(Cinq lignes minimum)
Déjà, ne vous imaginez pas un canon de la beauté, Amy n’a que 14 ans et les fait. Elle a la chance de se trouver dans la moyenne dans presque tous les niveaux. La petite possède une taille tout à fait respectable pour son âge, 1m50 environ. Son corps longiligne sans être trop fluet la fait passer inaperçu dans la plupart des cas, et fait attention pour que cela le reste en mettant des tenues plus ou moins « normales », comme l’indémodable jeans+T-shirt, sans toutefois aller du coté négligé. Oui cela peut paraître bizarre, mais Amy est très difficile en matière de vêtement, elle veut toujours quelque-chose-qui-soit-pas-trop-voyant-mais-qui-soit-pas-trop-laid-tout-en-étant-un-peu-jolie-quand-même, donc réfléchissez y à deux fois avant de faire une tournée shopping avec cette jeunette… Les talons, décolletés et jupes, ne font bien sûr pas partie de son répertoire, cela la met extrêmement mal à l’aise de mettre ce genre de chose, pensant que tout le monde la regarde. Elle favorise du coup plus des baskets simples permettant de faire le moins de bruit possible en marchant de les couloirs.

Passons au visage … Banal, comme le reste. Avec ses cheveux courts bruns/noirs, ses yeux gris bleutés qui paraissent certaines fois n’afficher aucune émotion, non vraiment, Amy n’est pas le genre de fille à faire craquer au premier coup d’œil. Le seul détail anodin qui puisse ressortir chez cette fillette, se sont ses canines aiguisées apparaissant directement dès qu’elle esquisse un sourire, cela peut avoir un certain charme me direz-vous …
Ensuite A propos de sa forme mi-animal, mi-humaine : Elle possède une paire de petite aile de chauve-souris dans le dos ainsi que des oreilles triangulaires dressées en haut de son crâne. Elle utilise très rarement, voir jamais, cette forme qui ne lui sert pas à grand-chose …
Puis pour finir, sa transformation totale en chauve-souris est fort simple : un pelage de la même couleur que ses cheveux et une paire de petite aile qui battent frénétiquement quand elle vole.

(Cinq lignes minimum.)
Faisons une petite pause. Vous vous attendez à quoi à partir de maintenant. D’une fillette peureuse qui n’aime pas les gens ? Qui est trop timide pour les approcher ? Si vous avez cette vision de moi rien qu’en me voyant, vous êtes loin du compte.

Au premier abord, les gens me trouvent la plupart du temps, joyeuse, dynamique mais tout de même un peu réservée. Puis s’ils veulent se lier d’amitié avec moi, ils se rendent compte que je deviens plus froide et distante, mais qui garde toujours un sourire, factice peut être, ils ne le savent pas. Mon but n’est pas de trouvé des amis, mais juste de ne pas attirer l’attention. Je montre que je suis là, que je suis tout de même plus ou moins intéressante, puis les gens m’oublient tout en sachant que je suis là. Une ombre parmi d’autre. Mon objectif est que les gens est un souvenir neutre plutôt positif vis-à-vis de ma personne. Je suis une hypocrite, oui, et je ne changerais pas.
Mes vraies pensées, mes vrais sentiments, je ne les extériorise presque jamais. Je m’adapte avec la personne, le groupe, avec qui je suis. Même avec des gens de confiance, je ne le ferais pas. C’est bien simple, je ne pleure quasiment jamais. Je ne me souviens plus depuis quand une larme ne m’a pas perlé sur la joue… Bref cela n’a pas d’importance, sachez juste que je joue avec mes masques en présence de quelqu’un. Toutefois, dans ma tête, mes véritables pensées défilent à toutes vitesses, certaines, pas toujours élogieuses concernant mon interlocuteur… Comment dire… Je peux parfois avoir des pensées malsaines, sadiques (oui oui, sadique) et égoïstes, et j’en suis bien consciente. Mais bon après tout, je suis humaine non ?

Bien que, la plupart du temps, j’aime être seul, dans un parc par exemple. Mon pouvoir est très accommodant voyez-vous, et mes moments de solitudes sont des purs plaisirs. Je m’y suis habitué évidemment, je pense même que grâce à cela, mon esprit s’est endurci, j’arrive à passer outre cette sensation pour aller de l’avant. Mes meilleurs amis sont mes peluches. Calme, sans aucune arrière-pensée, ils ne vous jugent pas par les actes que vous avez faits, une grande différence par rapport à la race humaine. L’une de mes autres luttes quotidienne, ne pas me couvrir de honte, j’ai horreur de ça … En plus d’avoir l’impression que vous avez fait la boulette du siècle, j’ai du mal à digérer , ne le montrant pas bien sûr. Mais on se dit toujours qu’au bout d’un moment, ça va passer …

Par contre, un truc, UNE chose qui vous DEVEZ vous abstenir de faire, c’est me réveiller en plein sommeil, c’est sacrée pour moi je fais un sacrifice chaque fois avant de m’endormir. Sinon, je mords, je griffe, et je n’hésiterais pas à exclure les partie sensible ! è.é

(Obligatoire si vous souhaitez être délégué, professeur (à ce moment-là, faites un rp par rapport à sa matière... exemple : un cours, le moment où il a décidé de faire ça...) ou avoir un Don de naissance (là, faites un rp où il utilise son Don). Sept lignes minimum.)

* Qu… qu’est-ce que c’est que ça? *
Cinq ans plus tôt, au collège, 10h.
C’était la pause, la cour affluait d’élève grignotant un morceau de pain ou de chocolat. Le ciel était dégagé pour un matin de printemps, les hirondelles revenaient de leur exode hivernal, piaillant sur leur passage, ne laissant voir d’elles, que des ombres en V. J’étais assise sur un banc, seule, à lire un livre en attendant le temps passer. Mais cette matinée fut la pire que je n’ai jamais vécu. Des pensés étranges me vinrent à l’esprit, une personne poignardant une autre, un enfant courant sous la pluie en essayant d’échapper à la police. Je ne bougeais pas, hébété de la situation, essayant de renflouer ses pensées macabres et malsaines. Puis devant moi passa Dorothea, une camarade de classe connue dans tout le collège pour sa réputation de fashoniste et de meneuse, une people quoi. Elle discutait avec ses amies sans faire attention à moi, et je faisais de même. Soudain, je vu par une vision, une petite fille accroupie par terre, se protégeant la tête contre un homme armé d’une bouteille, son père. Puis une autre vision, la fille semblait plus âgée et travaillait dur dans un supermarché malgré son âge. Entrant chez elle, elle soupira à la vue de son père ivre mort allongé sur le canapé dans un loft mal entretenu. Elle posa ses affaires puis s’occupa de son petit frère d’à peine 2 ans qui criait famine à qui veuille entendre.
Cette fille, c’était Dorothea, j’en étais certaine. Jamais elle n’avait parlé de cela à quiconque.
Cette dernière s’éloigna, et les visions a son propos s’estompa pour laisser place à d’autre plus horrible et dur à supporter.

Quelques jours plus tard, ma mère envoya un mot d’excuse à propos de mes absences de ces derniers jours à mon professeur.

« Mal de tête réfractaire. »