondes que tout opposait. D'un côté, la nature sauvage et impitoyable qui engloutissait les espoirs les plus fous avec sa cruauté innée. De l'autre, la civilisation où tout était possible, où cette nature se voyait apprivoisée, maîtrisée et réduite à une utilité primaire, comme le chauffage, l'alimentation et les loisirs. Il ne fallait pas se méprendre. La vie n'était pas plus douce en société. En effet, une société utopique, ce n'était pas vraiment ce qui m'attendait de l'autre côté de ce portail. Le paradis ne comptait que deux êtres, un mâle et une femelle, pour que règne l'harmonie. La Terre, elle, comptait une multitude d'êtres, ce qui avait inévitablement engendré le chaos. N'était-ce donc pas la civilisation humaine qui faisait office de nature sauvage à ce jour ? Les espoirs les plus fous, engloutis par la cruauté innée des êtres vivants. La vie idyllique d'un jeune garçon, brisée à jamais par la barbarie de la civilisation...

"..."

Lentement, je tournais la poignée, frissonnant un instant au contact des milliers de cristaux étincelants. Leur fraicheur réchauffait mon cœur. La neige et la glace, elles avaient constituées la majorité des paysages que j'avais traversés lors de mon voyage. Mon périple s’achèverait enfin, après avoir franchi ce portail blanc. De l'autre côté, la civilisation, des êtres, le chaos. Un pas, un deuxième et le sort en était jeté. Je refermais le lourd portail derrière moi, qui grinçait comme une dernière plainte, un dernier rappel vers le monde sauvage. Je n'en faisais rien et pénétrait dans le monde impitoyable de la civilisation. Chacun de mes pas dans la neige y laissait une trace et laissait également s'échapper le doux son de la neige qui se tasse. Le pensionnat me faisait face, se fondant presque dans l’environnement, rayonnant d'une blancheur écarlate. De petites stalactites parsemaient les gouttières de l'établissement et de la neige localisée sur plusieurs fenêtres du rez-de-chaussée témoignait des récents affrontements hivernaux entre élèves.

Arrivant dans la petite cour d'entrée du pensionnat, je remarquais que le gardien n'avait pas hésité à braver le froid pour déblayer les marches du petit escalier du porche, menant aux portes de l'édifice. Ce dernier s'employait d'ailleurs à déblayer à coup de pelle le petit chemin qui faisait le tour du pensionnat. Je gravissais lentement les marches du porche en réajustant mon écharpe. Je poussais l'un des battants de la porte et pénétrait enfin dans le pensionnat.

Une délicieuse chaleur m'enveloppait instantanément. Je me défaisais de mon écharpe et de mon manteau que je pendais à mon bras. Mon regard se promenait un peu partout dans le hall d'entrée. Un immense tapis bordeaux qui reposait sur le sol, deux immenses escaliers, des tableaux colorés qui racontaient vraisemblablement la vision utopique du pensionnat , des portes de part et d'autre, et s'était à peu près tout. La pièce demeurait principalement vide. Je m'asseyais sur les marches de l'escalier qui me faisait face et inspectait le hall sous un autre angle. Le paysage à travers les fenêtres semblait féerique. Le lustre majestueux fixé au plafond au centre de la pièce, illuminait à lui seul tout le hall.

Le pensionnat m'apparaissait déjà comme particulièrement intéressant. Une visite complète s'imposait. Malheureusement, sans guide, le bon déroulement du voyage semblait déjà compromis. Il n'y avait pas l'ombre d'un élève, d'un professeur ou même d'un surveillant dans ce hall. L'accueil n'était pas vraiment chaleureux, mise à part l'agréable atmosphère du hall. Je me levais en soupirant et décidant de gravir les marches de l'escalier sur lequel j'étais assis. L'escalier se divisait et deux petits escaliers s'offraient à moi, partant chacun d'un côté. Je parvenais à leur hauteur et m'arrêtait afin de prendre le temps de me décider. L'escalier de gauche, ou bien celui de droite ? Me décidant enfin, je prenais celui de droite et percutait quelque-chose ou quelqu'un. Je basculais et entamait ma chute. Je dévalais les marches, amortissant comme je pouvais les chocs, avant de terminer tout en bas des escaliers, à mon point de départ...






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Abbigail Smith

Abbigail Smith


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MessageSujet: Re: La brise d'hiver s'abat sur le pensionnat [Libre]   La brise d'hiver s'abat sur le pensionnat [Libre] EmptyJeu 13 Déc - 17:44

Abby se leva ce matin de plutôt bonne humeur. C'était les vacances alors le pensionnat était vide. Restait seulement les élèves qui étaient orphelins ou ceux que les parents ne voulaient pas comme Abby. Elle se leva donc vers 10 heures et vit que ses colocataires avaient déjà quitter les lieux. Ils avaient prit le soin de ne pas la réveiller et de ne pas ouvrir les lourds rideaux. Justement Abby les ouvrit en grand. Elle fut éblouit par la lumière et ouvrit la fenêtre. Sauf qu'elle regretta son action... Un pan de neige lui tomba dessus. Avec la lumière elle n'avait pas vu que le paysage avait changer pendant la nuit. Mais ne se laissant pas abattre par un peu d'eau gelé elle s'en débarrassa et s'habille assez chaudement. Elle allait profiter de la neige avant qu'elle ne fonde. Certe cela pouvait paraître totalement enfantin et futile mais Abby s'en fichait. Si elle devait faire attention à tout ce que les autres pensaient elle ne vivrait plus.

Elle s'engagea dans l'escalier en pensant au bonheur de l'effet météorologique allait lui procurer quand elle percuta quelque de chose de froid. Elle entendit cette chose dévaler les escaliers et se rétamer en bas. Elle se dépêcha de voir ce qu'elle avait bousculé et vit que la chose était en faite quelqu'un. Elle se précipita pour voir si le garçon s'était fait mal tout en évitant de le toucher pour éviter d'aggraver la situation. Elle commença à paniquer et dit très rapidement.


- Désoler ! Pardon désolé pardon... Elle chuchota : Pourvu qu'il n'ait rien !

Elle était à la limite de pleurer en attendant que le garçon rebouge. Il fallait qu'il bouge sinon elle allait avoir des problèmes.
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