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Juniper aurait pu avoir une vie paisible si ça n'avait pas été de son père. Ou si sa mère avait été assez forte pour le quitter. Mais ça ne s'est pas passer comme ça : voilà pourquoi elle est ici aujourd'hui.

La rousse est née dans une petite famille comportant uniquement une mère et un père, dans un maison assez éloignée de la civilisation. Les grands espaces sauvages, ça l'a connait! Surtout parce qu'elle passait le plus clair de son temps hors de chez elle : malheureusement, son père à commencé lorsqu'elle était très jeune à être un homme violent et colérique.
Sa mère était toute fois une personne adorable. Douce et aimable, jamais elle n'élevait la voix, même lorsque son mari levait la main contre elle. Oh, elle n'était pas faible, elle savait se défendre, mais elle aimait cet homme et était plus malheureuse qu'autre chose... Je crois que c'est vers les 5 ans de Juni' que le géniteur se mit à boire les maigres revenus de la famille. Il avait une vie merdique, disait-il, et il devait emmerder son petit monde pour se sentir mieux, apparemment. Un vrai salaud. Il se retrouva même avec des dettes pour avoir parier son maigre salaire... Enfin bref, Juniper n'a pas eu l'enfance rose que toute petite fille rêve d'avoir.

Son père était dûr et brusque avec elle. S'il témoignait de l'attention à sa fille, c'était pour la mettre en colère et ainsi la pousser à se transformer : c'était un exercice extrêmement douloureux, mais son père semblait se faire un point d'honneur à la pousser à se transformer en guépard au moins une fois par semaine. Le reste du temps, elle s'en servait pour récupérer du choc que la transformation lui donnait. Ce qui explique pourquoi Juniper peut garder sa forme complète plus longtemps que les autres, sans en éprouver autant de fatigue. Du haut de ses 17 ans, elle peut aujourd'hui garder sa forme animal 20h maximum pour l'instant.

Sa mère l'instruisait, de son côté. Lui fournissait autant d'aour et de compassion qu'elle le pouvait, mais son coeur était meurtrie par la colère de son mari et c'était difficile d'éduquer seule une enfant colérique et méfiante. Elle lui transmit sa passion pour les livres et les arts, dont elle s'adonne de manière thérapeutique (lorsque donner des coups de suffise plus). La musique aussi devint une grande part de leurs activités communes. Juniper, malgré ses airs irrités, étant une jeune enfant curieuse et avide de connaître et de savoir. Bientôt, se fut clair pour la jeune chiita : elle aimait sa mère plus que tout au monde, et pourrait facilement donner sa vie pour elle.

Puis, vers ses 15 ans, alors que Juniper revêtait déjà des fringues masculins afin de paraître plus forte et moins abusable aux yeux de son père ( ce qui devint ensuite purement son style de tous les jours), elle témoigna d'une scène qui l'a marqua toute sa vie : son père qui donnait de violent coup à sa mère, à cause qu'il avait perdu son argent lors d'un pari. Le sang de l'adolescente ne fit qu'un tour et elle bondit, se transforma en même temps et prit la défense de sa mère, rouant de coups, griffant et mordant son géniteur. Rendu moins agile par l'alcool, se fut la première fois qu'elle remporta une bataille. Mais alors qu'elle s'enquiait de l'état de sa mère, pendant que son père était échoué au sol, assomé, la douce femme lui supplia de partir. D'aller dans ce pensionnat, où elle irait à l'école, se ferait des amis et serait en sécurité. C'est à contre coeur que Juniper accepta, à la condition qu'elle revienne la chercher lorsqu'elle serait en mesure de la tirer des griffes de son père (car il ne se ferait pas prendre deux fois. Et il était plutôt rancunier; s'il la revoyait, il lui bondirait à la gorge. Littéralement).

Emportant ses maigres effets personnels, elle se rendit seule au pensionnat Phoebe, aveugle à l'enjeu qui se déroulait au coeur même du pensionnat : cette histoire de rebelle ne la touchait pas encore, neutre et peu informée qu'elle était. Après un bref consensus, elle du passer à l'infirmerie, où elle foutu la pièce sans dessus-dessous sans crier gare : même l'infirmier s'est retrouvé plaqué contre un mur, empêtrer dans les rideaux s'éparant les lits des malades. On diagnostiqua chez Juni' le don de propulser des objets matériels étant à une portée d'au plus 5 mètres, les expulsant à une distance d'environ 10 mètres. Elle pouvait également faire l'effet contraire : attirer brusquement des objets à elle, ainsi que des personnes.

On lui apposait donc un tatouage le long de ses côtes, à sa droite, qu'elle choisit. Elle sera les dents, attendit que l'opération se termine, et en moins de deux, elle était admise à l'institut Phoebe. Prête à défendre chèrement ses points de vues, ses valeurs, et sa place...

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