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Depuis sa fuite de son habitat Hisoka ne cessait de courir pour être au plus loin de ce bâtiment maudit qui lui rendu une vie difficile et pénible. Il était ravi d'être parti de cette endroit où tout ceux de son âge le charrier, l'insulter. Il lui donnait des surnoms non sympathique. Même les gens autour de lui, le regarder d'un œil assez désagréable. Son chemin était long, la fatigue se faisait ressentir ainsi que la faim. Son ventre gargouillait hurlant “ famine “ mais il ne pouvait satisfaire ces envies, ses besoins car il n'avait pas un sous sur lui pour payer de la nourriture. Les commerçants ne donnaient rien. La vie était bien trop dure pour qu'ils se permettre d'offrir leur produits. La plupart ne prenaient pas le temps de l'écouter, ils le viraient à peine ouvert la porte. Quand il insistait un peu, les gens avaient recours à leur téléphone pour prévenir les forces de l'ordre. Alors il n'avait pas d'autre choix que d'abandonner et continuer son chemin.

Ses jambes étaient lourdes, ses pieds en compote. La faim lui donna mal au ventre. Il arrivait à bout, sa réserve d'énergie étaient presque à sec. La nuit tombait, le froid se faisait ressentir et aucun endroit ou se réfugier. La nuit sera longue et rude. Une épreuve difficile à passer pour lui. Il se mît dans un coin et se recroquevilla sur lui même en tentant de dormir un peu. Toute sorte de bruits se faisaient entendre ce qui perturba le sommeil de ce dernier. Au final, il n'aura pas dormi longtemps, mais assez pour récupérer un peu de force. Cette fois, la chance lui sourit un peu, une personne jeta des croutons de pains au sol pour les oiseaux. Alors sans réfléchir, il fonça dessus en dégageant les pigeons et mangea le pains dur. Ce n'était pas très appétissant mais ça remplissait un peu son estomac. Les gens le regardèrent avec compassion, et certains ne pouvaient s'empêcher de rire. Que savaient-ils de sa vie ? Rien ... Peut être feraient-ils pareil si ils étaient à sa place. Si seulement, il était près de la mer …

La journée avançait, le soleil se levait. Un magnifique paysage s'offrait à lui. La beauté de ce paysage était la chose qui lui donna un peu de chaleur dans son cœur même si cela ne durer que quelques secondes. Il arriva près d'un grand chantier ou un homme travaillait comme un forcené, il portait des charges lourdes. Il avait bien envie d'essayer de les porter afin de se prouver à lui même qu'il n'était pas si faible. Seulement, on le laissera jamais toucher à leur matériels. L'artisan le vît l'observer et donc eut une idée. Il s'avança vers lui puis lui tendît la main en se présentant d'une voix grave. Hisoka fût un temps soit peu paniqué mais il reprit vite son calme, s'apercevant qu'il n'avait aucun danger. Il serra la main de l'homme et lui répondît d'un ton timide :

- Bonjour ...

L'ouvrier lui demanda si il voulait l'aider à charger tout son chargement en lui disant, qu'il le paierait une certaine somme d'argent mais cela serait un travail au noir. Le jeune homme avait bien trop faim pour refuser un job. Il devait avoir cet argent même si, il va surement subir physiquement. Valait mieux ça que de mourir de faim. Il commença son travail. Il avait de grosse difficultés à porter parfois même, il faisait tombé le sac parterre car il n'en pouvait plus. Son patron le remit à l'ordre et lui rappela qu'il n'allait pas le payer à rien faire. La journée, se termina pour lui. Il eût l'argent comme prévu même si c'était peu, ça lui suffisait pour se payer un bon sandwich ! Après ça, il retourna dans son coin pour se préparer à passer de nouveau la nuit. Il avait pour la première fois le sourire aux lèvres, l'ouvrier lui avait donner rendez-vous le lendemain matin pour continuer le boulot. Sa vie prenait un peu forme. Ses forces retrouvaient, il porta les charges plus aisément malgré qu'elles n'étaient pas légères et son dos en subissait les dégâts.

Les jours passèrent et se ressemblèrent. Durant le travail, il discutait beaucoup avec son patron mais il lui avait toujours caché sa réelle nature. Pensant être devenu amis avec l'humain, il lui avoua qu'il était un hybride en espérant qu'il le prenne bien puis, il avait bien vu que même un hybride pouvait faire du bon boulot ! Son patron fût très étonné sur le coup de l'apprendre. Cela ne semblait pas le déranger mais ce fût qu'une apparence ... Il laissa bossé le yajuuh toute la journée tandis que lui de son côté, il allait à un rythme lent. Quand ce fût l'heure de la paye, Hisoka se présenta devant lui attendant son argent mais la seule réponse qu'il eut fût un éclat de rire. Le patron reprit son sérieux et prit la parole en se levant face à son employé :

- Tu crois que je vais payé un animal errant ? Ne rêve pas ! Dégage d'ici avant que je t'égorge comme un porc !

Il prit la fuite très rapidement malgré qu'il avait le dos en charpie. Il était déçu, ravagé par ce revirement si soudain. Tout avait l'air de si bien se passer. Son honnêteté lui coûta son repas du soir mais aussi, un retour à son ancienne vie. Il s'isola dans un coin en se remémorant les jours passées. Il se rappela du plaisir qu'il avait prit de manger à sa faim. Sa motivation, son envie, sa volonté à bien faire pour s'en sortir. Tout ses efforts fournis en vains ... Il resta assit plusieurs jours, replier sur lui même. Se laissant aller. Il n'avait plus la force de se battre, Ce monde était bien trop difficile pour un animal aussi affaibli que lui. Pensa t-il.
Un matin, il se réveilla en regardant autour de lui. Il n'y avait plus personne, l'endroit était désert. Il ne comprit pas vraiment la raison de changement. En reprenant son chemin, il rencontra un autre yajuuh qui lui expliqua et lui donna un lieu ou il pourrait être heureux. L'homme se dirigea vers le pensionnat Phoebe voir si ils peuvent le recueillir.