Je profitais d'une après-midi où je n'avais pas de cours pour aller me baigner dans le lac juste à coté du pensionnat. Visiblement l'endroit était désert malgré la chaleur qui régnait ce jours là. Je plongea dans l'eau profitant de la fraîcheur. Je ressortis pour prendre une goulée d'air et fit des mouvement de dos pour m'éloigner du bord. J'adorai faire du dos car j'avais l'impression d'avoir des ailes quand les gouttes d'eau tombait. Finalement je rejoignis le bord où mes affaires m'attendaient. Sauf que je remarqua quelque chose de bizarre. Certe ma serviette était posé sur le sol mais je vis que mes vêtements et mon sac avaient disparu. Je ne pouvais pas rentrer au pensionnat juste en maillot de bain ! Je pris ma serviette pour me séché un peu près et sentis une présence dans mon dos. Sans me retourner je dit d'un ton énervé.

-Qui que tu sois viens ici et rend moi mes affaires !

C'était surement un élève qui se croyant drole d'humilié une prof mais je n'allais pas me laisser faire. J'attendis que la personne manifeste sa présence en tapant du pied.

Je m'étais paumé. Comme d'habitude... Et arrivais rapidement à une grande étendue d'eau. Étrange. J'ignorais qu'il y avait un lac ici. Enfin, il faisait chaud, je n'avais pas cours, mais j'avais tout sauf envie de me baigner, j'ignorais même totalement si c'était permis. Il y avait personne. Ah si ! Une jeune femme dans l'eau là-bas.

Je recherchais donc mon chemin, toujours autant paumé, hors de question de regarder le plan là-bas, il me narguait avec tout ses petits points. Grrr, j'étais pas de très bonne humeur aujourd'hui. Je déteste être perdu.

Bon çà y est, il y en a marre, quinze minute que je poireaute à chercher la sortie, j'étais sur les nerfs. Puis ce matin j'avais reçu tout mes relevés d'absences. A les écouter je ne vais jamais en cours... Pas ma faute si c'est si répressif cet établissement. La loi du retard = absence commence déjà à avoir raison de moi.

Désespéré, j'activais mon radar à odeur pour en repérer au moins une que je reconnaissais. Zut. Trop loin. Personne.

Je déambulais toujours quand :

-Qui que tu sois viens ici et rend moi mes affaires !

Je me retournais vivement, tellement perdu dans mon radar que je ne l'avais pas vu. Je finissais face à elle, à peine plus grand qu'elle. C'était la femme qui s'était baignée tout à l'heure. Je regardais ses yeux bleus océan.

-Ce n'est pas moi.

Le sang battait à mes tempes. Faut regarder avant d'accuser... Mais c'est vrai, si j'étais fautif j'aurais pu les cacher.

-Je n'ai aucun intérêt à embêter un inconnu.

Puis je la reconnus, et çà fit comme un coup de poing dans le ventre.

-Ah Mme Moon, je suis un peu fatigué, excusez-moi de ne pas vous avoir reconnu tout de suite. J'ai quelques soucis en ce-moment, mais vous devez savoir, le nombre de retards que vous m'avez mis. J'en suis d'ailleurs navré.

Je la regardais pendant quelques minutes. C'était ma prof d'art, j'étais assez doué... Je n'avouerais jamais que je ne comprend jamais rien aux tableaux, même si avec la prof je commençais à apprécier de pouvoir regarder au delà de la toile. Sinon avec ma recherche de la vraie beauté, j'étais bien plus doué pour analyser que pour créer. Je suis trop terre à terre pour çà.

-Euh, pour vos affaires, j'ignore qui a pu vous jouer tel tour, mais vous me connaissez, je suis trop sérieux pour faire tel enfantillages.

Je me tourna vers la personne qui se trouvais derrière moi et que j'accusais d'être le voleur et je vis un élève. Je sais que je l'avais déjà vu dans certain de mes cours mais son nom m'échappa. Je jura intérieurement de ne pas avoir appris les trombinoscopes des classes.

-Ce n'est pas moi.

Je dévisageais l'élève toute en cherchant encore son nom. Zut je l'ai sur le bout de la langue. Mais il dit la phrase que tout coupable dirai prit la main dans le sac.

-Je n'ai aucun intérêt à embêter un inconnu.

Un inconnu ? Je fronça les sourcils. Bizarre... Pourtant j'étais sure d'avoir vu ce jeune homme borne au fond de ma classe pas vraiment attentif à se que je raconte sur l'art.

-Ah Mme Moon, je suis un peu fatigué, excusez-moi de ne pas vous avoir reconnu tout de suite. J'ai quelques soucis en ce-moment, mais vous devez savoir, le nombre de retards que vous m'avez mis. J'en suis d'ailleurs navré.

Voilà j'étais certaine de l'avoir vu. Je recherchais vite dans ma mémoire quel était les élève à qui j'ai donné des retard. Il y en avait pas beaucoup car j'étais assez souple pour les horaires. Le seule à qui j'ai donné plusieurs c'était Sancto !! Mais oui c'est lui comment j'ai pu oublié un élève aussi peu présent à mes cours. Je soupirai en me reconcentrant vers le jeune homme.

-Euh, pour vos affaires, j'ignore qui a pu vous jouer tel tour, mais vous me connaissez, je suis trop sérieux pour faire tel enfantillages.

Je ne pu m’empêcher de rire à l'annonce de cette phrase. Lui sérieux ? Alors qu'il arrivait avec souvent une demi heure de retard. En attendant j'étais toujours en maillot de bain et bizarrement le temps s'était rafraîchit. Je frisonnais toute en cherchant du regarde où Sancto pouvait alors cacher mes affaires.

-Bon je sais que je t'ai mis plein de retard mais comprend moi... Alors s'il te plait rend moi mes affaires.

Je continuais de le regarder avec un certain regard suppliant dont j'ai le secret. Même si il clamait son innocence je ne le croyais pas. Sinon qui cela pouvait être d'autre.

Mme Moon insistait, elle croyait toujours que c'était moi. Je soufflais agace. Je n'avais vraiment rien fait. Puis elle avait rigole quand je lui avais dit que j'étais sérieux. C'était vrai, seulement il était effectivement possible que ce qu'elle avait vu de moi me contredisait énormément. Il n'y a pourtant personne de plus professionnel que moi. Et la, j'avais trouvé la solution.

-j'insiste également sur le fait que ce n'est pas moi, mais je pense pouvoir vous aider.

Sur ce, japprochais mon nez de sa nuque, sans gêne, pour retenir son odeur. D'une pierre de coups, j'arriverais maintenant à l'heure à tous ses cours puisque je peux la localiser. Mon comportement méritait des explications, mais comme d'habitude j'en donnerais que si la prof est curieuse. En attendant, tel un berger allemand, jamais l'air et usait de mon radar nasal pour tenter de repérer les fringues perdues. Le blagueur les avait mal cachées. Je rigolais dans ma barbe et sortis les fringues d'un fourré, puis lui tendit.

-je les ai retrouvés, je peux même dire le coupable. Jai reconnu son odeur, mais cette info est pas gratuite... Puis ta t'es vêtements, c'est tout ce qui compte.

Je la regardais, attendant sa réaction.

Je soupirais en attendant la réaction de Sancto. Je commençais à avoir froid hors de l'eau et j'essayais de ne pas montrer que je frissonnais mais mes dents commençaient à claquer. Enfin Sancto ouvrit la bouche pour surement avouer son crime.

-j'insiste également sur le fait que ce n'est pas moi, mais je pense pouvoir vous aider.

Sur ce il s'approcha de moi pour me renifler. Je réprima l'envie de lui mettre une gifle en pleine figure. Mais quel goujat de me reniflait comme un chien reniflait... Un autre chien... Je trouvais ça dégoutant. Il partit pendant un moment et revient avec mes affaires. Il me les tendit et dit.

-je les ai retrouvés, je peux même dire le coupable. Jai reconnu son odeur, mais cette info est pas gratuite... Puis ta t'es vêtements, c'est tout ce qui compte.

Je le regarda choqué... Non mais me faire payer pour qu'il me disse le coupable alors que c'était surement lui. Sinon comment aurait-il tu trouvé mes affaires aussi vite ? Tout en mettant mes vêtements par dessus mon maillot (qui avait eu le temps de sécher) je réfléchissais. Bordel même avec habiller j'avais encore froid... Bref il fallait que je rentre dans son jeu pour qu'il m'avoue son crime... Soudain j’eus une illumination. Luttant contre ma voix tremblante et mes dent claquante je lui dit.

Si je te retire toute des heures de colle que je t'ai donné, tu me dira qui c'est ?

Je le regardais en attendant une réaction. De toute façon ma paye n'était pas encore tombé et je n'avais pas d'argent à lui donner...

Si je te retire toute des heures de colle que je t'ai donné, tu me dira qui c'est ?

Juste pour l’embêter je jouais sur les mots. Grand fan de contrats, je savais les mots qu'on utilisait très importants, à ne pas prendre a la légère.

-Vous ne m'avez jamais mis d'heures de colles, seulement des retards. Puis çà ne m’intéresse pas. Comme vous semblez surement vouloir vous jouez de moi, en me soupçonnant de la sorte madame. Puis-je au moins me défendre ?

Je savais que je ferais surement un très bon avocat, une vie trépidante, une nouvelle histoire à chaque dossier. Mais j'étais attaché à ma vie dangereuse d'espion.

-Tout d'abord, j'ai un odorat sur développé, voila pourquoi j'ai mémorisé votre odeur pour retrouver rapidement vos vêtements. Ensuite ce serait bien bas de ma part, ainsi que puéril, de me venger de mes retards que vous m'avez donné. Pourquoi est-ce que je vous punirez pour quelque chose qui est entièrement ma faute ? C'est absurde.

Je regardais toujours Mme Moon, avec une lueur d'amusement dans les yeux. Le seul moyen de me manipuler c'est avec l'argent, mercenaire endurci que je suis. Mais me soutirer des informations... C'est mon boulot, pas le sien. Et je ne me fais pas prendre à mon propre jeu, jamais...

-Bon maintenant Mme, j'ai cours avec vous, je vais vous suivre pour arriver à l'heure, sinon je ne retrouverais jamais la salle. Vous comprenez que j'ai la sale manie de me perdre partout où je vais. Je ne cherche pas d'excuses mais c'est en partie pour çà que je suis souvent en retard à votre cours.

Elle semblait avoir froid, je n'avais rien sur le dos à part une chemise, et une chemise c'est léger... Dommage pour les filles de la classe qui ne verront pas Sancto entrer en cours torse poil... =)

J'attendais une réaction de la part de Sancto. Il me regardait d'un air hautain comme si il était supérieur à moi alors que c'étais moi la professeur. Il allait voir au prochain relevé de note...

-Vous ne m'avez jamais mis d'heures de colles, seulement des retards. Puis çà ne m’intéresse pas. Comme vous semblez surement vouloir vous jouez de moi, en me soupçonnant de la sorte madame. Puis-je au moins me défendre ?

Je détestais les gens qui jouaient avec les mots surtout avec les miens... J'avais envie de lui dire "Ben t'inquiète elles ne tarderont pas ces heures de colles" mais je me tus pour voir ce qu'il allait dire qui pouvais aggravé son cas.

-Tout d'abord, j'ai un odorat sur développé, voila pourquoi j'ai mémorisé votre odeur pour retrouver rapidement vos vêtements. Ensuite ce serait bien bas de ma part, ainsi que puéril, de me venger de mes retards que vous m'avez donné. Pourquoi est-ce que je vous punirez pour quelque chose qui est entièrement ma faute ? C'est absurde.

J'avoue il était bon le bougre mais rien ne me ferrait changer d'avis. Surtout que j'ai cours avec sa classe juste après et cela faisait longtemps que je n'avais pas fait un contrôle sur le mouvement Fauvisme... Rectification je n'en avais jamais fait. Je souris intérieurement à mon plan diabolique et la aussi ça allait être sa faute avant que j'aille le temps de m'éclipsé, il ouvrit la bouche.

-Bon maintenant Mme, j'ai cours avec vous, je vais vous suivre pour arriver à l'heure, sinon je ne retrouverais jamais la salle. Vous comprenez que j'ai la sale manie de me perdre partout où je vais. Je ne cherche pas d'excuses mais c'est en partie pour çà que je suis souvent en retard à votre cours.

Je le regarda en me mordant la lèvre. Il fallait que je le sème et le plus vite possible. Il allait voir comment je peux être sournoise. Sans un mot je récupérais mes affaires et rentras dans le pensionnat d'un pas pressé. Profitant de la fin d'un cours pour un autre j'utilisa mon don pour me transformer en élève sans que Sancto me voit et le sema rapidement. Tant pis pour les courbatures demain le jeux en vaux la chandelle. Juste avant la salle je repris ma forme normal pour accueillir les élèves en espérant ne pas voir Sancto d'aussi tôt.

J'étais juste derrière elle quand elle accueillit les élèves.

-Joli don madame, mais rien n'échappe à mon flair, rien.

L'air triomphant, je riais intérieurement. Elle avait délibérément tenté de me semer mais je ne suis pas dupe. Moi sa m'amusais. Elle était prof, qu'elle plaisir avait-elle a tenté de me faire arriver à la bourre ? Après tout je l'ignorais et ne m'attardais pas sur la question. Je cherchais Haru du regard mais ne le vit nulle part, p'tet allait-il arriver à la bourre ? Bwah. Je prenais une place, mais constatais que toutes celles du fond avaient été prises. Merde. Je m'asseyais donc devant et regardais Mme Moon les yeux pétillants. J'étais bien décidé à l’embêter dans son cours, mais gentiment bien sur...

Je souriais en regardant les élèves qui retraient avec des têtes blasés sans voir Sancto. J'étais assez fière de mon coup, certes cela pouvait paraître immature mais bizarrement cela me faisait du bien. Et j'avais prévu de lui donner des heures de colle même si il arrivait 30 secondes en retard. Mais mon rêve allait ce transformer en cauchemars... En effet une voix connu s’éleva derrière moi qui me fit sursauter.

-Joli don madame, mais rien n'échappe à mon flair, rien.

Mince j'avais oublié son flair... Quelle idiote je suis... Mais je devais avoué il était doué. Je soupirais en le voyant rentrer. Je le suivis car il était le dernier élève à rentrer. Non ? Il voulait me narguer ou quoi en se mettant au premier rang réservé habituellement aux loucheurs de mon décolleté. Réfléchissant à toute vitesse en attendant le silence dans la classe je fixais Sancto. Je sentais que j'allais passé une mauvaise heure avec lui.

-Bonjour tout le monde. Bon le sujet aujourd'hui est de représenter la nature qui se rebelle. Vous pouvez tous utiliser et vous serrez noter. Vous serrez en groupe de 4 mais je vous laisse choisir votre groupe.

En espérant que cela aller occuper la classe et surtout Sancto pendant une bonne partie de l'heure. Je regardais les élèves préparer leurs tables en groupe toute en surveillant mon élève à problème du coin de l'oeil.