Akise est né le 22 juin d’il y a 17 ans maintenant. Au tout début, tout se passait bien, ils étaient heureux, lui, sa mère et son père. Aucun soucie ne se montrait à l’horizon même car il vivait aisément et à cette époque et ne se sentait pas plus concerné que ça par les guerres. Je dis que cela ne dura qu’au début car peu à peu la bonne humeur dont était baignée cette famille se dégrada sans raison. Akise fut de plus en plus témoin de dispute entre ses parents. Des disputes rares puis vers les 7 ans d’Akise, elles furent tous le temps présentes.
Il y eu un jour qui fut bien pire que les autres, un jour où son père rentra ivre la maison. Vous vous douté que son état rendit sa femme folle de rage et qu’une autre dispute s’engagea entre eux. Mais son père, ivre comme je l’ai déjà dit, ne se rendait pas vraiment compte de ce qu’il faisait et il la gifla. Hélas il ne s’arrêta pas là, il se mit à la frapper de plus en plus fort en lui criant dessus. Akise, alors âgé de 13 ans, ne vit pas la scène mais entendit très bien son père crier et les coups donnés. Ce fut aussi la première fois où son don se révéla car il sentit très bien la colère de son père et la douleur de sa mère. Le lendemain, il fut pris d’atroce migraine.
Cet accident fut l’élément déclencheur. Son père continua à la battre, toujours plus violement et même si au début elle se débattait, elle commença bien vite à se laisser faire. Akise supporta tout ça jusqu’à ses 16 ans, soit 3 ans. En cette année-là, il frappa son père pour protéger sa mère. Il se souviendra toujours du regard de son père à ce moment précis. Un regard chargé de haine et de pulsion meurtrière. En tout cas, le lendemain il n’était plus là. Partit, surement toujours vu qu’il avait emporté toutes les choses qui était importante.
Son départ provoqua de gros problèmes à Akise et sa mère car mine de rien, c’était lui qui ramenait de l’argent à la maison et au bout d’un an, ils vendirent la maison et se retrouvèrent sur les routes. Alors qu’ils commençaient leur périple, la mère d’Akise le laissa sur un banc avec les valises, lui disant qu’elle allait acheter quelque chose et partit, muni d’un petit sac. Il attendit, comme elle avait demandé mais la tombée de la nuit il soupira. Il n’était pas idiot et avait compris qu’elle ne reviendrait pas. Il ouvrit la valise de sa mère et n’y trouva que des pierres ainsi qu’une feuille, une feuille sur laquelle une écriture serré était inscrite. L’écriture de sa mère. Elle lui parlait d’un pensionnat où il pourrait aller et il y avait aussi une adresse. Celle du pensionnat Phoebe.
Il prit son sac à dos, remplie de ses affaires, et partit pour ce fameux pensionnat car il n’avait nulle part où aller, désormais orphelin. Et pendant sa route, la seule question qu’’il se posa fut comment sa famille, si heureuse, avait pu en arriver là.