Et un paumé de plus... Sancto Sakaii arrive au pensionnat Phoèbe [Pv Abbigaile Smith]

J'étais perdu dans la ville littéralement, j'avais beau posséder un don super pratique, pourquoi ne comprenais-je pas cette satané carte ? Et pourquoi il était si paumé ce pensionnat ? Il m'arrivait à nombreuses reprises de demander aux habitants de la ville, rien à faire. Puis je me demandais si je pouvais me transformer en panthère dehors, il fait jour, et jusqu'à maintenant je m'étais transformé que la nuit, dans ma favela de Rio. Tout étais si différent ici. Je réfléchissais à ma décision, n'était-ce pas un peu violent et injustifié de m'enfuir comme çà de chez moi ? Ba je n'ai pas à me justifier, j'ai pris ma décision, point barre, je ne reviens pas dessus. Je trainais mon baluchon quand mes pas me portèrent devant le Pensionnat Phoèbe, j'ignorais comment j'avais fait pour arriver jusque là. Et fus surpris de ma chance.

"C'est grand..."

Je rentrais dans le pensionnat et m’arrêtais dans le hall, je ne savais pas vraiment où aller. Y a t-il un accueil dans le coin ? Savent-ils que je suis bien arrivé ? Je m'asseyais bredouille sur un banc et sortais mon porte-feuille, je tripotais en souriant ma liasse de billet, fier de moi. Faire une petite course en route fait toujours du bien. Puis là j'avais besoin de repos.

"allons bon, en attendant j'ai qu'à faire la chaise."

Et je me mis contre un mur et ramenais mes jambes à un angle de 45° pour faire bosser mes cuisses. J'attendais patiemment dans cette position inconfortable.

Abby était pertubé. Ce matin elle avait reçu une lettre de sa soeur Rose. Elle avait passer sa journée à tripoter l'enveloppe sans l'ouvrir. Elle fixait l'adresse au dos de l'enveloppe. Pourquoi lui avait-elle envoyer un lettre ? Elle qui n'avais rien fait pour sa soeur. Elle avait ressassé cette question pendant toute la journée. Elle avait bien essayé de détourner son attention de la lettre mais à chaque toutes ses pensées revenaient à elle. Elle regardait l'objet de toute ses intentions, toute en traversant le hall. Elle était prête à resortir de la salle quand elle avait remarqué quelque chose du coin de l'oeil. Elle fit quelque pas en arrière pour se retrouvé devant un jeune homme assis. Elle le regarda étonné et lui dit.

-Salut ! Euuuh... T'es nouveau ?

Elle rangea la lettre dans la poche arrière de son jean et fixait l'inconnu en attendant sa réponse.

J'étais définitivement concentré et je vis une nana arriver vers moi. Je levais mon oeil rouge sur le sien, et souris doucement.

-Enfin l'accueil, je ne sais même pas ce que je suis censé faire. Je ne serais même pas étonné de dormir dehors.

Je me levais et lui tendis une main amicale.

-Je m'appelle Sancto, et toi ?

Je souriais, j'avais rangé ma liasse de billet distraitement dans ma poche à la hâte, rien de mieux que montrer ses possessions pour attirer les voleurs. Mais bon, je devais trouver un sujet d conversation, seulement je n'aime pas parler pour rien dire, je lui demandais donc des renseignements intéressants pour que je puisse trouver mes marques ici.

-C'est immense ce pensionnat, et il n'y a que des yajuus ici ? Surprenant, d’ou je viens il n'y a presque que des félins. Il y a beaucoup de chat ici ?

Cette question était essentielle pour moi, je ferais tout pour les éviter sinon je risque fort de faire des morts. Puis surtout j'avais faim, mon estomac gronda et je m'excusais activement à la nana devant moi.

-Enfin l'accueil, je ne sais même pas ce que je suis censé faire. Je ne serais même pas étonné de dormir dehors.

Abby sourit à cette remarque. C'est vrai que le hall du pensionnat était désert à cette heure. Ils devait tous être entrain de profiter du soleil dans le jardin. Le jeune homme en face de lui se leva et lui tendit la main.

-Je m'appelle Sancto, et toi ?

Abby évitait le plus de toucher les autres. Elle regarda la main tendu de Sancto. Elle ne voulait pas lui broyer la main avec son don incontrôlable. Elle lui répondit quand même.

-Abbigail Smith mais appelle moi Abby. Et désolé je ne sers pas les mains question de sécurité enfin pas pour moi... pour les autres...

Elle soupira. Encore un qui allait la prendre pour une folle de l'hygiène. Encore un de plus...

-C'est immense ce pensionnat, et il n'y a que des yajuus ici ? Surprenant, d’ou je viens il n'y a presque que des félins. Il y a beaucoup de chat ici ?

Elle regarda Sancto étonné. Ne sachant pas trop quoi répondre sachant que elle était un aérienne et qu'elle ne traînait pas souvent avec les autres personnes.

-Je ne sais pas je pense. Pourquoi ?

Elle ignora la main que je lui tendais, elle prétextait que c'était trop dangereux. Je la regardais bizarrement. Et répondis.

-Eum... Tu sais Abby, c'est pas parce que je viens du fin fond d'un bidonville que je suis crade... J'ai mangé au resto avant de venir et je me suis lavé les mains.

Je plaisantais, j’espérais qu'elle ne prenait pas çà au sérieux même si je me le demandais vraiment. Et qu'il pouvait y avoir une petite pointe de colère malgré moi dans ma voix. En meme temps à part le prendre pour un prince, à cause de mes fringues actuelles, c'était bien difficile de m'imaginer venant d'un bidonville, seulement, comme j'y vivais la majeure partie de mon temps avant de venir ici, je pensais que çà se sentirait à des kilomètres. Moi même je sentais sur moi cette infâme odeur.

-J'aimerais bien savoir pourquoi... C'est dangereux ?

Je la vis soupirer, apparemment elle n'aimait pas ce souci. J'avais souvent appris à lire les détails de la gestuelle des gens pour faire des conclusions. Grâce à ma vue ultra développée. je commençais déjà à piquer des informations, c'est toujours utile les infos. Puis en lui demandant pardon, je m'approchais d'elle et plaça mon nez non loin de son cou, pour mémoriser l'odeur, je l’assimilais directement à Abby. J'éloignais ma tète et revins là ou j'étais plus tôt, elle me prendrait surement pour un chien, ce qui m'agacerais, mais j'avais besoin de son odeur.

Elle ne savait pas s'il y avait beaucoup de chat. Cette réponse ne me satisfaisais pas, en d'autres termes je n'aurais pas répondu à la sienne. Mais là je fis exception. Si je rentrais dans cette académie, autant montrer dès le départ que je ne supporte pas les chats. Au moins ceux-ci me laisseront tranquille. Et je laisserais donc tranquille, voici le deal.

-Eh bien, parce que j'ai horreur des chats, je ne peux pas les voir ni les sentir. Je veux les éviter donc je voulais savoir à quel niveau de sécurité je dois me hisser pour éviter leur compagnie. S'il y en a un seul qui m’emmerde je serais bien capables de le trucider.

C'est pas bon, je devenais grossier, puis la flamme de la colère brillait peut-être un peu trop dans mon œil. Et je n'avais aucune raison de lui dire pourquoi j'ai un cache oeil, je lui répondrais surement que c'est pour le style, elle n'a pas à savoir.

-Eum... Tu sais Abby, c'est pas parce que je viens du fin fond d'un bidonville que je suis crade... J'ai mangé au resto avant de venir et je me suis lavé les mains.

Abby ferma les yeux. Zut... Sancto l'avait mal pris. Qu'est qu'elle était bête parfois. Mais cette phrase lui donna des informations intéressante sur le jeune homme blond. C'était surement là-bas qu'il avait perdu son oeil. D’ailleurs ce cache-oeil lui conférait une certaine aura un peu mystérieuse.

-J'aimerais bien savoir pourquoi... C'est dangereux ?

Elle leva un sourcil. Donc si il demande ce qu'il y a de dangereux c'est qu'il n'y a pas tenu rigueur de ce qu'il a dit juste avant. Mais comment expliquer que rester a coté d'elle était du suicide.

-Euuuh...Je risque de te broyer la main vu que je ne maitrise pas vraiment mon don. Je suis une sorte de Hulk. Enfin... Hulkette

Elle ferma les yeux. Voilà maintenant il allait s'enfuir comme presque toute les personnes qu'elle rencontrait. Lorsqu'elle réouvra les yeux elle le vit plus près d'elle entrain de la renifler. Elle s'étonna puis se dit qu'il était peut-être un Inu.

-Eh bien, parce que j'ai horreur des chats, je ne peux pas les voir ni les sentir. Je veux les éviter donc je voulais savoir à quel niveau de sécurité je dois me hisser pour éviter leur compagnie. S'il y en a un seul qui m’emmerde je serais bien capables de le trucider.

Elle le regarda étonné. Au moins il était clair sur ses intentions. Elle remercia le ciel de ne pas être un neko. Cette phrase lui fit penser encore plus qu'il était un Inu. Tout le monde sait que les chiens et les chats se supporte rarement. Se qui la choqua le plus c'était la flamme qui brillait dans son unique oeil. C'était une flamme intense et de détermination presque envoûtante.

-Tu veux peut-être t'installer dans ta chambre ?

Elle lui fit signe de la suivre et le mena vers le secrétariat pour qu'il s’inscrive. Soudain le frottement de la lettre rester dans ma poche me fit rappeler son existence. En attendant que Sancto fasse les démarches, elle se mit contre un mur, sortit la lettre et la regarda encore une fois.

-une hulkette ?

je trouvais çà marrant, j'avais vraiment du mal l'imaginer quand je voyais la jeune femme devant moi. Je souris un peu malgré moi. Puis je continuais quand elle me proposa de prendre une chambre.

-Ouais, j'aimerais bien me poser dans ma chambre, quand je suis fatigué je peux faire des scandales.

Abby me mena jusqu'au secrétariat, j'y trouvais une jeune femme fantastique qui me donna la chambre 3, apparemment je n'y était pas seul, ce sera l’occasion de se faire des amis. Et par pitié pas des chats. Je sortis du secrétariat content. Je vis Abby regardais pensivement une lettre. Je lui pris des mains et la mettais en hauteur pour l'observer. Histoire de l’embêter un peu, et voir sa réaction, si elle tenait à cette lettre par exemple. Je remarquais qu'elle n'était pas ouverte.

-C'est de qui ? Pourquoi tu l'as pas ouverte ?

Je la regardais curieux.

-Puis t'es quoi comme animal ? Je n'en est jamais vu comme toi avant.

Abby continuait a regarder l’enveloppe comme si elle voulait voir à travers. Elle soupira.

-C'est de qui ? Pourquoi tu l'as pas ouverte ?

Elle regarda Sancto. Mais de quoi il se mêle lui ? Elle détourna son regard qui se reposa sur la lettre. Mais il avait raison. Pourquoi n'avait elle pas ouverte cette lettre ? Elle n'osait pas. Elle avait reconnu rien qu'à l'écriture que c'était sa soeur qui lui avait envoyer. Elle soupira et rangea cette lettre denouveau dans la poche arrière de son jean et dit à Sancto sur un ton qui se voulait énervé mais qui était plutôt triste.

-ça ne te regarde pas ! Bon dit moi ton dortoir et ton numéro de chambre que je t'y conduise.

Elle commença à se diriger vers les dortoir tout en se demandant qui était vraiment le jeune homme. Rare était les étudiants qui avait une allure comme la sienne.

-Puis t'es quoi comme animal ? Je n'en est jamais vu comme toi avant.

Bizarrement Abby s'attendait à cette question. Il voulait savoir si elle n'était pas un neko et si il ne devait pas la "trucider" si on reprend ses mots.

-Je crois que j'ai la chance de ne pas être un chat. Je fais partie de la race des Mimizuki c'est à dire des hiboux. C'est vrai que les gens comme moi ont plus l'habitude de sortir la nuit donc on les voit rarement. Et toi ? Tu es quoi ?

Même si elle avait peut-être son idée, elle préféra demander par politesse. Elle lui sourit en attendant sa réponse.

Sa tentative pour se vouloir énervée me fit sourire. Elle ne s'était pas vraiment battu pour la récupérer, j'en conclus que ce n'était pas un petit ami, mais comme apparemment çà ne me regarde pas, je pensais que çà devait être de l famille, et c'est bien pour cela que je lui ais rendu un peu rapidement.

Je la suivais en lui annonçant que j'étais dortoir gaiia chambre 3. Je posais mon regard partout sur les moindres détails du couloirs, et je vis le grand escalier s'approcher peu à peu de nous. Mon oeil capturait toutes les infos, il y avait une utopie d'un type dont j'ignorais le nom, peut-être Phoèbe. Elle répondit toutefois à ma question et elle était satisfaisante.

-Je crois que j'ai la chance de ne pas être un chat. Je fais partie de la race des Mimizuki c'est à dire des hiboux. C'est vrai que les gens comme moi ont plus l'habitude de sortir la nuit donc on les voit rarement. Et toi ? Tu es quoi ?

Un Hiboux Hulkette ? Sa ne me rassurais pas, il doit y avoir de sacré numéro ici... Comme quoi les dons sont improbables ici. A cause de mon don et de mon aversion pour les chats elle devait surement me prendre pour un chien... j'en avais jamais vu et ma conclusion tenait de l'hypothèse. En plus c'était une nocturne, je ne connaissais vraiment rien de autres races, et je voulais vraiment en savoir plus sur elle. Premier hibou que je croise. Je décidais toutefois de répondre à sa question, elle le méritait et je ne pouvais pas lui refuser. Je frimais toutefois au milieu de ma réponse.

-T'inquiète, je savais que t'étais pas un chat, je les sens à des kilomètres... Ils ont tous plus ou moins la même odeur. Je la regardais fier de mon odorat. Je suis un Chita, un guépard. Je pense que tu dois me trouver bien pacifiste non ? Et bien sache que j'ai mes raisons personnelles. Je peux juste te dire que j'ai eus ma dose de violence dans ma vie, mais je n'hésiterais pas à recommencer.

Mon oeil gauche me démangeait étrangement à mes dires et je fis une grimace malgré moi, à la fin de ma tirade, j’espérais qu'elle comprendrait que je ne cherche pas la bagarre mais que je pourrais m'y soumettre sans difficulté. Contrairement à mes congénères guépard qui auraient probablement tout fait pour déglinguer du chat dans mon cas, moi je les évitais pour les laisser en vie... J'espère qu'elle comprend, puis je pense que j'aurais pas pu faire plus clair... Puis j'avais une question un peu enfantine qui s'échappa de mes lèvres malgré moi. Je m'en voulais un peu après.

-Tu peux voler alors, dis c'est comment de voler ? Sa doit être génial, se sentir libre comme l'air.

J'avais parlé sur un ton un peu désinvolte qui avais remplacé rapidement, au cours de ma tirade, mon ton enfantin trop peu sérieux. M'en voulant, j'enchainais immédiatement sur une autre question pour étouffer la première.

-Tu pourras en profiter pour me montrer un endroit bien pour manger stp, il y a bien un ref' ici ? Si possible j'aime bien les repas gratuit...

En venant il avait vraiment fallu que je sois au bord de la mort pour daigner me payer un repas au resto, au moins ici je pourrais manger gratos et à ma fin, on ne me filera pas un de ces menus interminables comme au resto, que j'avais du finir tant bien que mal quitte à vomir car je ne supporte pas de dépenser du fric dans de la bouffe que je finis pas... C'est également pour çà, qu'en y repensant, mon estomac me lançait dans mon bide. il me fallait manger un truc, et en vitesse.

Abby continuait à se diriger vers le dortoir pour conduire Sancto vers son lit. Ils ne croisèrent personne dans les couloirs.

-T'inquiète, je savais que t'étais pas un chat, je les sens à des kilomètres... Ils ont tous plus ou moins la même odeur. Je suis un Chita, un guépard. Je pense que tu dois me trouver bien pacifiste non ? Et bien sache que j'ai mes raisons personnelles. Je peux juste te dire que j'ai eus ma dose de violence dans ma vie, mais je n'hésiterais pas à recommencer.

Abby le regarda étonné. D'abord parce que elle s'était totalement tromper sur le Yajuu de Sancto mais quand plus il s'expliquait comme si il avait deviner se qu'elle pensait. Si cela se trouve son don était la télépathie. Dans ce cas là cela ne plaisait pas du tout Abby qui ne pu s’empêcher de se raidir. Tout en marchant elle ne pu étouffer un frisson de peur sachant Sancto derrière elle.

-Tu peux voler alors, dis c'est comment de voler ? Sa doit être génial, se sentir libre comme l'air.

Abby sourit. Cette dernière remarque se voulu plus légère comme pour détendre un atmosphère lourde. Mais elle ne savait pas quoi répondre. Bien sûr que c'était grisant de voler. Que voulait-il qu'elle réponde ? Elle se creusa la tête pour trouver une phrase un peu type.

-Oui surtout la nuit sous le ciel étoilé...

Certe c'était un peu fleur bleue mais c'était une réponse. Mais à peine avoir fini ma phrase Sancto me reparla

-Tu pourras en profiter pour me montrer un endroit bien pour manger stp, il y a bien un ref' ici ? Si possible j'aime bien les repas gratuit...

Abby émit un petit rire étouffé. Tout le monde aime ce qui est gratuit. Heureusement ils arrivèrent devant la chambre numéro 3 du dortoir Gaïa et Abby lui dit

-Voilà ta chambre. Je ne connais pas les personnes avec qui tu es. En espèrant que tu n'es pas avec des chat. Je te laisse t'installer et je te montre le réfectoire.

Elle attendit que Sancto pose ses affaires pour aller au réfectoire. A cette penser le ventre d'Abby grogna. C'était pour ça qu'il n'y avait personne. Ils étaient tous en train de manger. Elle soupira en patientant.

-Oui surtout la nuit sous le ciel étoilé...

Je la contemplais doucement, si c'était un hibou sa semblait logique, moi en tout cas les étoiles ne me dis trop rien, les gens y voient souvent quelques choses de magique, moi je ne vois vraiment pas quoi...

On arriva devant la chambre, tirailler par la faim, je fis l'erreur de ne pas trop prendre de repères pour localiser ma chambre, je posais mes affaires à la hâte et repartais vers Abby, toujours ma liasse de billets dans la poche, toujours avoir de l'argent sur soi.

-Allez, go au réfectoire.

Qu'il n'y ait pas de chats, c'était important pour moi. Je la remerciais vivement pour m'avoir montrer ma chambre.

J'avais entendu le ventre d'Abby grogner légèrement, je souris légèrement et ne fis aucun commentaire, au contraire j'accélérais l'allure jusqu'au réf'.

-J'espère qu'il y a de la viande au menu, sinon je vais devoir trouver un substitut.

Je riais surement pour la première fois depuis que je suis arrivé, je m'étais détendu avec Abby à coté, surement aussi affamé que moi, c'est incroyable comment un estomac vide rend aimable.

Abby attendait que Sancto pose son baluchon dans la chambre pour lui montrer ou manger. Il sortit enfin de la chambre et dit

-Allez, go au réfectoire.

Abby hocha la tête. Elle aussi avait fin et son ventre protestait de plus en plus si bien qu'elle essaya de l'étouffer en collant ses bras contre l'objet de ces gargouillement. Elle se dépéchat de conduire Sancto au refectoire. Sur le chemin il dit

-J'espère qu'il y a de la viande au menu, sinon je vais devoir trouver un substitut.

Elle sourit et hocha la tête. Il y avait toujours de la viande au menu. Sinon imaginer le scandale car la plus part des individus du pensionnat ne mangeais presque que ça. Soudain une question lui brûla les lèvres. Sancto ne lui avait pas dit comment il avait perdu son oeil.

-Je peux te poser une question ? Comment tu as perdu ton oeil ? Enfin si ça ne te dérange pas...

C'est après avoir poser la question que Abby se rend compte qu'il ne voulait peut-être pas en parler. Elle rougit de sa maladresse et essaya de cacher son embarras. Heureusement ils arrivaient au réfectoire et Abby était prête à laisser Sancto se débrouiller seule et partir dans un coin de la salle à manger à ruminer sur sa maladresse.

Je m’arrêtais net à sa question. L’œil grand ouvert. Complétement pris au dépourvu. Je sentis la colère monter en moi, et répondis un peu sèchement. Mes dents grinçaient.

-Je n'aime pas en parler.

Apparemment gênée par le tort qu'elle venait de me faire, elle s'éloigna piteusement.

Puis je prenais mon plateau repas, la rejoignit dans le coin de la salle, me calmant un peu, et surtout ne voulant surtout pas manger seul.

-Si tu veux vraiment savoir, c'est 50 dollars, une information que je jugerais équivalente ou pas sur toi, et ta compagnie à table.

J'étais sérieux. Le sang battait encore un peu à ma tempe gauche. Mais je me voulais rassurant. J'hésitais longuement avant de rajouter.

-Mais j'aimerais bien ta compagnie quelque soit ton choix.

Je souris malgré moi, j'étais décidément trop content de manger sans toucher à ma liasse de billets dans ma poche. Puis il y avait un bon steak dans mon menu, on avait refusé de ne pas me mettre le reste, je le filerais donc a Abby si elle désire ma verdure d'entrée. J'attendais sa réponse. Tiraillé par la faim.

-Je n'aime pas en parler.

Avait entendu vite fait la réponse après être partie. Elle s'était mis vraiment au fond sans vérifié si il y avait des amis avec qui elle aurait pu se mettre. De toute façon elle était encore rouge après avoir prit son plateau. Elle avait le nez dans une soupe où des vermicelles flottait. Quand elle vit l'ombre de Sancto s'approcher, elle enfonça encore plus la tête concentré sur la collision des vermicelles entre-elle.

-Si tu veux vraiment savoir, c'est 50 dollars, une que je jugerais équivalente ou pas sur toi, et ta compagnie à table.

Abby leva la tête et le regarda étonné. Pourtant il n'avait pas l'air de plaisanter. Elle fouilla ses poches discrètement mais lorsqu'elle frôla l'enveloppe elle abandonna sa recherche. Elle soupira en retournant à sa contemplation de vermicelles.

-Mais j'aimerais bien ta compagnie quelque soit ton choix.

Abby fit un sourire amère à cette remarque. Quelqu'un qui aimerait bien sa compagnie ? Les personnes qui avaient dit ça se comptait sur les doigts de la mains d'un pingouin. Elle sourit intérieurement à sa remarque. Elle n'avait pas d'argent sur elle mais elle eut une idée brillante. Elle sortit la lettre de sa poche.

-Merci. J'aurai bien voulu savoir mais je n'ai pas de sous sur moi. Cependant je veux te proposer un deal : je te dit qui m'a envoyé cette lettre et je l'ouvre devant toi et toi tu me dit se qui c'est passé. Ok ?

Abby prit une cuillère de soupe et se mit à souffler dessus pour la refroidir en attendant une réponse de Sancto

Elle me regardait distraitement quand je lui proposé de fournir l'info sur mon passé contre de l'argent. Elle était apparemment prête à payer, je ne comprenais pas pourquoi elle tenait tant que çà à savoir. Je la regardais donc avec mon œil unique, et pris place face à elle. Sans la moindre gène je faisais glisser ma soupe aux vermicelles sur son plateau ainsi que ma salade, mon yaourt et mon fruit. Il ne restais plus que mon steak dans mon assiette, j'avais raclé aussi mes haricots verts directement dans son assiette.

-Tiens je n'en veux pas, si tu ne finis pas c'est pas grave mais moi je n'y touche pas.

-Merci. J'aurai bien voulu savoir mais je n'ai pas de sous sur moi. Cependant je veux te proposer un deal : je te dit qui m'a envoyé cette lettre et je l'ouvre devant toi et toi tu me dit se qui c'est passé. Ok ?

Je réfléchissais entre deux bouchées de mon steak, l'information était intéressante et si elle proposait de lire avec elle la lettre avec elle, qu'elle n'a pas lu elle même, je risquais fort de tomber sur une information croustillante, ou être déçu. Le défi me plaisait, et je voulais prendre le risque. Seulement le deal à l'origine c'était une info équivalente et du fric, je posais donc quelques autres conditions.

-Sa me va pour l'information, mais tu me devras 50 dollars, tu me les donnera plus tard. Sinon pour moi une poignée de main et une signature et ce sera réglé.

Je sortis de ma poche un parchemin un peu usé et tordu, c'est tout ce que j'avais comme papier. Je le posais sur la table à coté de la moitié restante de mon steak. Sortis ma plume d'écriture de quand j'étais dans ma villa Sakaii de Rio. Et griffonnais quelque chose. C'était un papier à contrat du genre que j'utilisais fortement pendant mes années de gangstariat, pour officialiser des deals. Je le tournais vers Abby après avoir fini d'écrire d'une main légère, habituée. Mon écriture était très lisible et claire.

-Lis et signe, si çà ne te convient pas, tu peux proposer une modification, et si quelque chose n'est pas claire tu me demandes. En lui tendant ma plume de cygne noir personnelle.

Le papier stipulait que moi, M.Sancto Sakaii, était d'habilité à donner une information gênante sur son oeil et sa condition de borgne à Mlle Abigail ..... (doit mettre le nom) en échange d'une somme élevée à 50$ qu'elle devra payer avant délai de trois jours, ainsi qu'une information sur son enveloppe fermée dont elle n'a pas courage à ouvrir.

J'étais satisfait du papier, et des 50$ qui tomberaient bientôt dans ma poche. J'avais glissé une petite note d'humour en rajoutant que si ma main était broyée lors de l'échange, les frais d'hopital seront payés de sa poche. Je souriais, impatient de voir sa réaction quand elle lirait cette petite boutade que je lui lançais. Je me frottais les mains impatient, prenais une dernière bouchée de steak avant de repousser l'assiette encore à moitiè pleine de son contenu. Mon oeil la regardait, impatient mais amusé, commercial. J'attendais qu'elle prenne le temps de lire et signe, ma main étant prête à serrer la sienne en faisant fi de son don.

Sancto avait profiter pour mettre la plus part de sa nourriture sur le plateau d'Abby. Elle regarda mi-surprise ni-offusqué. Elle garda quand même la soupe et la salade. Pendant qu'elle buvait son deuxième bol de soupe Sancto lui répondit

-Sa me va pour l'information, mais tu me devras 50 dollars, tu me les donnera plus tard. Sinon pour moi une poignée de main et une signature et ce sera réglé.

Abby sourit en buvant. Elle regarda Sancto entreprendre les démarches d'un contrat. Elle avait fini sa soupe quand le borgne eu fini de remplir.

-Lis et signe, si çà ne te convient pas, tu peux proposer une modification, et si quelque chose n'est pas claire tu me demandes.

Elle hocha la tête et regarda le contrat. Il était écrit que M.Sancto Sakaii, était d'habilité à donner une information gênante sur son oeil et sa condition de borgne à Mlle Abbigail Smith (doit mettre le nom) en échange d'une somme élevée à 50$ qu'elle devra payer avant délai de trois jours, ainsi qu'une information sur son enveloppe fermée dont elle n'a pas courage à ouvrir. Il avait même penser à mettre une condition que si sa main était broyée lors de l'échange, les frais d'hopital seront payés de sa poche. Abby en lisant ça, le regarda d'un air "T'es-sérieux-ou-tu-te-fout-de-moi ?". Il lui tendait une plume noir. Abby soupira. Il était sérieux... Signant élégamment, elle tendit la feuille à Sancto. Il attendait la poignée de mains. Elle ferma les yeux et tendit la main. Sentant la petite secousse signe qu'elle n'avait pas réduit sa main à l'état de pâté pour chat, Abby réouvra les yeux et lâcha un soupir de soulagement. Elle lâcha la main de Sancto pour reprendre l'enveloppe. Elle voulait être honnête avec Sancto.

-C'est une lettre de ma soeur Rose... Je sais pas si la connais c'est une star de cinéma... Elle n'a rarement levé le petit doigt pour moi... Et mes parents la préféraient à moi... Rare sont les personnes qui sachent ça mais je sens que je peux avoir confiance en toi...

Une larme roula sur la joue d'Abby et tomba dans sa salade. Elle la regarda tombé en attendant un réponse de Sancto.

Je ne m'intéressais nullement de voir si Abby manger ou pas mes restes, de la verdure, du laitage ne méritent même pas mon attention. Je laissais donc mon steak à moitié fini, une fois le contrat fini et que Abby lut, elle me regardait étrangement. "T'es-sérieux-ou-tu-te-fout-de-moi ?" Je répondais en restant de marbre, et sans un mot montrais la plume du regard et lui tendit. Elle l'avait prise et signé avec élégamment. "Belle signature", ne pus-je m’empêcher de penser. Elle me rendit le parchemin et me serra la main sans me la détruire. Dommage... Sa m'aurait fait de l'argent en plus, avec le souci de mon œil j'ai acquis un libre-passage gratuit à l’hôpital, faut dire que mes bonnes relations avec les infirmières et mon oncle chirurgien jouent aussi. Je me félicitais plutôt de voir que Abby ne m'avait pas broyé la main, elle s'était contrôlée dans ce seul but, en fermant les yeux et tout, c'était superbe, je ne manquais pas de la féliciter d'un sourire encourageant et en tapant doucement des mains d'un air "bravo, je suis sans-voix".

J'écoutais toutes les informations et les plaçais soigneusement dans un tiroir mental, je ne suis pas connu pour ma mémoire légendaire, mais je me soigne, utilisant quelques astuces bien à moi. Je dévorais donc chaque information dans ma mémoire. "Une star de cinéma ? Rose çà me dit quelque chose...". J'en apprenais sur sa vie familial et me contentais d'hocher doucement la tète en signe d'approbation. Pars contre : "Rare sont les personnes qui sachent ça mais je sens que je peux avoir confiance en toi..." . J'étais agréablement surpris, on me disait rarement cela le premier jour... Mais c'est vrai qu'il n'y a rien de mieux pour choper des informations que de mettre en confiance, c'est fondamental, çà voulait dire qu'il pourrait tirer un maximum du jus. Il s'en frottait les mains d'appétit et d'impatience. Avec cette phrase elle l'avait mis en haleine, qu'y aura-t-il de fabuleux à apprendre sur Abigail Smith selon le papier ?

-Je t'écoute.

Ses états d’âme ne m'intéressaient pas, jz conclut juste que c'était une affaire de coeur et assez triste, je m'en désolait pour elle, mais j'attendait des infos croustillantes, donc sans expression, je lui filai juste mon mouchoir en lui remontant le menton avec son autre main pour qu'elle me regarde dans l'oeil, je lui faisais un sourire qui se voulait compatissant. Histoire de lui montrer que j'étais bienveillant. Les affaires de coeur ont généralement la tendance d’être déballées d'un coup, je me préparais donc au déluge. Il me fallait uniquement retenir le plus important. Je rajoutais, joliment tourné.

-Si çà te rend triste à ce point je ne t'oblige pas, parle m'en plus tard, tu sauras juste pour mon oeil plus tard. Et je te promets que je n'en parlerais à personne, foi de Chita. Mon sens de l'honneur est tout à votre (j'insiste sur le mot précédent) honneur.

Je souris d'un sourire qui se voulait bienveillant. Après çà si elle parlait je l'avais dans la poche. J'attendais donc patiemment.

Abby regarda la larme perlé sur une feuille de salade. Il fallait qu'elle se ressaisisse. Elle prit le mouchoir que lui tendait Sancto pour essuyer le parcours de cette larme et lui rendit.

-Si çà te rend triste à ce point je ne t'oblige pas, parle m'en plus tard, tu sauras juste pour mon oeil plus tard. Et je te promets que je n'en parlerais à personne, foi de Chita. Mon sens de l'honneur est tout à votre honneur.

Il avait bien insisté sur le votre. Abby le fixa intrigué. Même si l'histoire avec sa soeur la chagrinait, elle voulait absolument savoir. Il lui arrivait parfois d'avoir une curiosité presque maladive. Elle commença a s'imaginer une histoire. Comment il avait perdu son oeil et comment il était arrivé là. Elle secoua légèrement la tête pour chasser ses rêveries. Elle soupira et prit la lettre entre les mains. Elle prit un couteau pour l'ouvrir proprement et regarda à l’intérieure. Il n'y avait que deux billets de 50 $ et rien d'autre, pas de lettre, pas un mot. Abby tendit l'enveloppe à Sancto énervé et alla ranger son plateau sans avoir fini de manger. Rose voulait surement acheter son pardon. Mais c'est pas avec 100 $ qu'elle pouvait ni même avec des millions... Abby sortit du réfectoire sans se préoccuper de voir si Sancto la suivait.

**Dossier du Pensionnaire**

» Journal d'un Espion
» Une entrée de feu, Ben Buster découvre le Pensionnat PV[Sancto Sakaii et Karamel Baiy]
» Mon arrivée au Pensionnat
» Bye Bye Phoebe ...
» Ile Phoebe ~ Le départ

Et un paumé de plus... Sancto Sakaii arrive au pensionnat Phoèbe [Pv Abbigaile Smith]

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